30 mars 2012


Sayed Nasrallah: "Ce qui se passe à Bahreïn est une véritable tragédie et la solution en Syrie est politique".
 
A l'occasion de l'inauguration du complexe de Sayeda Zeinab à Haret Hreik dans la banlieue Sud de Beyrouth, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a affirmé que le sang des Palestiniens a favorisé la poursuite de la cause palestinienne malgré les tentatives israéliennes et européennes de faire oublier cette cause à la nation arabo-islamique. S'attardant sur la journée de la terre, commémorée par des centaines de milliers de Palestiniens, d'Arabes et d'activistes occidentaux en Palestine et dans les pays arabes et européens, Sayed Nasrallah a dit que le peuple palestinien reste attaché au Vrai, à la terre, et aux lieux saints. 


Il a accusé les occupants de vouloir se débarrasser de la cause palestinienne, pour qu'elle ne reste plus une cause primordiale, et d'œuvrer pour pousser les Palestiniens au désespoir. Tout en promettant de poursuivre la lutte à tous les plans pour garder la cause palestinienne dans les esprits, notamment sur le plan médiatique, politique, social, il a insisté sur le rôle de la résistance et des souffrances des détenus dans la survie de la cause palestinienne.

S'adressant aux dirigeants, peuples et nation arabes, le chef de la résistance a appelé tout le monde à accomplir leurs devoirs envers cette cause sacrée. "Malheureusement, cette nation n'assume pas ses responsabilités. Pourtant elle est capable de réaliser facilement la victoire. L'imam Khomeiny avait dit si chaque musulman verse un sceau d'eau sur la Palestine, Israël sera tout noyé", a-t-il rappelé.

" On n'a pas besoin d'armes nucléaires, ni d'avions américains pour faire notre devoir, et voyons ce qui s'est passé au Liban et à Gaza. Quelques Libanais et Palestiniens, soutenus par l'Iran et la Syrie, ont réalisé une grande victoire au Liban et à Gaza. Donc la nation peut vaincre Israël", a-t-il assuré.
Sayed Hassan Nasrallah s'est dit certain que l'avenir des peuples arabes est celui de la résistance et que ceci sera prouvé après un certain temps.

S'exprimant sur la Syrie, Sayed Nasrallah a dit que seule la solution politique peut régler la crise dans ce pays. Il a expliqué que le dialogue entre le gouvernement et l'opposition et la mise en œuvre de réformes sérieuses sont capables d'aider la Syrie à recouvrer sa stabilité. Sayed Nasrallah a appelé tous ceux qui aiment la Syrie à porter leur aide de toute sorte pour la faire sortir de la crise. Rappelant que tout le monde est intéressé par la cause syrienne, et que seulement hier il y a eu trois sommets sur cette affaire: celle du BRICS, de la ligue arabe et le sommet irano-turc, le chef du Hezbollah a indiqué que toutes les options militaires contre Damas ont échoué: l'intervention étrangère, l'envoi de troupes arabes, l'armement de l'opposition, le renversement du régime par la force.
Selon lui, la communauté internationale a changé ses positions à l'ombre de la
situation sur le terrain. Tout ce qu'ils ont fait sur le terrain n'a eu aucun effet.
"Il faut qu'il y ait une solution politique en Syrie. D'aucuns ont mis comme condition à toute solution politique la chute du régime syrien. Toutefois, tous les sommets qui ont été tenus n'ont plus appelé à la chute du régime syrien vu les développements sur le terrain.
On parle aujourd'hui d'un dialogue entre le régime et l'opposition, et c'est ce qu'on l'avait dit justement dès le début. On aurait épargné toute cette effusion de sang. Ce choix était disponible dès le début. La solution politique se base sur le dialogue entre le gouvernement et l'opposition, et le début de réformes sérieuses", a-t-il dit.
Il a par ailleurs appelé à cesser les provocations médiatiques, et les tentatives de division.

Sur l'affaire bahreïnie, le secrétaire général du Hezbollah a dénoncé le meurtre quotidien des civils, et le recours des autorités aux gaz toxiques prohibées pour tuer la population.
" Il n'y a aucune différence entre le fait de mourir par les tirs de feu et les gaz toxiques. Ces gaz ne sont jamais utilisés dans les pays développés. Ils sont jetés sur les maisons, qui abritent des femmes, des vieux et des enfants confinés", a-t-il indiqué.
Il a également critiqué la ligue arabe qui évite de parler de la situation à Bahreïn pour ne pas irriter certains pays.
"C'est une vraie tragédie qui a lieu à Bahreïn. Un peuple opprimé, des milliers manifestent dans les rues et sont tués tous les jours. Donc, c'est un meurtre préparé à l'avance. Pourtant personne ne veut détruire le pays à Bahreïn".
Et d'ajouter: "La négligence arabe de la cause dans ce pays ne portera pas atteinte à la volonté du peuple bahreïni pacifique et courageux, et c'est Dieu Qui va les soutenir".

Concernant le Liban, il a appelé certains politiciens à revoir leurs évaluations sur la Syrie. "Il n'est pas nécessaire que certains partis au Liban perdent leur temps en misant sur de nouveaux changements en Syrie. Chacun a exprimé ses propres positions sur la situation en Syrie mais dans le cadre du maintien de la stabilité au Liban. On peut avoir des divergences de points de vue sur la Syrie tout en gardant le calme sur la scène libanaise. Cette réévaluation aura des résultats positifs sur le Liban à tous les plans".

Sayed Nasrallah a également parlé du gouvernement actuel au Liban. Pour lui, le maintien de ce dernier sert l'intérêt du pays. Mais il a appelé tous les partis au gouvernement à se mettre d'accord pour résoudre les problèmes vitaux de la population. "Nous appelons à ce que ce gouvernement soit sérieux. Nous tenons à ne pas critiquer souvent ce gouvernement puisque nous en faisons partie. L'intérêt du pays réside dans le maintien de ce gouvernement. Il faut travailler de concert pour combler les divergences et résoudre les problèmes sans provoquer des troubles. L'important est de parvenir à des résultats aux questions vitales, comme le dossier de l'électricité, il est important que les Libanais aient ce service".
Toutefois, il a qualifié le gouvernement actuel de "démocratique" puisque chacun s'exprime librement et les médias relatent tout ce qui s'y passe.
"Ce gouvernement ou tout autre gouvernement doivent assumer leurs responsabilités quel que soit leur sort. J'appelle les ministres, le chef d'Etat et tout le monde à faire plus d'efforts, à dialoguer pour parvenir à des résultats et subvenir aux besoins de la population parce que nous serons interrogés le jour du jugement dernier".

Au début de son allocution, Sayed Hassan Nasrallah s'est attardé sur le complexe de Sayeda Zeinab qui vient de l'inaugurer.
Il a dit que la construction des mosquées, la prière et les rencontres dans les mosquées sont d'une grande importance, et que Dieu y a insisté dans son Livre Sacré. Citant le prophète de l'islam qui considère même que le voisin de la mosquée ne doit prier que dans la mosquée, il a mentionné quelques versets sur l'importance de s'y rendre

Sayed Nasrallah a également dit que les circonstances de la construction de ce complexe sont exceptionnelles. "Cette terre se situe dans la banlieue sud, et elle fait partie de ce qu'on appelait jadis le bloc sécuritaire du Hezbollah.
Lors de la guerre de juillet, cette zone a été fortement bombardée. Les Israéliens ont détruit tous les bâtiments abritant ou non des sièges du Hezbollah. Le message des sionistes étaient de détruire la volonté, et le moral des habitants de cette région. Ils espéraient voir ces destructions dans les années à venir, mais les reconstructions des quartiers et des immeubles ont débuté au lendemain de la guerre et la société Waad a fini tout son projet de reconstruction. La semaine prochaine, la compagnie Waad livrera les derniers immeubles reconstruits aux propriétaires. Je prononcerai un discours en cette occasion et nous dirons ainsi au monde entier que c'est ici que nous menons une vraie vie et une vie digne".

Rappelant que l'ennemi a été vaincu dans cette guerre, il a indiqué que ce beau bâtiment montre aux Israéliens que nous avons bel et bien reconstruit des mosquées et immeubles plus beaux qu'auparavant.

Source: moqawama.org
Sayed Nasrallah: "La solution en Syrie est purement politique" 

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah s'est dit confiant que l'avenir de la nation arabe sera celui de la résistance et de la lutte contre les tyrans et les occupants. S'exprimant à l'occasion de l'inauguration du complexe de Sayeda Zeinab à Haret Hreik dans la banlieue Sud de Beyrouth, Sayed Nasrallah a indiqué que le choix de ce territoire pour y construire ce complexe religieux est symbolique, et vise entre autre à montrer à l'ennemi sioniste que la volonté de la vie chez le peuple de la résistance est plus forte que les bombardements. Il a par ailleurs affirmé que le sang qui coule en Palestine est la garantie de la survie de la cause palestinienne, ajoutant que la nation pourra facilement vaincre l'occupation sioniste si elle passe à l'acte. sur la Syrie, le numéro 1 de la résistance libanaise a réitéré que seule une solution politique est valable dans ce pays, appelant certains dirigeants libanais à revoir leurs positions sur cette affaire. Sur la situation à Bahreïn, Sayed Nasrallah a condamné le silence arabe face au meurtre quotidien du peuple pacifique dans ce pays.

Voici les idées principales du discours de Sayed Hassan Nasrallah: 

Chers oulémas, chers députés, chers frères et sœurs, je salue votre présence en cette occasion et je vous félicite pour l'occasion de l'anniversaire de Sayeda Zeinab, une femme de la descendance du Prophète, le Messager du Dieu, et la fille du prince des croyants l'Imam Ali ben Abi Taleb. J'implore Dieu en cette occasion de nous permette de suivre le même chemin et avoir les mêmes objectifs que cette famille bénie.
Aujourd'hui, nous inaugurons ce complexe béni qui regroupe une mosquée et d'autres installations, et qui porte le nom de Sayeda Zeinab. Nous remercions surtout l'un de nos frères qui fut le donateur principal pour la construction de cette mosquée. Il n'a pas voulu qu'on annonce publiquement son nom.
Je voudrais parler au début de cette occasion, de ce complexe, et d'aborder ensuite certaines questions politiques. S'agissant de ce complexe, nous considérons que la construction des mosquées, la prière et les rencontres dans les mosquées sont d'une grande importance, et Dieu y a insisté dans son Livre Sacré. Toutes les sectes islamiques croient à ceci. Prier, réciter le Coran, et marcher à pied vers les mosquées revêtent d'une importance majeure en Islam. Le prophète considère même que le voisin de la mosquée ne doit prier que dans la mosquée. Cette question est essentielle pour nous, et de nombreux versets et hadiths en parlent. J'en cite: "Ne peupleront les mosquées d'Allah que ceux qui croient en Allah et au Jour dernier, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat et ne craignent qu'Allah. Il se peut que ceux- là soient du nombre des bien-guidés".
Toutefois, les circonstances de la construction de ce complexe sont exceptionnelles. Cette partie de terre se situe dans la banlieue sud, elle fait partie du territoire qu'on appelait jadis le bloc sécuritaire du Hezbollah.
Lors de la guerre de juillet, cette zone a été fortement bombardée et c'était prémédité. Les Israéliens ont détruit tous les bâtiments abritant des sièges du Hezbollah, mais d'autres bâtiments ne comprenaient que des unités résidentielles. Ils avaient pour objectif de détruire la vie, la volonté, et le moral des habitants de cette région. Ils voulaient faire payer cher à ces gens. Tel était le message israélien. Certains bâtiments ont été bombardés à plusieurs reprises. Le message était politique, moral et psychologique. L'ennemi espérait en effet que ces destructions durent des années et des années, vu la situation politique au Liban. Mais notre réponse fut claire dès le premier jour de la fin de la guerre: les reconstructions des quartiers et des immeubles ont débuté au lendemain de la guerre via la compagnie Waad. Quand nous avons pris la décision de construire ce complexe, nous avons voulu que sa construction prenne le plus de temps pour que personne ne dise que le Hezbollah donne la priorité à la construction du complexe et qu'il laisse de côté les immeubles résidentiels. La semaine prochaine, la compagnie Waad livrera les derniers immeubles reconstruits aux habitants sinistrés de la guerre. Je prononcerai un discours en cette occasion et nous dirons ainsi au monde entier que c'est ici que nous menons une vraie vie et une vie digne.
L'ennemi a été vaincu dans cette guerre, alors que nous avons triomphé. Nous avons remercié pleinement Dieu et selon les versets coraniques, nous devons face à cette grâce qui est celle  de la victoire, glorifier Dieu en effectuant la prière. Parmi ces versets : "Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués de se défendre - parce que vraiment ils sont lésés; et Allah est certes Capable de les secourir".
Donc, la mesure normale à prendre est de construire un lieu pour la prière. Telle est le symbolisme de cette mosquée exceptionnelle. Elle porte le message de l'adoration et de la gratitude envers Dieu. Ils ont voulu nous rayer de la carte lors de la guerre de juillet. Et nous disons à travers ce complexe: telle est notre vie, telles sont nos valeurs. Nous avons donné à cette mosquée le nom de Sayeda Zeinab qui a aussi une signification symbolique: la persévérance sur le chemin du Vrai, l'attachement au Vrai, l'endurance face aux souffrances, la croyance en Dieu, le mépris des tyrans. Le nom de Sayeda Zeinab est synonyme de vie, de défi, d'espoir. Nous leur disons à  travers notre adoration: nous resterons ici mais inchallah vous êtes sur la voie de la disparition. L'avenir sera décisif à cet égard entre nous et les sionistes.
Passons au ce sujet de la journée de la terre, qui est l'une des journées de la Palestine et d'alQods. Comme à l'accoutumée, nos frères palestiniens en Palestine ou dans la diaspora manifestent en ce jour avec de nombreux partisans et sympathisants pour exprimer leur attachement au Vrai, à la terre, aux lieux saints. Que veulent les occupants et derrière eux les comploteurs et les tyrans de cette nation et des palestiniens?  Ils veulent que la Palestine soit jetée aux oubliettes, qu'elle ne reste plus une cause primordiale, que ses habitants se désespèrent, qu'ils ne pensent plus à y retourner, et qu'ils se contentent des miettes israéliennes. Aujourd'hui encore, on vient d'annoncer qu'il y a aura plus de confiscations de terres en Cisjordanie.
Ils veulent que nous capitulions mais ceci n'aura pas lieu. Nous luttons à tous les plans, médiatique, politique, social mais aussi à travers la résistance, les sacrifices des détenus, les souffrances des gens assiégés. Ce sang qui coule a permis la survie à cette cause et toutes les tentatives de liquider la question palestinienne ont échoué bien qu'ils aient versé des milliards de dollars. Aujourd'hui, les Palestiniens expriment cet attachement à leur patrie, à leur terre et à leur cause.
Une fois de plus donc, la cause palestinienne frappe à la porte de tous les Arabes et les musulmans, la nation doit assumer ses responsabilités envers elle. Les peuples, les élites, on est tous responsable. Mais malheureusement, cette nation n'assume pas ses responsabilités. Pourtant elle est capable de réaliser facilement la victoire. L'imam Khomeiny avait dit pour simplifier les choses: si chaque musulman des 1 milliard verse un sceau d'eau sur la Palestine, on fera noyer Israël. On n'a pas besoin d'armes nucléaires, ni d'avions américains pour le faire. La preuve en est les événements qui ont eu lieu effectivement sur le terrain. Quelques Libanais et Palestiniens, avec le soutien limité de quelques pays comme l'Iran et la Syrie, ont réalisé une grande victoire au Liban et à Gaza. Nous parlons ici d'un petit groupe d'arabes.
Je m'exprime au lendemain du sommet arabe à Bagdad, chaque heure qui s'écoule et la Palestine sous occupation, les dirigeants arabes et en second lieu leurs armées et les peuples seront interrogés le jour du jugement dernier sur les raisons de leur laxisme. Toutefois, on est certain que l'avenir des peuples arabes est celui de la résistance. Ce n'est qu'une affaire de temps.
Sur la situation en Syrie, tout le monde porte son attention sur ce pays. Hier seulement il y a eu le sommet du BRICS, de la ligue arabe ainsi qu'un sommet irano-turc. Les événements en Syrie auront des répercussions décisives sur la région.
1-    L'intervention étrangère en Syrie constituait un vrai danger ces derniers mois.  En ce moment, nous pouvons dire que cette affaire a été tranchée. Le risque des interventions étrangères dans la région n'existe plus.
2-    L'envoi de troupes arabes en Syrie n'est plus discutable, même au sommet arabe.
3-    L'armement de l'opposition en Syrie est devenu du passé.
4-    Le renversement du régime par la force a également échoué.
En effet, la communauté internationale a changé ses positions à l'ombre de la situation sur le terrain. Tout ce qu'ils ont fait sur le terrain n'a eu aucun effet.
Il faut qu'il y ait une solution politique en Syrie. D'aucuns ont mis comme condition à toute solution politique la chute du régime syrien. Toutefois, tous les sommets qui ont été tenus n'ont plus appelé à la chute du régime syrien vu les développements sur le terrain.
On parle aujourd'hui d'un dialogue entre le régime et l'opposition, et c'est ce qu'on l'avait dit justement dès le début. On aurait épargné toute cette effusion de sang. Ce choix était disponible dès le début. La solution politique se base sur le dialogue entre le gouvernement et l'opposition, et le début de réformes sérieuses.
Si les pays de la région sont soucieux du peuple et de la stabilité en Syrie, la solution est claire: une solution politique basée sur le dialogue et les réformes. Celui qui était fidèle à la Syrie doit présenter son aide selon ses responsabilités pour permettre à ce pays de réinstaurer sa sécurité, autrement on est en train de servir les intérêts d'Israël et le chaos global dans la région. Fournir des aides en cessant les provocations médiatiques, en mettant fin aux tentatives de division, et en poussant toutes les parties à s'engager dans le dialogue.

Il est normal que la Syrie attire toute cette attention internationale, mais ce qui est anormal c'est que la cause de Bahreïn ne figure même pas à l'ordre du jour de la Ligue arabe. C'est une vraie tragédie qui a lieu à Bahreïn: Un peuple opprimé, des milliers manifestent dans les rues et sont tués tous les jours.
Il n'y a aucune différence entre le fait de mourir par les tirs de feu et les gaz toxiques. Ces gaz ne sont jamais utilisés dans les pays développés. Ils sont jetés sur les maisons, qui abritent des femmes, des vieux et des enfants confinés. Donc, c'est un meurtre prémédité.
Cette cause ne figure pas à l'ordre du jour de la ligue arabe. Il est interdit de reconnaitre la présence d'un problème à Bahreïn, parce que certains pays menacent ainsi de boycotter les réunions de cette ligue. Pourtant personne ne veut détruire le pays à  Bahreïn.
En tout cas, cette négligence ne portera pas atteinte à la volonté du peuple bahreïni pacifique, endurant, courageux et sincère. Dieu surement va les soutenir parce qu'ils respectent toutes les normes patriotiques et religieuses.
Concernant le Liban, je voudrai appeler certains politiciens qui attendent les résultats de la crise syrienne à revoir leurs évaluations. Il n'est pas nécessaire que certains partis au Liban perdent leur temps en misant sur de nouveaux changements en Syrie. Chacun a exprimé ses propres positions sur la situation en Syrie mais dans le cadre du maintien de la stabilité au Liban. On peut avoir des divergences de points de vue sur la Syrie tout en gardant le calme sur la scène libanaise. Cette réévaluation aura des résultats positifs sur le Liban à tous les plans.
S'agissant du gouvernement, nous considérons que la survie de ce dernier est dans l'intérêt du Liban, nous appelons toujours les parties au gouvernement à traiter les problèmes vitaux du pays et à répondre aux revendications du peuple. Nous appelons à que ce gouvernement soit sérieux. Nous tenons à ne pas critiquer souvent ce gouvernement puisque nous en faisons partie. L'intérêt du pays réside dans le maintien de ce gouvernement. Il faut travailler de concert pour combler les divergences et résoudre les problèmes sans provoquer des troubles. L'important est de parvenir à des résultats aux questions vitales. Sur l'électricité, l'important est que les Libanais jouissent de ce service.
Ce gouvernement renferme des positions distinctes et tout est relaté par les médias. Bon c'est excellent donc d'avoir un gouvernement démocratique dans le pays. Les ministres sont responsables des causes vitales dans le pays. Au Liban, les gouvernements changent selon la conjoncture politique et non selon le degré d'efficacité. Ce gouvernement ou tout autre gouvernement doivent assumer leurs responsabilités quel que soit leur sort. J'appelle les ministres, le chef d'Etat et tout le monde à faire plus d'efforts, à dialoguer pour parvenir à des résultats et subvenir aux besoins de la population parce que nous serons interrogés le jour du jugement dernier.
Du retour à cette mosquée, je voudrai dire à travers la beauté de cette construction et la décoration interne, je voudrais dire à l'ennemi que nous sommes capables de reconstruire des mosquées plus belles que celles qui existaient auparavant.

FIN

A Bagdad la Ligue arabe baisse le ton et sauve la face

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Changer son fusil d’épaule tout en s’efforçant de ne pas perdre la face, c’était le défi qui attendait la Ligue arabe réunie jeudi 29 mars en sommet à Bagdad : les dirigeants arabes ont donc exhorté le gouvernement syrien ET l’opposition à un « dialogue sérieux » . Comme le note l’AFP, à l’exception de la Tunisie « ennahdaïsée » , aucun des 21 pays représentés – pas même le Qatar et l’Arabie Séoudite – n’a appelé à un départ du président Bachar al-Assad, et tous ont rejeté l’idée d’une intervention militaire, quelle que soient ses couleurs, en Syrie. La déclaration finale du sommet proclame que la Ligue arabe est « en faveur de l’unité et la stabilité de la Syrie et contre toute intervention militaire ».
Par Louis Denghien, le 30 mars 2012

A Bagdad la Ligue arabe baisse le ton et sauve la face
Par Louis Denghien, le 30 mars 2012

A Bagdad, le drapeau syrien flottait, malgré l’absence de représentants de Damas : un geste irakien qui laisse bien augurer de la nouvelle présidence de la Ligue arabe
Changer son fusil d’épaule tout en s’efforçant de ne pas perdre la face, c’était le défi qui attendait la Ligue arabe réunie jeudi 29 mars en sommet à Bagdad : les dirigeants arabes ont donc exhorté le gouvernement syrien ET l’opposition à un « dialogue sérieux » . Comme le note l’AFP, à l’exception de la Tunisie « ennahdaïsée » , aucun  des 21 pays représentés – pas même le Qatar et l’Arabie Séoudite – n’a appelé à un départ du président Bachar al-Assad, et tous ont rejeté l’idée d’une intervention militaire, quelle que soient ses couleurs, en Syrie. La déclaration finale du sommet proclame que la Ligue arabe est « en faveur de l’unité et la stabilité de la Syrie et contre toute intervention militaire ».
Des résidus de « qatarisation »
Évidemment, la Ligue arabe ne pouvait se déjuger totalement par rapport à son attitude anti-Bachar récente : la déclaration condamne aussi « les violations des droits de l’homme contre les civils » et les dirigeants arabes considèrent que « le massacre de Bab Amr commis par les forces militaires et de sécurité syriennes comme des crimes contre l’humanité« , reprenant ainsi la terminologie du Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Navi Pillay. On peut penser qu’il s’agit là d’un lot de consolation pour le Qatar et l’Arabie Séoudite, mais les termes demeurent quand même pour le moins polémiques. Et injustes dans la mesure où le gouvernement syrien s’est efforcé, à Bab Amr, de faciliter l’évacuation des non combattants, et que ses forces ont pilonné et combattu, non pas des femmes et des enfants, mais des combattants utilisant la population comme un bouclier humain.
Pour le reste, les mots et les principes contenus dans la déclaration finale nous semblent sceller la défaite du Qatar et du CNS, autrement dit des radicaux qui ne sont vraiment plus, tant dans l’espace arabo-musulman que dans le reste du monde, les arbitres et les incontournables qu’ils pouvaient paraître être, ne serait-ce que deux mois plus tôt. C’est tellement vrai que Doha et Ryad avaient ostensiblement pris leur distance avec la sommet de Bagdad, n’ y envoyant que des subalternes et non les chefs de leur diplomatie. C’est aussi que ce sommet marquait symboliquement le début de la présidence irakienne de la Ligue arabe, après un an de leadership qatari. Et l’Irak n’a pas, c’est le moins qu’on puisse dire, le même regard sur la crise syrienne que l’émirat et le royaume wahhabites. La défaite de l’ASL et des groupes armés, encore meurtriers mais plus en situation de faire basculer le cours des événements, le double véto russe et chinois et aussi, il faut le souligner ici, la résistance de Bachar, de son régime et d’une majorité des Syriens ont eu raison, au bout d’une année terrible, de la formidable coalition géostratégique et médiatique qui pensait pouvoir casser la Syrie telle qu’elle est. Certes, l’axe occidental ne renoncera pas facilement à son rêve de « remodelage » du monde arabe et d’isolement de l’Iran, mais une phase s’est incontestablement achevée, sur la défaire des Clinton/Cameron/Juppé/Erdogan/Séoud/al-Thani.
La nouvelle approche irakienne

Le défi posé à Nouri al-Maliki : réintégrer la Syrie sans perdre le Qatar et l’Arabie Séoudite
Bachar al-Assad, justement, dans un message adressé jeudi aux dirigeants du groupe des BRICS à New Delhi, a rappelé à ses alliés que la Syrie a répondu favorablement au plan de paix arabe et à la mission de Kofi Annan et qu’elle « n’épargnera aucun effort » pour assurer le succès de celle-ci. Toutefois, précise Bachar, « pour faire réussir la mission d’Annan, il faut faire tarir les sources de terrorisme visant la Syrie et en provenance de pays qui ont annoncé avoir financé et armé les groupes terroristes« . Tout le monde aura reconnu le Qatar et l’Arabie Séoudite qui ont crié leur volonté d’armer – ou plutôt de continuer à armer – l’ASL et les divers groupes activistes encore à l’oeuvre en Syrie. Là encore, on notera qu’à l’occasion du sommet de Bagdad le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a fermement condamné cette position qataro-séoudienne : « D’après notre expérience en Irak, armer les deux camps en conflit va conduire à une guerre régionale et internationale par procuration en Syrie« . En outre, ajoute al-Maliki, une telle initiative « préparera le terrain pour une intervention armée étrangère en Syrie, ce qui porterait atteinte à la souveraineté d’un pays arabe frère« . Et certes, en tant qu’Irakien Nouri al-Maliki sait de quoi il parle. Son argumentation annonce sans doute l’approche du dossier syrien que l’Irak entend privilégier à la tête de la Ligue arabe : ne pas heurter de front les extrémistes pro-islamistes et pro-atlantistes que sont le Qatar et l’Arabie Séoudite, mais opposer à leurs menées les arguments de la modération, du réalisme et de l’indépendance arabe. C’est sans doute en effet, la meilleure façon de les marginaliser au sein du monde et de la Ligue arabes.
« Brillant second » des pétro-monarques, le président tunisien sous influence islamiste Moncef Marzouki  s’est singularisé à Bagdad par sa très vive condamnation du régime syrien – « on doit y mettre fin » -, demandant le départ de Bachar, mais son discours a dû sonner quelque peu déphasé, ou démodé. Toute la mission – et le pari – de la présidence irakienne sera de contenir ces maximalistes tout en réintégrant la Syrie, ce pays ayant fait savoir qu’elle ne se considérerait liée par aucune décision d’une organisation qui l’a suspendue l’automne dernier. Un test délicat pour l’Irak nouvellement libéré de ses faux-libérateurs américains et toujours ravagé par le terrorisme islamiste dont certains, au sein même de la Ligue arabe, encouragent l’implantation en Syrie.

http://tunisitri.wordpress.com/2012/03/30/a-bagdad-la-ligue-arabe-baisse-le-ton-et-sauve-la-face/

Discours de Sayed Nasrallah - 30 mars (vidéos)

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part 1



part 2



part 3



part 4


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Le festival de la Journée de la Terre au Liban (photos)
 
A l'occasion de la 63ème commémoration de la Journée de la terre, un rassemblement massif a été organisé dans la région d'Arnoun au sud Liban.
Le rassemblement a été marqué par une forte présence de militants étrangers : Environ 250 activistes ainsi que des délégations en provenance de 63 Etats ont également pris partie à la cérémonie.
Le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Qaouk, a prononcé une allocution au cours de laquelle il a assuré que l'entité sioniste n'a d'autre choix que de se soumettre à l'équation régionale la plus forte, celle de la résistance au Liban et en Palestine.
















Source : Alintiqad, Sud-Liban

PALESTINE LAND DAY



l'équipe de ce blog tient à remercier Sadok Pacha pour l'envoi de ces vidéos que nous apprécions. Le partage, dans le cadre de la Journée de la Terre en Palestine, prend une saveur de solidarité sans faille

29 mars 2012

« Bienvenue en Palestine » 2012
Appels à participation

mercredi 28 mars 2012 - 06h:04
PJN - Bienvenue en Palestine





Avec l’aide de la communauté internationale, nous atteindrons notre objectif de paix et de liberté, et ainsi, nous rétablirons les valeurs et les principes que nous partageons en tant qu’êtres humains. Nous croyons dans la résistance populaire mondiale en tant que méthode pour réussir à faire appliquer le droit international et les droits humains, surtout quand les gouvernements faillissent à agir. 
 
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Welcome to Palestine

Nous, organisations de la société civile palestinienne et défenseurs des droits humains et de la paix palestiniens appelons la communauté internationale à nous rejoindre du 15 au 21 avril pour construire la paix en Palestine et contester le siège israélien des territoires occupés. Plus de 1500 personnes de conscience venant de plus de 15 pays ont prévu de venir cette année pour la campagne Bienvenue en Palestine.
Pour la première campagne Bienvenue en Palestine, en décembre 2010, 100 personnes sont venues. Pour la seconde, en juillet 2011, des centaines ont acheté leur billet d’avion et tenté de monter à bord des avions direction la Palestine. Israël avait diffusé une « liste noire » de 342 participants, dont l’âge variait de 9 à 83 ans, pour qu’ils soient empêchés d’embarquer, provoquant d’énormes manifestations dans plusieurs aéroports internationaux. L’armée israélienne avait aussi transformé l’aéroport de Tel Aviv en camp militaire. Cent vingt femmes et hommes ont été arrêtés à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, puis emprisonnés pendant plusieurs jours alors qu’ils mettaient en avant leur droit à rencontrer les associations et familles palestiniennes.
Pourtant, il a résulté de cela énormément de positif. A la suite de plaintes en justice, de nombreuses compagnies aériennes d’Europe ont dû non seulement rembourser intégralement les billets, mais accepter également de ne pas renouveler ces incidents. En outre, le fait de porter ces faits à la connaissance du monde a permis de mettre en lumière comment Israël tente de refuser l’entrée des internationaux qui soutiennent, dans une démarche humanitaire et pacifique, les millions de Palestiniens qui vivent sous son occupation. Enfin, en dépit de tous les obstacles, de nombreux militants ont finalement pu participer aux activités organisées à travers les zones occupées tout au long de la semaine du 9 juillet 2011. La communauté internationale reconnaît le droit fondamental des Palestiniens à recevoir des visiteurs de l’étranger et soutient le droit de ses propres citoyens à venir en Palestine sans être harcelés. (voir http://www.righttoenter.ps/). Nous avons promis que là où Israël travaille à nous isoler, nous vous invitons à venir nous rejoindre, ouvertement et fièrement. Nous rejetons toutes tentatives de nous isoler et de nous réduire au silence. Nous avons ainsi des projets plus vastes pour défier le siège.
Avec l’aide de la communauté internationale, nous atteindrons notre objectif de paix et de liberté, et ainsi, nous rétablirons les valeurs et les principes que nous partageons en tant qu’êtres humains. Nous croyons dans la résistance populaire mondiale en tant que méthode pour réussir à faire appliquer le droit international et les droits humains, surtout quand les gouvernements faillissent à agir. Nous croyons que chacun d’entre nous est acteur de changement, et personne n’a le droit de refuser l’accès aux populations qui souffrent. Nous appelons plus encore d’internationaux à faire comme ces centaines qui ont déjà réservé leur billet et à venir nous aider à commencer la construction d’une école, à travailler avec des agriculteurs, à se joindre au combat pour ramener la paix avec la justice.
Le 26 mars 2012 - Palestine Justice Network - traduction


Voir aussi :

Bienvenue en Palestine 2012

« Nous, soussignés, soutenons l’appel de l’initiative Bienvenue en Palestine 2012 à toutes celles et ceux à travers le monde qui soutiennent les droits humains et nationaux des Palestiniens, pour venir, ouvertement, en Palestine à Pâques 2012.
Il n’existe pas d’autre moyen pour venir en Palestine que de passer par les check-points israéliens. Israël a transformé la Palestine en une prison géante, mais les prisonniers ont le droit de recevoir des visiteurs.
Bienvenue en Palestine 2012 est une nouvelle contestation de la politique d’Israël d’isolement de la Cisjordanie tandis que ses colons paramilitaires et son armée commettent des crimes violents contre une population palestinienne pratiquement sans défense.
Nous appelons les gouvernements à soutenir le droit des Palestiniens à recevoir des visiteurs et celui de leurs ressortissants à venir ouvertement en Palestine.
Les participants à Bienvenue en Palestine 2012 demandent à ce qu’on les laisse passer, sans entrave, à l’aéroport de Tel Aviv et poursuivre jusqu’en Cisjordanie pour y participer à un projet permettant à des enfants de profiter du droit à l’enseignement. »

Voir le programme ci-dessous.
Pour plus d’informations : http://bienvenuepalestine.com/
ou par courriel :
-  France :contact@BienvenuePalestine.com (français et anglais)

-  Royaume-Uni : uk@bienvenuepalestine.com (anglais)

-  Belgique : bienvenuepalestine.wallonie.be@gmail.com (français et anglais)
Signataires :
Desmond TUTU (Afrique du Sud, archevêque, prix Nobel de la Paix pour sa lutte contre l’apartheid)
Ronnie KASRILS (Afrique du Sud, ancien membre du Congrès National Africain)
Noam CHOMSKY (Etats-Unis, auteur, linguiste, philosophe)
Tony BENN (Grande-Bretagne, ancien ministre socialiste)
John PILGER (Australie, journaliste et cinéaste)
Nawal Al SADAAWI (Egypte, auteur, féministe)
Nurit PELED ELHANAN (Israël, professeur, militante pour la paix)
Sam BAHOUR (Palestine, Campagne « Droit d’entrer »)
Jonathan COOK (Grande-Bretagne, journaliste indépendant vivant à Nazareth)
Vauro SENESI (Italie, dessinateur et auteur)
AbdelFattah ABU SROUR (Palestine, directeur du centre culturel Al-Rowwad, camp de réfugiés d’Aïda à Bethléem)
Xavier RENOU (France, fondateur et porte-parole des « Désobéissants »)
Jean ZIEGLER (Vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies)
Rabbin Lynn GOTTLIEB (Shomer Shalom - réseau juif pour la non-violence)
Nicole KIIEL-NIELSEN (Députée européenne)
Mrg Jacques GAILLOT (Evêque de Parténia)
Odile TOBNER (Auteur de « Du racisme Français »)
Jean-Claude AMARA (Droits Devant)
René BALME (Maire de Grigny - Rhône)
Paul ARIES (Directeur du Sarkophage)
Pr Christophe OBERLIN (Chirurgien, Responsable de missions chirurgicales à Gaza - auteur de Chroniques de Gaza)
Djamila SONZOGNI (Conseillère régionale EELV alsace)
Frank VERCRUYSSEN (Belgique - acteur de cinéma)
Pr Eric DAVID (Président du centre de droit international de l’ULB)
Jacob COHEN, (écrivain)
David CRONIN (journaliste et auteur - Belgique)
Ludo DE BRABANDER (VZW Vrede)
Philippe POURBAIX (Artistes contre le Mur)
Mary HUGUES-THOMSON (Femmes en Noir - Los Angeles)
Susan ABULHAWA (Auteure palestinienne, notamment du roman Les Matins de Jénine)
Franklin LAMB, (auteur, journaliste)
Mazin QUMSIYEH (Réseau international pour la Justice en Palestine - auteur de Résistance populaire en Palestine)
Bruce KATZ (PAJU : Palestiniens et Juifs Unis - Canada)
China MIEVILLE (Ecrivain, auteur de livres de science-fiction)
Manuel HASSASSIAN (Ambassadeur de la Palestine pour le Royaume-Uni)
Alex ZANOTELLI (Missionnaire combonien, fondateur du réseau de Lilliput, écrivain)
Margherita HACK (Italie - Professeur émérite d’astrophysique, essayiste et écrivain)
Nicolas WADIMOFF (Suisse, réalisateur de Aisheen)
Ali ABUMINAH (auteur - USA) Mustafa BARGHOUTI (Initiative palestinienne - Palestine)
Jacques NENO (Coordinateur national de l’association palestinienne EJE, "les Enfants, le Jeu et l’Éducation)
George N. RISHMAWI (militant de la non-violence pour la paix, à Beit Sahour en Cisjordanie)
Le 19 octobre 2011 - Palestine Justice Network - traduction
(JPG)
(Dessin de Carlos Latuff)

Les associations palestiniennes nous attendent !

18 mars 2012
La mobilisation pour l’accueil et le soutien à la mission internationale « Bienvenue en Palestine », s’amplifie en Palestine à quelques semaines du départ. Ci-dessous la liste de nouvelles associations qui nous attendent et qui ont préparé pour notre séjour un programme très intéressant, que nous publierons ces jours-ci.
Et de nombreux comités populaires dans différents villages et villes.
Ainsi que le soutien officiel du gouvernorat de Bethléem, où nous serons accueillis dès notre arrivée le dimanche 15 avril prochain.

Le programme détaillé

21 mars 2012
Ci-dessous les précisions des associations palestiniennes qui nous invitent, concernant la semaine consacrée à la mission « Bienvenue en Palestine ».
-  Dimanche 15 avril : arrivée et accueil à Bethléem, sur la place de la Nativité
-  A partir de lundi : construction de l’école pour tous les volontaires qui peuvent y contribuer et participation à la rénovation de l’école maternelle « le Petit Prince » à Bethleem.
Les électriciens sont particulièrement bienvenus, ainsi que tous ceux qui peuvent s’occuper des travaux de peinture.
Comme nous serons plus d’un millier de participants en provenance de nombreux pays et que tous ne peuvent participer au lancement de la construction de l’école internationale de Beit Jala et à la rénovation de l’école maternelle, il est également souhaité que des participants à la mission :
-  contribuent à réparer les puits endommagés dans la région de Béthléem (campement sur place pendant 3 à 4 jours pour une trentaine de volontaires)
-  Le centre culturel Al-Rowwad dans le camp de réfugiés de Aïda à Bethléem aimerait par ailleurs la participation d’une centaine de volontaires pour construire un musée sur l’histoire des réfugiés palestiniens.
-  Le comité de Beit Ommar propose pour sa part à une cinquantaine de volontaires de planter des arbres dans le village.
Activités annexes facultatives et à la carte pour les volontaires de tous les pays, et notamment ceux qui ne sont jamais venus en Palestine :
-  Lundi 16 avril : Visite de la Vallée du Jourdain organisée par Awad Abu Swai & Mubarak Zawahra
-  Mardi 17 avril : Visite d’Hébron organisée par Mousa Abu Maria
-  Mercredi 18 avril : Journée à Bethléem, organisée par AbdelFattah Abu Srour et Jacques Neno, comprenant un séminaire à l’Université de Bethléem sur le thème « Comment faire cesser l’occupation ? », ainsi qu’une soirée festive pour tous.
-  Jeudi 19 avril : Visite de Jérusalem, organisée par Lubna Masarwa & Najwa Alsilwadi
-  Vendredi 20 avril : Visite de Ramallah organisée par Nariman Tamimi & Iyad Bornat

Il est encore possible de s’inscrire pour participer à cette mission internationale, en écrivant à : contact@bienvenuepalestine.com
Bienvenue en Palestine - Palestine Justice Network - traductions : Info-Palestine.net/JPP




Lettre ouverte رسالة مفتوحة للمنصف المرزوقي au Président Merzouki

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أحمد المناعي يوجه رسالة مفتوحة للمنصف المرزوقي

أدعوك للقطع مع أحلام رعاة البقر ورعاة الإبل

-التونسية

- محمد بوغلاّب

تنفرد التونسية بنشر رسالة كتبها الدكتور أحمد المناعي عضو بعثة المراقبين العرب إلى سوريا موجهة إلى رئيس الدولة المؤقت محمد المنصف المرزوقي يدعوه فيها إلى مقاطعة قمة أصدقاء الشعب السوري التي ستنعقد باسطنبول التركية يوم 1 أفريل القادم


أحمد المناعي يوجه رسالة مفتوحة

للمنصف المرزوقي

 

أدعوك للقطع مع أحلام رعاة البقر ورعاة الإبل ….


-التونسية- محمد بوغلاّب

تنفرد التونسية بنشر  رسالة كتبها الدكتور أحمد المناعي عضو بعثة المراقبين العرب إلى سوريا موجهة إلى رئيس الدولة المؤقت محمد المنصف المرزوقي يدعوه فيها إلى مقاطعة قمة أصدقاء الشعب السوري التي ستنعقد باسطنبول التركية يوم 1 أفريل القادم.

والدكتور المناعي هو رئيس المعهد التونسي للعلاقات الدولية  ومستشار محكمة بروكسال للعراق التي أنشئت سنة 2003 ورئيسها الشرفي هو مهاتير محمد رئيس الوزراء الماليزي السابق ، وقد قضى الدكتور أحمد المناعي  ثمانية عشر عاما في المنفى(1991-2008) وتعرض لثلاث محاولات إغتيال ، وقد أصدر سنة 1995 كتاب”الحديقة السرية لبن علي” كشف فيه الوجه القذر لمنظومة الاستبداد .

وفي ما يلي، نص الرسالة

 

السلام و التحية اللائقين بالمقام


قبل الخوض في موضوع الرسالة, يقتضي الصدق أن أصارحك بأني لم انتخبك ولم أنتخب أحد مرشحي حزبك لأني أعرفك منذ 32 سنة كما أني لم أنتخب أحدا من مرشحي حزبي الأغلبية الآخرين لأني أعرف زعماءهما من44 سنة في خصوص الأول و من 25 سنة في خصوص الثاني، ولكنك الرئيس المؤقت الشرعي المنتخب من مجلس تأسيسي شرعي، ولكوني أحترم الشرعية فإني أحترمك بصفتك تلك. و قد فكرت جديا في تهنئتك بانتخابك غير أني أقلعت عن ذلك نظرا إلى الأثر العميق الذي تركته في نفسي صورتك وأنت تهتف مع بعض الشبان الليبيين لمقتل العقيد معمر القذافي رحمه الله و التمثيل بجثته.

سيدي الرئيس ،

أكتب لك بخصوص الموقف التونسي من سورية, الذي تميز بالخروج عما عهدنا من الدبلوماسية التونسية منذ الاستقلال، فقد سبقت تونس غيرها من البلدان العربية في التصويت علي تعليق عضوية سوريا في الجامعة العربية وهي أحد الأعضاء السبعة المؤسسين للجامعة العربية سنة 1945، كما سبقت تونس غيرها في طرد السفير السوري الغائب ثم في دعوة السفير التونسي من دمشق و قطع العلاقات الدبلوماسية بين البلدين وقد تم كل ذلك بارتجال فاجأ حتى السفير التونسي في دمشق.

 سيدي الرئيس،

في مبادرة فريدة في تاريخ الجامعة العربية، صادق مجلس وزراء الخارجية العرب على مبادرة تخص سوريا لغاية مساعدة هذا البلد الشقيق على حل أزمته السياسية،  وقد اقتضت هذه المبادرة إرسال بعثة من المراقبين العرب للاطلاع على حقيقة الأمور ورفع تقرير في هذا الشأن للجنة الخاصة بسوريا في الجامعة العربية، وقد تم ذلك وأنجز المراقبون العرب ما أنيط بعهدتهم وحرّروا تقريرا موضوعيا, مهنيا وأمينا  تقدم به رئيس البعثة إلى مجلس الجامعة بتاريخ 17 جانفي 2012. وقد انتهى التقرير فيما انتهي إليه, إلى أنّ السلطات الأمنية والعسكرية السورية لم تكن تلجأ إلي إطلاق النار إلا للرد على المسلحين والدفاع عن النفس، ولعل هذا هو الذي أغاض بعض الدول المستعجلة في تدمير سوريا ودفعها إلى دفن التقرير والإسراع برفع القضية إلى مجلس الأمن أملا في أن يشرّع الأخير لما شرّع له سابقا في شأن ليبيا، غير أنّ هذا المسعى فشل فشلا ذريعا كما تعلمون.

  وفي يوم24  فيفري 2012، احتضنت تونس ندوة لما سمي بأصدقاء سوريا  ولا أحد يعتقد أن بلدا واحدا ممن حضر ممثلوها هذه الندوة يستحق هذا النعت،  فقد كان من هذه البلدان من سلّح الإرهابيين وفيهم من درّبهم وفيهم من موّلهم وفيهم من وفّر لهم الدعامة الإعلامية وفيهم أيضا من انتدبهم من الشرق والغرب، وكلهم اجتمعوا على تدمير سوريا والسعي إلى تفكيك دولتها. 

و قد حضر الندوة أيضا ما يسمى بالمجلس الوطني السوري وهو مجلس اختارت قيادته وأعضاءه المخابرات الغربية والعربية، وهي التي تحرك رأسه وأعضاءه، وهي التي تملي عليه برامجه ومخططاته، وهي التي تغدق عليه المال بسخاء ما دام يطالب بما تطالب به هي أي التدخل العسكري.

و في نفس اليوم، وبالموازاة مع ندوة السياسيين، احتضنت تونس ندوة القيادات الاستخبارية لدول عربية وغربية لبحث خطط غزو سوريا وتفكيك دولتها وتشريد شعبها، وإنّ ما صرّحتَ به يومها من أنّ تونس ترفض التدخل العسكري في سوريا كان موقفا سليما، لكنك تعلم جيدا أنّ القوى الكبرى لن تستشيرك ولن تعبأ بموقف تونس إذا ما هي قررت التدخل العسكري.

سيدي الرئيس

إذا كان لا بد لتونس أن تتدخل في الشأن الداخلي السوري، وهو أمر مرفوض حسب مبادئ الأمم المتحدة والجامعة العربية، وإذا كان لابد لها أن تؤيد المعارضة السورية،  فلماذا لم تؤيد الطرف المعارض الوطني الذي يرفض التدخل الأجنبي مثلك ومثل تونس التي تمثّلها إضافة إلى أنّ هذا الطرف الوطني الرافض للتدخل الأجنبي هو الأكثر تمثيلا في الداخل و ليس له في الخارج إلا ناطق  رسمي هو هيثم منّاع أنت تعرفه مثلما أعرفه وسبق له أن قدّم لك خدمات كثيرة أهمها أنّه عيّنك رئيسا للجنة العربية لحقوق الإنسان يوم أسسها في جانفي 1998 في باريس إضافة إلى تولّيه الدفاع عنك طوال عقدين من الزمن.

سيدي الرئيس

في يوم 11/2/2012 حدث اشتباك مسلح بين قوات الأمن التونسي ومجموعة مسلحة أسرع وزير الداخلية بالتصريح بانتمائها للقاعدة وأسرع وزير الدفاع الوطني بطلب المساعدة الأمريكية لحماية حدودنا الوطنية.

إنّ من حقّ بل من واجب كل دولة ديمقراطية أو دكتاتورية أن تحفظ أمن مواطنيها وسلامة الوطن، ولعلك تذكر الخلاف حول هذا الموضوع الذي قطع بيني وبينك  حبل الود في الندوة التي نظمها هيثم منّاع بالذات في باريس سنة 2004.

وإذا كان اشتباك مع مجموعة من 20 شخصا بأسلحة خفيفة قد برّر الموقف  التونسي فماذا تُرى الحكومة السورية أن تفعل وهي تجابه عشرات المجموعات من القاعدة مسلحوها بالآلاف وأسلحتها من أرقى ما صنعت الترسانة الغربية  يساندهم تحريض ديني وإعلامي منذ أكثر من سنة.

سيدي الرئيس

لقد حسم الجيش العربي السوري أمر المسلحين على الأرض وحسمت القيادة السياسية وحلفاءها أمر الحرب الدبلوماسية وقضت سوريا شوطا بعيدا في الإصلاحات السياسية، وتراجعت العدوانية لأغلب البلدان الاستعمارية وبدأت مع مهمة كوفي عنان جولة من المفاوضات قد تستمر حتى آخر السنة لكنها ستكون مفاوضات مع الحكومة السورية وليس من وراء ظهرها، وستكون مفاوضات بين الكبار ولن يكون للصغار بمن فيهم إمارة قطر العظمى أي دور فيها.

لكل هذه الاعتبارات، أدعوك سيدي الرئيس أن تجنب تونس المضيّ في الخط الذي سارت فيه مكرهة وأن تقاطعوا ندوة اسطنبول التي ستنعقد في أول الشهر المقبل حيث ستكون ندوة الوداع للأحلام والأوهام التي سيطرت على أذهان رعاة البقر والبعض من رعاة الإبل، ويكفي تونس أن تكون قد ساهمت رغم أنفها في احتلال ليبيا.

و تقبلوا سيدي الرئيس فائق الاحترام والتقدير.

   أحمد المناعي

عضو بعثة المراقبين العرب إلى سوريا

Martyrs of Palestinian Prisoners' Movement 1967 - 2010


Since 1967; 198 Palestinian political prisoners have been killed by the IOF while in detention;

70 as a result of torture at the hands of Israeli Shabak and Israeli Prison Authority (IPA), 71 killed in cold blood after being arrested, 50 as a result of medical negligence by the IPA and 7 being shot dead inside prisons by the Israeli prison authorities.

-

1Ahmad Mohammad Salamah Al-Neweri, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 08.06.1967 after arrest

2 Khalil Kamil Husein Syam, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 08.06.1967 after arrest

3 Zaki Hashim Mohammad Syam, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 08.06.1967 after arrest

4 Yousif Al-Jabali, from Nablus, killed on 04.01.1968 as a result of torture in Nablus prison

5 Khalil Salamah Qreinat Al-Rashaideh, from Bethlehem, killed on 28.04.1968 due to medical negligence

6 Mustafa Mohammad Hafith Harb, from Gaza, killed on 02.07.1968 due to torture

7 Fathi Abdel Fattah Al-Natsheh, from Hebron, killed on 28.07.1968 due to torture in Sarfand prison

8Younis Mubarak Hussein Abu Sbeitan, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 11.10.1968 due to torture in Sarfand prison

9 Qasem Ahmad Al-Ja’bari, from Hebron, killed on 27.05.1969 after being thrown from a military helicopter after his arrest

10 Qasem Abdallah Abu 'Aker, from Beit Hanina, Jerusalem, killed on 23.03.1969 due to torture in Jerusalem detention centre

11 Ahmad Msalam Abu 'Amerah, from Gaza, killed on 15.08.1969 due to torture in Gaza prison

12 Mohammad Khreizat, from South Lebanon, killed on 14.10.1969 was executed 2 days after his arrest

13 Qasem Abu Khadra, from Akka, killed on 04.11.1969 due to torture

14 Awn Said Hussein Al-'Ar’er, from Gaza, killed on 10.03.1970 due to torture in Majdal prison

15 Ahmad Khamis Ahmad Abu Dayyah, from Jabalia RC, Gaza, killed on 30.03.1970 executed upon arrest

16 Yousif Mohammad Mustafa I’seleh, from Jabalia RC, Gaza, killed on 30.03.1970 executed upon arrest

17 Ahmad 'Afaneh, from Jabalia RC, Gaza, killed on 30.03.1970 executed upon arrest

18 Abdel Qader Jabir Ahmad Abu Al-Fahim, from Jabalia, Gaza, killed on 11.05.1970 due to medical negligence after his participation in Askalan hunger strike

19 Haris Ali Abu Hayyeh, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 21.07.1970 executed after arrest

20 Othman Badawi Othman Al-Bahsh, from Nablus, killed on 28.08.1970 due torture in Nablus prison

21 Ali Ibrahim Ahmad Abu Sultan, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 01.10.1970, executed after arrest

22 Samih Said Abu Hasaballah, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 12.10.1970, executed after arrest

23 Deib Mousa Nasif Shtayyeh, from Salfit, killed on 25.10.1970 due to torture

24Hashim Ibrahim Hashim Karim, from Ash-Shati’ RC, Gaza, killed on 24.12.1970, due to torture in Ramleh prison

25 Salim Al-Haj Mahmoud Hasan Safi, from Dura, Hebron, killed on 06.01.1971 due to torture in Hebron prison

26 Mustafa Mohammad I’qel Al-Darabee’, from Dura, Hebron, killed on 22.02.1971 due to torture in Beir Al-Sabi’ prison

27 Muhyi Al-Din Sleiman Al-'Uri, from Ramallah, killed on 02.03.1971 due to torture in Ramallah prison

28 Al-Haj Ramadan 'Ashour Al-Banna, from Jerusalem, killed on 18.06.1971 due to medical negligence in Ramleh prison

29 Mohammad Hassan Mahmoud Wishah, from Bureij RC, Gaza, killed on 01.09.1971 due to torture in Gaza prison

30 Hasan Ibrahim Mahmoud Abu Rukba, from Jabalia RC, Gaza, killed on 21.09.1971 executed upon arrest

31 Hasan As-Sawarkeh, from Al-'Arish, killed on 27.03.1972 due to tortur in Askalan prison

32 Isa Mutlaq Abdel Hamid, from Qabalan, killed on 09.06.1972 due to torture

33 Mustafa Al-Awawdeh, from Hebron, killed on 27.07.1972 due to torture in Hebron prison

34 Nasr-AlDin Fahmi Mohammad Al-Shakhshir, from Nablus, killed on 02.05.1973 due to torture in Askalan prison

35 Farez Husni As’ad Tashtoush, from Nablus, killed on 27.09.1973 due to torture in Nablus prison

36 Omar Shalabi, from Syria, killed on 22.10.1973 due to torture in Askalan prison

37 Salim Mohammad Mustafa Abu Sitta, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.10.1974 due to torture in Gaza prison

38 Omar Ahmad Awad-Allah, from Jabalia RC, Gaza, killed on 20.01.1975 due to medical negligence in Askalan prison

39 Jamil Diab Ali Barakat, from Rafah, Gaza, killed on 25.10.1975 due to torture

40 Fouad Mohammad Salameh Hmeid, from Jabalia RC, Gaza, killed on 19.01.1976 due to torture in Ashqelon prison

41 Ahmad Deeb Ahmad Dahdoul, from Salfit, killed on 21.03.1976 due to torture

42 Mohammad Yousif Al-Khawaja, from Nilin, Ramallah, killed on 02.06.1976 due to torture & executed in Ramallah prison

43 Omran Ridwan Qrei’ Abu Khalaf, from Hebron, killed on 05.06.1976 due to medical negligence in Hebron prison

44 Khadir Isa Nimir Hilani, from Ramallah, killed on 14.06.1976 executed in Nablus prison

45 'Ajaj Yasin Jabir 'Alawneh, from Jab’, killed on 16.10.1976 due to medical negligence in Jenin prison

46 Nassar Sweilem Al-Hweitat, from Jordan, killed on 02.08.1977 due to medical negligence in Ramleh prison

47 Farid Hafith Ghannam, from Jab’, killed on 28.05.1978 due to medical negligence in Nablus prison

48 Yousif Ahmad Hasan Karim, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.07.1978 due to torture in Gaza prison

49 Nasir Al-Heb, from Syria, killed on 16.07.1978 due to torture in Ramleh prison

50 Said Abu Sitteh, from Khan Younis, Gaza, killed on 18.01.1979 due to torture in Gaza prison

51 Idris Ibrahim Mohammad Nofal, from Gaza, killed on 21.08.1979 due to medical negligence in Gaza prison

52 Rasim Mohammad Halaweh, from Jabalia, Gaza, killed on 20.07.1980 due to medical negligence during Nafha hunger strike

53 Ali Shihadeh Mohammad Al-Ja’fari, from Dheisheh RC, Bethlehem, killed on 20.07.1980 due to medical negligence during Nafha hunger strike

54 Anis Mahmoud Dawleh, from Qalqilia, killed on 31.08.1980 due to medical negligence in Ashqelon prison

55 Faiz Abdel Fattah Mohammad Al-Tarayrah, from Bani N’em, Hebron, killed on 25.01.1981 due to torture

56 Salah Mohammad Ali Abbas, from Iraq, killed on 29.09.1981 due to medical negligence in Ashqelon prison

57 Ali Ibrahim Al-Shatrit, from Halhoul, Hebron, killed on 17.10.1981 due to medical negligence in Ashqelon prison

58 Salameh Mohammad Sleiman Al-Hasouni, from Si’eer, Hebron, killed on 22.11.1981 due to torture

59 Salim Ahmad Yahia Abu Sbeih, from Hebron, killed on 07.04.1982 due to medical negligence in Jneid prison

60 Yacoub Mohammad Dababeesh, from Gaza, killed on 28.10.1982 due to torture in Ashqelon prison

61 Hamzah Omar Othman Abu Sh’eb, from Jama’een, killed on 25.02.1983 due to torture in Tulkarem prison

62 Michael Lazaro, from Greece, killed on 12.03.1983 due to medical negligence in Ramleh prison

63 Khalil Ibrahim Abu Khadijah, from Ramallah, killed on 05.04.1983 due to torture in Ramallah prison

64 Ishaq Mousa Al-Maragha, from Silwan, Jerusalem, killed on 16.11.1983 due to medical negligence in Beir As-Sabi’ prison

65 Bilal Jamil Hamdan Al-Najjar Al-Burini, from Burin, Nablus, killed on 28.03.1984 executed after arrest

66 Jamal Mahmoud Qabalan, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.04.1984 executed after arrest

67 Mohammad Abu Jami’, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.04.1984 executed after arrest

68 Mahmoud Arabi Freitikh, from Nablus, killed on 16.04.1985 due to torture in Jneid prison

69 Mahmoud Salim Rabah Najajrah, from Nahhalen, Bethlehem, killed on 23.09.1985 due to medical negligence

70 Ghassan Ishaq Yousif Al-Lahham, from Dheisheh RC, Bethlehem, killed on 02.10.1985 due to torture in Ramleh prison

71 Tariq Al-Hindi, from Jerusalem, killed on 02.02.1986 due to torture in Ashqelon prison

72 Tariq Yasin Hashim Al-Hammouri, from Hebron, killed on 03.04.1987 due to torture in Jneid prison

73 Awwad Abdel Salam Hamdan, from Tulkarim, killed on 22.07.1987 due to torture

74 Khadir Ilyas Fouad At-Tarazi, from Gaza, killed on 09.02.1988 due to torture

75 Qandil Kamil Abdel Rahman 'Ilwan, from Jabalia, Gaza, killed on 24.02.1988 due to medical negligence in Ashqelon prison

76 Ibrahim Mahmoud Al-Ra’i, from Qalqilia, killed on 11.04.1988 tortured & executed in Ramleh prison

77 Iyad Mohammad 'Aqil, from Bureij RC, Gaza, killed on 02.08.1988 due to torture

78 Nabil Mustafa Jamil Ibdah, from Beit Hanina, Jerusalem, killed on 10.08.1988 due to torture in Maskubiyyeh prison

79 Hani Deib Salim Ash-Shami, from Jabalia RC, Gaza, killed on 11.08.1988 due to torture

80 Ata Yousif Ahmad Ayyad, from Thahriyyeh, Hebron, killed on 14.08.1988 due to medical negligence

81 As’ad Jabra Zaki Ash-Shawwa, from Gaza, killed on 16.08.1988, executed in Ansar

82 Bassam Ibrahim Ali Al-Samoudi, from Yamoun, killed on 16.08.1988, executed in Ansar

83 Mohammad Mousa Mohammad Hammad, from Silwad, Ramallah, killed on 24.08.1988 due to medical negligence in Kfar Yona prison

84 Abdel Min’im Abdallah Hasan Kolk, from Khan Younis, Gaza, killed on 14.10.1988 due to medical negligence in Ramleh prison

85 Ibrahim Yasir Al-Mutawwar, from Hebron, killed on 21.10.1988 due to torture

86 Nidal Zuhdi Omar Deib, from Ramallah, killed on 08.02.1989, executed in Megiddo prison

87 Mahmoud Yousif 'Ilyan Al-Masri, from Rafah, killed on 07.03.1989 due to torture in Gaza prison

88 Omar Mahmoud Al-Qasem, from Jerusalem, killed on 04.06.1989 due to medical negligence in Ashqelon prison

89 Mohammad Salih Hasan Ar-Rifi, from Gaza, killed on 10.08.1989 due to medical negligence in Ansar

90 Abdallah Mohammad Ibrahim Abu Mahruqa, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 12.09.1989, executed in Ansar

91 Jamal Mohammad Abdel Mu’ti Abu Sharkh, from Ash-Shati’ RC, Gaza, killed on 03.12.1989 due to torture in Gaza prison

92 Khalid Kamil Ash-Sheikh Ali, from Gaza, killed on 12.12.1989 due to torture in Gaza prison

93 Badir Mohammad Said Qaradeh, from Nablus, killed on 18.12.1989, executed upon arrest

94 Ra’iq Hussein Mousa Sleiman, from Ramin, killed on 13.02.1990 due to medical negligence in Megiddo prison

95 Sabri Mansour Abdallah Abed Rabbo, from Al-Jeeb, killed on 07.07.1990, executed in Ofer prison

96 Husam Salim Hani Qar’an, from Qalqilia, killed on 28.08.1990 due to torture in Ansar

97 Abdallah Yousif 'Alawneh, from Jenin, killed on 11.11.1990 due to torture

98 'Atiyah Abdel 'Ati Az-Za’aneen, from Beit Hanoun, Gaza, killed on 13.11.1990 due to torture in Gaza prison

99 Ali Hasan Abdel-Halim Ash-Shahid, from Tulkarim, killed on 08.06.1991 due torture

100 Sami Nu’man Sleiman Zu’rub, from Khan Younis, Gaza, killed on 22.08.1991 due to torture in Gaza prison

101Jasir Ahmad Said Abu Rmeileh , from Tulkarim, killed on 20.10.1991 due to medical negligence in Jneid prison

102 Mousa Abdel Rahman, from Nouba, killed on 18.01.1992, executed in prison

103 Mustafa Abdallah Al-Akkawi, from Jerusalem, killed on 04.02.1992 due to torture in Hebron prison

104 Ahmad Ibrahim Barakat, from Nablus, killed on 05.05.1992 due to torture in Ansar

105 Samir Omar Khamir Omar, from Ash-Shati’ RC, Gaza, killed on 31.05.1992 due to torture

106 Mohammad Sleiman Hussein Breis, from Khan Younis RC, Gaza, killed on 29.06.1992 due to torture in Ramleh prison

107 Hazim Mohammad Abdel Rahim Eid, from Al-Am’ari’ RC, Ramallah, killed on 09.07.1992 due to torture in Hebron prison

108 Mustafa Mahmoud Mustafa Barakat, from 'Anabta, killed on 04.08.1992 due to torture in Tulkarem prison

109 Hussein As’ad Ubeidat, from Jerusalem, killed on 04.10.1992 due to medical negligence during Ashqelon hunger strike

110 Ayman Ibrahim Barhoum, from Rafah, Gaza, killed on 27.01.1993 due to torture in Ansar 3

111 Samir Mohammad Khamis Salameh, from Rafah, Gaza, killed on 15.02.1993 due to torture in Beir As-Sabi’

112 Ayman Said Husein Nassar, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 02.04.1993 due to torture in Gaza prison

113 Mohammad Salameh Al-Jundi, from Al-'Arroub, Hebron, killed on 10.05.1993 due to torture in Hebron prison

114 Yahia Abdel Latif Ali An-Natour, from Tulkarim, killed on 10.09.1993 due to medical negligence in Jneid prison

115 Ahmad 'Adel Hasan Ismail, from An-Naqourah, killed on 07.10.1993 due to medical negligence in Nablus prison

116 Abdel Samad Salman Hreizat, from Yatta, Hebron, killed on 25.04.1995 due to torture in Maskubiyyeh prison

117 Ma’zouz Ahmad Mohammad Dalah, from Nablus, killed on 25.04.1995 due to torture

118 Walid Abdel Rahim Al-Sruji, from Tulkarim, killed on 04.03.1996 due to torture

119 Majid Abdallah Daghlas, from Burqin, Nablus, killed on 29.06.1996 due to torture

120 Riyadh Mahmoud Hammoudeh 'Idwan, from Rafah, Gaza, killed on 12.01.1997 due to medical negligence in Beir As-Sabi’ prison

121 Khalid Ali 'Ayish Abu Dayyeh, from Bethlehem, killed on 21.05.1997 due to torture in Maskubiyye

122 Nidal Zakariya Abu Srour, from Aida RC, Bethlehem, killed on 29.01.1998 due to torture in Maskubiyye

123 Yousif Diab Al-'Ar’eer, from Gaza, killed on 20.06.1998 due to medical negligence in Ramleh prison

124 Ibrahim Mohammad Al-Barad’ah, from Sourif, Hebron, killed on 21.11.2000, executed upon arrest

125 Mohammad Yousif Al-Mughrabi, from Dheisheh RC, Bethlehem, killed on 10.12.2000, executed upon arrest

126 Mohammad Khalil Mohammad Ad-Dahhameen, from Hebron, killed on 12.04.2001 due to medical negligence in Megiddo prison

127 Hasan Said Ahmad Abu Sha’ira, from Azza RC, Bethlehem, killed on 14.06.2001, executed after arrest

128 Mahmoud Mousa Sleiman Khalil, from Jenin, killed on 01.07.2001, executed after arrest

129 Jamal Deif Allah Hasan Thalji, from Jenin, killed on 01.07.2001, executed after arrest

130 Mustafa Yousif Mohammad Yasin, from Jenin, killed on 23.07.2001, executed after arrest

131 Ali Ibrahim Al-Joulani, from Jerusalem, killed on 05.06.2001, executed after arrest

132 Hisham Mousa Abu Jamous, from Rafah, Gaza, killed on 25.08.2001, executed after arrest

133 Sufian Ahmad Al-'Arda, from 'Arrabah, Jenin, killed on 12.09.2001, executed after arrest

134 Tha’ir Muhsin Al-Mahdawi, from Al-Far’a RC, Nablus, killed on 14.09.2001, executed after arrest

135 Jamal Hasan Khadir Abu Mallouh, from Deir Istia, Salfit, killed on 06.11.2001, executed after arrest

136 Iyad Odeh Mohammad Al-Khatib, from Deir Istia, Salfit, killed on 06.11.2001, executed after arrest

137 Ali Ibrahim Abu Hajleh, from Deir Istia, Salfit, killed on 06.11.2001, executed after arrest

138 Isa Khalil Mohammad Dababseh, from Yatta, Hebron, killed on 07.11.2001, executed after arrest

139 Midhat 'Azo Abu Dalal, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 18.11.2001, executed after arrest

140 Mohammad Ibrahim Hussein, from Gaza, killed on 18.11.2001, executed after arrest

141 Yousif Khalid As-Surkaji, from Nablus, killed on 22.01.2002, executed after arrest

142 Jasir As’ad Samaro, from Nablus, killed on 22.01.2002, executed after arrest

143 Nasim Shafiq Abu Al-Rus, from Nablus, killed on 22.01.2002, executed after arrest

144 Karim Munir Mafarjeh, from Ramallah, killed on 22.11.2002, executed after arrest

145 Nassar Hasan Abu Salim, from Rantis, Ramallah, killed on 26.01.2002, executed after arrest

146 Tariq Hasan Mohammad Al-Hindawi, from Gaza, killed on 12.02.2002, executed after arrest

147 Anwar Awni Mustafa Abdel Ghani, from Tulkarim, killed on 15.02.2002, executed after arrest

148 Abdel Ghani Abdel Rahman Abu Daggah, from Gaza, killed on 08.03.2002, executed after arrest

194 Mahmoud Said Salah, from Jerusalem, killed on 08.03.2002, executed after arrest

150 Basim Mohammad Abu Shihadeh, from Gaza, killed on 24.03.2002, executed after arrest

151 Khalid Fathi Awad Allah, from Jericho, killed on 29.03.2002, executed after arrest

152 Ismail Ibrahim Zeid, from Beit Anan, Jerusalem, killed on 29.03.2002, executed after arrest

153 Said Mohammad Mahdi, from Gaza, killed on 29.03.2002, executed after arrest

154 Abdel Rahman Taqfiq Abdallah, from Nablus, killed on 29.03.2002, executed after arrest

155 Omar Mohammad Mousa, from Jericho, killed on 08.03.2002, executed after arrest

156 Ahmad Fathi Mahmoud 'Ajjaj, from Seida, Tulkarim, killed on 30.03.2002, executed after arrest

157 'Azmi 'Adel Mahmoud 'Ajjaj, from Seida, Tulkarim, killed on 30.03.2002, executed after arrest

158 Baha’ Khalid Ash-Sharqawi, from Az-Zababdeh, Jenin, killed on 02.04.2002, executed after arrest

159 Hazim Ahmad Reihan Qabha, from Ya’bad, Jenin, killed on 14.04.2002, executed after arrest

160 Ahmad Hussein Abdel Salam Jawabreh, from Arroub RC, Hebron, killed on 28.05.2002 due to medical negligence in Megiddo prison

161 Ala’ Khadriyyeh, from Nablus, killed on 27.10.2002, executed after arrest

162 Yasin Said Al-Agha, from Khan Younis, Gaza, killed on 10.12.2002, executed after arrest

163 Jadallah Mousa Shoukeh, from Bethlehem, killed on 13.12.2002, tortured & executed after arrest

164 Ibrahim Talib Abu Hawwash, from Nablus, killed on 25.12.2002, tortured & executed after arrest

165 Omran Abdel Ghani Gheith, from Hebron, killed on 30.12.2002, tortured & executed after arrest

166 Faiz Sabri Jabir, from Tulkarim RC, killed on 31.12.2002, executed after arrest

167 Walid Mohammad 'Amre, from Dura, Hebron, killed on 19.02.2003 due medical negligence in Nafha prison

168 Mohammad Ahmad Al-'Is’is, from Bethlehem, killed on 06.03.2003, executed after arrest

169 Jasir Jabir Hasaneen, from Khan Younis, Gaza, killed on 10.06.2003, executed after arrest

170 Ahmad Khamis 'Atiyyah, from Qalqilia, killed on 22.11.2003, executed after arrest

171 Bashir Mohammad Ahmad 'Iweis, from Balata RC, Nablus, killed on 08.12.2003 due to medical negligence in Megiddo prison

172 Abdel 'Afo Mustafa Al-Qassas, from Nablus, killed on 06.01.2004, executed after arrest

173 Fawwaz Said Mohammad Al-Bulbul, from Tulkarim, killed on 16.09.2004 due to medical negligence in Megiddo prison

174 Falah Hasan Masharqa, from Nur Shams RC, Tulkarim, killed on 23.09.2004, tortured & executed after arrest

175 Mohammad Hasab Abu Hadwan, from Jerusalem, killed on 04.11.2004 due to medical negligence

176 Mahmoud Abdel Rahman Kmeil, from Jenin, killed on 03.12.2004, executed after arrest

177 Salah Omar Sheikh Al’eid, from Rafah, Gaza, killed on 10.12.2004, executed after arrest

178 Rasim Sleiman Abu Gharra Ghneimat, from Kufr Malik, Ramallah, killed on 27.01.2005 due to medical negligence in Megiddo prison

179 Abdel Fattah Yousif Mahmoud Raddad, from Sida, Tulkarim, killed on 05.05.2005 due to medical negligence

180 Ali Mohammad Tawfiq Abu Al-Rub, from Jenin, killed on 15.06.2005 due to torture

181 Bashar 'Arif Abdel Wali Bani Odeh, from Tammoun, Jenin, killed on 23.06.2005 due to medical negligence in Jalbou’ prison

182 Jawad 'Adel Abdel Aziz Abu Maghseb, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 28.07.2005 due to medical negligence in Naqab

183 Sleiman Mohammad Mahmoud Darayja, from Taybeh, killed on 26.04.2006 due to medical negligence in Hasharon prison

184 Mazin Hani Shabat, from Beit Hanoun, Gaza, killed on 05.11.2006, executed after released at a checkpoint

185 Salim Rajih Abu Al-Haija, from Al-Yamoun, Jenin, killed on 09.11.2006, executed after arrest

186 Mahmoud Rajih Zaki Abu Hasan, from Al-Yamoun, Jenin, killed on 09.11.2006, executed after arrest

187 Jamal Hasan Abdallah As-Sarrahen, from Beit Ola, Hebron, killed on 16.01.2007 due to medical negligence in Ansar in Naqab

188 Wa’il Yousif Al-Qarrawi, from At-Turi, Jerusalem, killed on 09.03.2007 due to tortured

189 Maher Ata Mustafa Dandan, from Balata RC, Nablus, killed on 09.06.2007 due to medical negligence in Jalbou’ prison

190 Shadi Said As-Sa’aydeh, from Maghazi RC, Gaza, killed on 31.07.2007 due to medical negligence in Nafha prison

191 Omar 'Ayed Salman Mallouh Al-Masalmeh, from Beit Awwa, Hebron, killed on 25.08.2007 due to medical negligence in Ramleh prison

192 Mohammad Safi Al-Ashqar, from Sida, Tulkarem, killed on 22.10.2007, executed by Israeli prison authority

193 Fadi Abdel Latif Abu Al-Rub, from Qabatia, Jenin, killed on 28.12.2007 due to medical negligence in Jalbou’ prison

194 Fawwaz Awni Freihat, from Al-Yamoun, Jenin, killed on 07.01.2008, executed after arrest

195 Fadil Odeh Atiyah Shahin, from Gaza, killed on 29.02.2008 due to medical negligence in Beir As-Sabi’ prison

196 Jum’a Ismail Mousa, from Jerusalem, killed on 24.12.2008 due to medical negligence in Ramleh prison

197 Obeideh Mahir Abdel Mu’ti Ad-Dweik, from Hebron, killed on 13.09.2009, executed after arrest

198 Ra’id Mahmoud Ahmad Abu Hammad, from Izariyyeh, Jerusalem killed on 16.04.2010 due to medical negligence.

Le saviez-vous ?? un noir maire de paris, oublié de l'histoire

Un Caribéen noir, Severiano de Heredia, a été ministre des Travaux publics et président du conseil de Paris sous la 3e République. Ce mulâtre cubain, cousin des deux poètes José-Maria de Heredia, a été dénigré de son vivant et effacé des mémoires dès son trépas. Un cas emblématique proposé par les éditions Les Indes savantes, collection Boutique de l’histoire.



Paul Strade, professeur émérite de l’université de Paris VIII, a présenté vendredi dernier à l’Assemblée Nationale son livre, « Sévériano de Hérédia : ce mulâtre cubain que Paris fit maire et la République ministre », préfacé par la 1re députée noire de la capitale, Georges Pau-Langevin.
L’auteur a épluché les archives de la police de Paris, de la Bibliothèque nationale, du Grand orient de France, ainsi que les archives cubaines afin de rétablir l’histoire. « En France, seul l’archiviste du Grand orient de France avait remarqué son nom clinquant et son rang éminent au sein de la hiérarchie maçonnique. Mais il ne s’avait pas qu’il était noir. » Severiano de Hérédia a été élu conseiller municipal du quartier des Ternes en 1873, puis président du conseil de Paris en 1879 et député de la Seine en 1881. Il devient en 1887 le premier ministre noir des Travaux publics. Un ministère de plein pouvoir dans le gouvernement Rouvier. « Severiano de Hérédia était un grand réformiste social et laïc », résume l’auteur.
Et pourtant, il reste méconnu pour ne pas dire inconnu. Son nom ne figure pas sur la liste des personnalités enterrées au cimetière parisien des Batignolles où il repose, ni dans les dictionnaires et encyclopédies populaires actuelles. Aucune trace de son nom dans le Paris d’aujourd’hui ou ailleurs en France. Il n’a d’ailleurs jamais été décoré de la légion d’Honneur alors même qu’il est le créateur des bibliothèques municipales à Paris et, à la suite de Victor Hugo et Jules Ferry, président de l’association Philotechnique. Ce grand républicain classé au cimetière des oubliettes fait partie de ces Noirs qui ont fait la France.
Né à la Havane, le 8 novembre 1836, de deux mulâtres libres, il a été élevé par son parrain, un riche planteur qui disait de lui : « Je l’aime comme un fils pour l’avoir élevé. » Il débarque à Paris en 1845, où il mourra le 9 février 1901 d’une commotion cérébrale. C’est lui qui géra avec succès les très grands froids de l’hiver 1879-1880 sur la capitale. « C’est un exemple à méditer », s’est émue George Pau-Langevin qui a offert un exemplaire de l’ouvrage à Bertrand Delanoë, son lointain successeur. Ce dernier ignorait
jusqu’alors qu’un Noir avait occupé son fauteuil avant lui.
L’ambassadeur de la République de Cuba à Paris, Orlando Requeijo Gual, a été surpris que personne, particulièrement aux archives, ne connaissent l’existence de Séveriano de Heredia. « Ce n’est pas possible », lui a-t-on répondu. « C’est pourtant le tournant de l’histoire, s’exclame le diplomate. C’est d’une actualité incroyable ! Il est peut être le premier ministre non blanc en Europe ! Ce livre est un monument surtout pour penser, pour réfléchir. »
Aujourd’hui, la question des raisons de cet oubli se pose. Pourquoi ce qui a été possible durant ces années-là ne l’est plus aujourd’hui ? Il est l’homme oublié à cause de la couleur de sa peau ? Et alors qu’il a été porté par la 3e République, il est parti sans les honneurs réservés à ses meilleurs citoyens. C’est une profanation de l’identité nationale. » Navrant destin pour Heredia qui devrait faire partie du récit national.

3 questions à Paul Strade, auteur

« L’ambassadeur d’Haïti était son ami »

Quel est l’objet de votre livre ?
J’ai voulu montrer, c’est un travail d’historien, que notre Sévériano de Hérédia était véritablement un homme supérieur, indépendamment de toute autre considération.
En quoi cet homme est-il emblématique ?
Dès que j’ai mis le nez dans la documentation le concernant, je me suis aperçu de la modernité de sa pensée et surtout de son insertion possible dans les débats actuels. Mais je pense que les mentalités françaises n’ont pas évolué aussi vite que le monde et, par conséquent, il reste encore des relents enfouis, et parfois malheureusement exprimés, d’une pensée colonialiste .
Comment se fait-il qu’il ne figure pas sur la liste des personnalités du cimetière des Batignolles ?
C’est extrêmement surprenant et il faut continuer les recherches. Une chose est certaine, il a eu des obsèques magnifiques avec cinq orateurs donc un futur président de la République, le président du Sénat et chose tout à fait extraordinaire, le corps diplomatique étranger était représenté par Haïti. C’est la seule fois où Haïti a représenté le corps diplomatique mondial. L’ambassadeur d’Haïti était un ami de Severiano, c'est-à-dire qu’on avait perçu au moment de sa mort sa dimension africaine. La presse a rendu compte de ces obsèques très solennelles comme un fait divers. Son étoile avait pali, il n’était plus rien. Il avait été quelque chose, et là, il y avait eu la conquête de l’Afrique... Tout Français doit se pencher sur son histoire en examinant les recoins qui peuvent être honteux ou simplement incompris.

Propos recueillis par Alfred Jocksan

28 mars 2012

La justice n’a toujours pas été rendue aux femmes victimes de viol pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine

par Saied Mabrouk, mercredi 28 mars 2012, 18:54 ·
AMNESTY INTERNATIONAL  
COMMUNIQUÉ DE PRESSE



Embargo : jeudi 29 mars 2012 à 11h00 heure de Paris (9h00 TU)  
Index AI : PRE 01/143/2012  
   

La justice n’a toujours pas été rendue aux femmes victimes de viol pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine


(Sarajevo) Il est temps que le gouvernement de Bosnie-Herzégovine traduise dans les faits l’engagement qu’il a pris en 2010 de garantir justice, vérité et réparation pour les centaines de victimes de violences sexuelles commises pendant la guerre, souligne Amnesty International dans un rapport publié jeudi 29 mars.

« Près de deux décennies après la fin de la guerre, des centaines de femmes continuent de vivre avec les conséquences du viol et d’autres formes de torture, sans avoir accès comme il se doit à l’aide médicale, psychologique et financière dont elles ont besoin pour reconstruire leur vie brisée. Pendant ce temps, la plupart des responsables présumés restent impunis », a déclaré Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

Le rapport d’Amnesty International, intitulé Old Crimes, Same Suffering: No justice for survivors of wartime rape in north-east Bosnia and Herzegovina, se penche sur la situation actuelle des femmes victimes de viol au cours de la guerre vivant dans le canton de Tuzla (nord-est du pays), qui illustre les problèmes rencontrés par les victimes pour accéder à leurs droits au niveau local.

Pendant le conflit qui a duré de 1992 à 1995, Tuzla était considéré comme un « lieu sûr » et des milliers de victimes de crimes de violence sexuelle commis par les forces armées serbes s’y sont réfugiées. Beaucoup y sont restées après la guerre car elles n’ont pas pu ou pas voulu retourner chez elles en Republika Srpska, région de Bosnie à majorité serbe aujourd’hui.

Il y a seulement deux ans, après des années d’intenses pressions exercées par plusieurs organisations locales et internationales de la société civile, dont Amnesty International, le gouvernement de Bosnie-Herzégovine s’est enfin engagé à garantir les droits des victimes en promettant de mettre au point un « programme national en faveur des femmes victimes de violences sexuelles pendant ou après le conflit », mais en raison de l’impasse politique qui perdure au niveau de l’État, ce programme n’a toujours pas été finalisé ni adopté.

« Le nouveau gouvernement, formé fin 2011, doit encore montrer sa volonté d’adopter et de mettre en œuvre les engagements pris par ses prédécesseurs. C’est une priorité urgente, a insisté Jezerca Tigani.

« Les responsables politiques de haut niveau, en particulier ceux de la Republika Srpska, doivent reconnaître le fait que des crimes de violence sexuelle ont été commis à grande échelle durant la guerre. »

De nombreux crimes de droit international, tels que le viol et les autres formes de torture, l’esclavage sexuel, la disparition forcée et la détention arbitraire, ont été commis au cours du conflit en Bosnie-Herzégovine.

Les victimes vivant aujourd’hui à Tuzla ont parlé à Amnesty International des graves problèmes physiques et psychologiques qu’elles continuent de rencontrer, parmi lesquels figurent l’état de stress post-traumatique, l’anxiété, les maladies sexuellement transmissibles, le diabète, l’hypertension et l’insomnie. Très peu d’entre elles bénéficient d’une assurance maladie suffisante pour faire face à leurs pathologies spécifiques, ce qui limite leur accès aux services de santé dont elles ont absolument besoin, et la plupart ne peuvent pas payer tous les médicaments qu’il leur faut.

Aucun des responsables directs des crimes commis contre les victimes interrogées au cours des recherches d’Amnesty International n’a été traduit en justice. Sur les dizaines de milliers d’affaires de crimes de violence sexuelle commis pendant la guerre, moins de 40 ont été jugées par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie à La Haye ou par les tribunaux nationaux bosniaques. Le rapport met en évidence le fait que le système judiciaire bosniaque, complexe, organisé sur plusieurs niveaux et manquant de moyens, entrave la progression des procédures pénales, ce qui prive les victimes de leur droit d’obtenir justice.

« Le manque de ressources et de compétence des organismes locaux d’action sociale et de santé est à l’origine de graves lacunes et incohérences dans la manière dont ils fournissent les services de réadaptation indispensables aux victimes de violence sexuelle pendant la guerre, ce qui a pour effet de priver ces femmes de leur droit à la réadaptation – une partie essentielle des réparations auxquelles elles ont droit, a ajouté Jezerca Tigani.

« Les droits des victimes doivent être une priorité pour les autorités centrales et locales. Les institutions locales ont besoin de moyens et de recommandations du gouvernement central pour apporter une aide directe aux femmes. Jusqu’ici, les victimes ont dû s’en remettre à l’aide psychosociale et médicale des ONG destinées aux femmes à Tuzla, dont la détermination à fournir des soins excellents et hautement spécialisés à ces femmes malgré d’immenses obstacles est remarquable.

« Il a fallu plus de dix ans pour que les autorités bosniaques reconnaissent leurs obligations internationales envers les personnes victimes de viol pendant la guerre. Combien de temps leur faudra-t-il pour surmonter l’impasse politique et le désaccord sur la répartition des compétences entre l’État et les collectivités locales afin de mettre en œuvre leurs engagements ? Combien de temps encore les milliers de femmes victimes se verront-elles encore dire qu’elles doivent attendre leurs droits d’obtenir justice, vérité et réparation ? »

Témoignages
J’ai survécu, mais je suis la seule à savoir comment. Il est très difficile de vivre, mais je dois vivre et je fais de mon mieux. Tout ce que je fais est pour mes enfants, afin qu’ils aient une meilleure vie, qu’ils ne souffrent pas. Mais nous devons nous battre pour nos droits. Nous ne pouvons pas attendre que quelqu’un nous aide. C’est ainsi, voilà tout. (I., Tuzla)

Je me souviens de tout et j’aimerais que ce ne soit pas le cas. Je me souviens de la torture. Ils m’ont battue jusqu’à ce que je ne puisse plus me lever. Ils venaient et m’emmenaient seule, puis je me retrouvais avec l’homme dans une pièce. J’ai été détenue pendant trois mois. J’ignorais où mes enfants se trouvaient. Je rêve toutes les nuits de ce qui s’est passé. Même avec ces comprimés, je fais ces rêves. Je suis retournée chez mon fils. Je vis avec lui, son épouse et leur fille de cinq ans. Nous pouvons à peine survivre avec ma pension. Mon fils et son épouse n’ont pas de revenus et n’ont pas la possibilité de trouver du travail ici. Je n’ai pas d’assurance maladie ici, alors je parcours 100 km jusqu’à Tuzla pour voir un docteur et suivre ma thérapie à Vive Zene. (M., qui est rentrée de Tuzla, où elle vivait en tant que personne déplacée depuis 2003, à Zvornik, en Republika Srpska, il y a plusieurs années)

L. vivait dans le village près de Zvornik, dans le nord-est de la Bosnie-Herzégovine. Elle était enceinte et avait un fils d’un an quand la guerre a débuté. Son mari était en Croatie pour son travail à l’époque. Lorsque le village a été occupé par les paramilitaires serbes, elle s’est enfuie et s’est cachée dans les bois pendant presque un an avec d’autres villageois des environs. Cependant, en janvier 1993, ils ont commencé à se diriger vers Tuzla pour chercher de la nourriture et un abri. L. et son fils ont été séparés du groupe et elle s’est évanouie, épuisée. Elle s’est réveillée dans un hôpital à Zvornik, entourée de soldats serbes. On lui a dit que son fils était mort. L. était également enceinte de huit mois à ce moment-là. Elle a expliqué à Amnesty International que les soldats l’avaient torturée et que, à cause des violents coups qui lui avaient été infligés, elle avait perdu son bébé. Par la suite, elle a été détenue secrètement dans trois camps successifs à Zvornik et près de Bijeljina, où elle a été violée à plusieurs reprises. Elle a finalement été libérée dans le cadre d’un échange de prisonniers. Elle s’est rendue à Tuzla, où elle a fini par retrouver son mari. Elle a eu deux enfants après la guerre. Les expériences qu’elle a vécues pendant la guerre lui ont laissé de nombreux problèmes physiques et mentaux chroniques, mais c’est toujours elle qui s’occupe principalement de ses enfants, de son mari et de ses beaux-parents.

Voir également :
« La justice pour qui ? » En Bosnie-Herzégovine, les femmes attendent toujours qu’on leur rende justice
Bosnie-Herzégovine. Une justice en suspens : les poursuites pour crimes de guerre sont paralysées