La vidéo où Mélenchon raconte comment il truquait avec Hollande les résultats d'élections internes du PS
Face caméra, le candidat du Front de gauche semble toujours rancunier vis-à-vis de François Hollande qui n'a selon lui pas respecté les termes de l'accord qu'ils avaient passé ensemble en 1997, lors de l'élection du Premier secrétaire du PS.
"On a arrangé, comme on dit. Lui 85% moi 15", explique l'ancien membre du PS, désormais candidat du Front de gauche." Crédit Reuters
Au PS, les "petits arrangements entre amis" seraient-ils à ce point monnaie courante pour que les membres du parti racontent sereinement le déroulement des fraudes devant les caméras ? C'est la question que se pose 24 heures actu.
Le site publie une vidéo pour le moins édifiante, où l'on voit l'ancien socialiste, Jean-Luc Mélenchon, dévoiler un accord curieux, en 1997, pour l'élection du Premier secrétaire du PS : ils s’étaient mis d’accord sur le score des élections internes. "On a arrangé, comme on dit. Lui 85% moi 15", explique l'ancien membre du PS, désormais candidat du Front de gauche.
La vidéo est datée de l'automne 2009, et aurait été prise à la sortie d'une émission tournée sur France 24. Elle a opportunément été remise en circulation mercredi 14 mars. A l'automne 2009, alors que le PS est secoué par des suspicions de triche lors de l'élection de Martine Aubry au congrès national de Reims (lire plus bas), Jean-Luc Mélenchon raconte comment les deux hommes se sont accordés, en 1997, autour des résultats du scrutin qui, tenu lors du Congrès de Brest du PS, a conduit les militants socialistes à désigner leur nouveau premier secrétaire du PS - en l'occurence François Hollande.
Le site publie une vidéo pour le moins édifiante, où l'on voit l'ancien socialiste, Jean-Luc Mélenchon, dévoiler un accord curieux, en 1997, pour l'élection du Premier secrétaire du PS : ils s’étaient mis d’accord sur le score des élections internes. "On a arrangé, comme on dit. Lui 85% moi 15", explique l'ancien membre du PS, désormais candidat du Front de gauche.
La vidéo est datée de l'automne 2009, et aurait été prise à la sortie d'une émission tournée sur France 24. Elle a opportunément été remise en circulation mercredi 14 mars. A l'automne 2009, alors que le PS est secoué par des suspicions de triche lors de l'élection de Martine Aubry au congrès national de Reims (lire plus bas), Jean-Luc Mélenchon raconte comment les deux hommes se sont accordés, en 1997, autour des résultats du scrutin qui, tenu lors du Congrès de Brest du PS, a conduit les militants socialistes à désigner leur nouveau premier secrétaire du PS - en l'occurence François Hollande.
Toujours dans la vidéo, Jean-Luc Mélenchon révèle que François Hollande n'aurait pas respecté cet arrangement et préféré gonfler ses scores "par amour du jeu" : "Évidemment un accord avec Hollande ou rien c’est pareil. Il ne tient jamais ses paroles. (...) Dans son cas il s’agit d’un vice de cynique." Lors de l'élection du Premier secrétaire du Parti socialiste en 1997, Mélenchon n'obtient en effet que 8,81% des voix (contre les 15% promis). Hollande obtient lui 91,18 %.
Si Jean-Luc Mélenchon ne précise à aucun moment de la vidéo qu'il évoque l'année 1997, il est difficile de rattacher ses propos à une autre échéance électorale dans la mesure où c'est la seule fois où les deux hommes se sont retrouvés en face à face.
La triche, une vilaine habitude du PS ?
En septembre 2009, sortait un livre intitulé "Hold-uPS, arnaques et trahisons" (Editions du Moment , 2009), écrit par les journaliste Karim Rissouli (Canal +) et Antonin André (Europe 1). Les deux journalistes revenaient sur les conditions de l'élection de Martine Aubry au poste de première secrétaire.
On pouvait notamment y lire : "Le 21 novembre 2008, le téléphone d'une secrétaire de section lilloise se met à sonner. A l'autre bout du fil, Guillaume Blanc, le conseiller politique de Martine Aubry à la mairie de Lille(...) la discussion est brève. Il n'y a qu'un seul message à faire passer (...) la consigne est claire: 'On ne prend plus de gants, vous bourrez les urnes.'"
"Le mercredi 18 mars 2009, à quelques jours de la convention nationale (...) Martine Aubry finit par se trahir. 'Je n'ai pas triché! Fabius, d'accord ! Mais pas moi...' La Première secrétaire fait allusion à son score écrasant obtenu dans la Seine-Maritime, fief de l'ancien Premier ministre."
"Le mercredi 18 mars 2009, à quelques jours de la convention nationale (...) Martine Aubry finit par se trahir. 'Je n'ai pas triché! Fabius, d'accord ! Mais pas moi...' La Première secrétaire fait allusion à son score écrasant obtenu dans la Seine-Maritime, fief de l'ancien Premier ministre."
Si Laurent Fabius avait nié tout trucage dans l'élection de Martine Aubry sur RTL, Ségolène Royal, elle, avait réagi sur France 2, en déclarant : "On savait que cela avait triché mais pas avec cette ampleur."
Ségolène Royal HoldUps, Arnaques et Trahisons... par inet
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