29 avril 2012


Des voix de plus de 45 pays exigent la liberté des Cinq

Nuria Barbosa Leon

LA demande de justice pour les Cinq est arrivée jusque dans les bureaux du Capitole de Washington par la voix d’une vingtaine de personnes venues des États-Unis, du Canada et d’Europe dans le cadre de la campagne Cinq jours pour les Cinq , organisée par le Comité international pour la liberté des Cinq, du 17 au 21 avril, en faveur de la libération des combattants antiterroristes prisonniers aux États-Unis depuis 1998.

Des militants ont rendu visite à
des sénateurs et des congressistes
au Capitole de Washington.
Pendant deux jours, les militants ont fourni des informations à plus de 40 sénateurs et congressistes – dont la plupart n’avaient jamais entendu parler de l’affaire – sur le procès manipulé et politisé auquel les Cinq ont été soumis à Miami, en flagrante violation des droits de l’Homme ; ils ont également dénoncé le silence de grande presse internationale sur cette affaire.
Un nouveau comité pour la libération des Cinq a été créé dans la localité de Takoma Park, dans le Maryland.
Au cours du meeting Obama Give me Five, plusieurs personnalités ont pris la parole, notamment l’acteur nord-américain Danny Glover, la pacifiste Cindy Sheehan, mère d’un jeune Étasunien, tué en Irak, l’ancien responsable du Bureau des intérêts des États-Unis à Cuba, Wayne Smith, le journaliste et avocat cubano-américain José Pertierra, le cinéaste nord-américain Saul Landau, et l’écrivain et journaliste français Salim Lamrani, entre autres. L’ensemble des débats était transmis en direct sur le canal internet CubaenWashington, de Justin TV.
Des centaines de personnes ont participé au rallye Voyage pour la liberté des Cinq Cubains, organisé avec le soutien de syndicats nord-américains, et qui s’est achevé par une manifestation en face de la Maison Blanche avec des affiches, des drapeaux et des pancartes exigeant la libération des Cinq.
Des annonces sur l’affaire ont été publiées dans les journaux locaux et des affiches ont été collées dans des lieux de passage, tandis que certains medias alternatifs donnaient des informations sur le déroulement des cinq journées.
LE SOUTIEN INTERNATIONAL
À Londres, sur Trafalgar Square, des centaines de personnes se sont rassemblées pour exiger la libération immédiate des Cinq. À l’initiative de l’organisation de solidarité avec Cuba Rock Araund the Blockade, une pancarte de 15 m de long a été déployée. Des actions semblables sont prévues à Glasgow, tandis qu’une exposition des œuvres d’Antonio Guerrero et de Gerardo Hernandez est annoncée dans une galerie londonienne.
À Mexico, des dizaines de personnes se sont réunies en face de l’ambassade des États-Unis pour exiger la libération des Cinq ; en Russie, l’association Venceremos a remis un courriier dans le même sens adressé au président Barack Obama.
À Managua, le Parlement nicaraguayen a approuvé une résolution demandant au gouvernement étasunien la libération des Cinq.
En République dominicaine, l’émission de télévision Rebeldes, de la chaîne Tierra América 12, a consacré une émission à l’affaire des Cinq.
Dans de nombreux pays, des organisations se sont associées à la campagne Cinq jours pour les Cinq, notamment en Allemagne, en Argentine, en Australie, en Belgique, en Bolivie, au Brésil, au Chili, au Costa Rica, au Salvador, en Espagne, en Italie, au Pérou, en Turquie, en Suède, en France et en Ukraine.
À Cuba, des représentants des brigades de solidarité, composées d’environ 2 000 jeunes de 83 pays qui étudient dans la province de Villa Clara, ont participé à un meeting de soutien au cours duquel des informations sur le procès ont été apportées.
Des quatre points du monde, des informations sur les diverses manifestations mises en place continuent d’arriver, qui toutes exigent que justice soit faite une fois pour toute, et que les Cinq soient remis en liberté immédiatement.

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