01 avril 2012

Les Palestiniens entre le marteau des crimes sionistes et l’enclume du «black-out» occidental 
 
« Les tueurs de mon fils seront-ils jugés ou vont-ils échapper à leur crime une fois de plus ? » ; une question qui, malgré sa simplicité, demeure sans réponse, reconnaît Om Mohamed Asaliyeh, la mère des martyrs : Mohamed, Imad, et Ayoub qui n’a pas dépassé ses 15 ans.

Affligée d’avoir perdu son troisième fils, tombé en martyre suite à un raid aérien israélien visant Jabalya au nord de la bande de Gaza, Om Mohamed dit qu’elle a mal au cœur comme toutes les mères palestiniennes ayant perdu leurs fils lors de la dernière agression contre la bande de Gaza. Le laxisme des institutions internationales et des organisations de droits de l’homme face aux crimes sionistes successifs contre les enfants, les vieillards et les femmes vient augmenter le sentiment de colère ".

Selon le Haut Comité de l'Ambulance et de l’Urgence au ministère de la Santé palestinien, le bilan de l'agression, qui a duré cinq jours, remonte à 26 martyrs, dont quatre personnes âgées, une fille, et environ une centaine de blessés.



Recours aux armes prohibées

Le porte-parole du comité Adham Abou Selmiya a signalé à « Alintiqad » que l’entité sioniste a utilisé, lors de sa dernière attaque sur Gaza, des armes prohibées, et cela apparaît au niveau de la nature des blessures subies par les victimes transférées aux hôpitaux et aux établissements de soins médicaux.
Selon Abou Selmiya, l’armée israélienne a utilisé de nouveaux types de bombes et de missiles qui nécessitent l'amputation de membres des blessés, et qui provoquent d’importants dégâts dans les régions visées à cause de la puissance de l'attentat, par rapport à ce qui a été documenté dans les agressions précédentes, y compris la guerre de l'année 2008.

Certaines organisations de droits de l’Homme attribuent la poursuite des assassinats contre les civils palestiniens à l’absence de mesures internationales qui garantissent leur protection. Selon le centre des droits de l’Homme « Almizan », « la politisation des questions des droits de l’Homme dans la cause palestinienne et le conflit israélo-arabe a directement contribué au renforcement du principe de l’impunité, ce qui a encouragé – et continue à encourager- les Israéliens à poursuivre les violations qui peuvent être prises pour des crimes de guerre. 

L’Organisation de gauche israélienne Betselim, qui s’occupe des questions des droits de l’Homme dans les territoires occupés s’accorde avec le constat du centre « Almizan ». Un rapport spécial publié par cette organisation israélienne a montré que la plupart des plaintes et des dossiers déposés depuis plus d’un an ont révélé l’absence de toute sanction contre les soldats israéliens.

Betselem dit dans son rapport que : « depuis le début de la deuxième Intifada en 2000 et jusqu'au mois d'Avril 2011, nos équipes ont déposé des plaintes auprès des procureurs militaires israéliens pour enquêter dans 304 cas de tuerie de Palestiniens par des soldats israéliens, négligés par la Cour israélienne. Cette dernière a ouvert une enquête spéciale pour seulement neuf cas sans adopter de mesures contre les soldats agresseurs ».

Evasion volontaire

L'organisation affirme que Tel-Aviv fuit de plus en plus à son obligation de sanctionner les graves violations des droits de l'Homme commises contre les Palestiniens de la Cisjordanie et de Gaza, à la base du principe qui stipule l’interdiction de toute enquête lorsque les soldats tuent des civils palestiniens non impliqués dans les combats. Il s’agit aussi de la violation de la législation spéciale qui permet aux personnes affectées d'obtenir des indemnisations ou autres par les tribunaux et les forums juridiques.

Les normes et les conventions mettent l'accent sur le « principe de proportionnalité » qui exige la suivie de tous les moyens possibles pour réduire les préjudices causés à des civils en cas de la présence de l’intention d'attaquer des sites ou des cibles militaires à proximité, en mettant l'accent sur le fait que la violation de ceci est une violation flagrante du droit international; qui est devenu sans valeur pour les Israéliens. 


Source : Alintiqad - Gaza, traduit par : moqawama.org

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