05 septembre 2010


Le bureau de sheikh Qassem répond à Houri et Geagea: leur campagne organisée est basée sur des mensonges

Le bureau du secrétaire général adjoint du Hezbollah, sheikh Naïm Qassem a répondu aux propos du député du courant futur Ammar Houri et au chef du comité exécutif des FL Samir Geagea qui font partie d'une campagne organisée et étudiée, basée sur des mensonges et des paroles non prononcées par sheikh Qassem.

Voici le communiqué :

Il semble qu’une campagne en réponse à l’allocution de son éminence, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, sheikh Naïm Qassem, au cours de l’oraison funèbre des deux martyrs de l’incident de Burj Abi Haydar, est organisée et étudiée, basée sur des mensonges et des paroles non prononcées par sheikh Qassem. Cette campagne fait partie de l’exploitation de l’incident pour déformer la réalité, inciter et tromper sur les positions nationales et claires du Hezbollah.
Nous citons les deux mensonges suivants pour clarifier les choses à l’attention du public:
Le premier, en provenance du député Ammar Houry qui a critiqué « l’humiliation adressée à Beyrouth et aux fils de Beyrouth, disant au sheikh: Beyrouth n’est pas orpheline, ni mineure, elle a sa population et ses voies d’accès ».
Ces paroles se veulent une réponse aux paroles de son éminence: « la ville de Beyrouth appartient à ses habitants, dans toute leur diversité confessionnelle, religieuse, partisane et familiale, tous les habitants de Beyrouth sont sa population… Beyrouth est la ville de la résistance, de l’honneur et de la fierté, nous en sommes issus et nous y vivons, il n’y a pas de propriétaires de la ville de Beyrouth qui nous disent ce que nous devons faire ou ne pas faire, nous sommes partenaires et concernés. Lorsqu’il y a des questions concernant la ville de Beyrouth, nous nous asseyons ensemble, nous nous entendons et nous collaborons
ensemble ».
Nous considérons que le député Houri et d’autres sont incapables de fractionner les paroles ou de les sortir de leur contexte. Il devrait respecter la population de Beyrouth, ne pas minimiser leur conscience, leur lutte et leur soin à resserrer leurs rangs face aux séditions et aux agressions.
Le second est en provenance de Samir Geagea, qui a inauguré sa conférence de presse par « la description de l’incident de Burj Abi Haydar faite par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, disant qu’il était « naturel », construisant sur le terme « naturel » son analyse et sa critique, alors que ni le terme « naturel » ni « ordinaire » n’a paru à aucun endroit de l’allocution. Ce que son Excellence a dit: « Nous sommes face à un incident douloureux qui s’est déroulé à Burj Abi Haydar, et en toute sincérité, cet incident, de son début jusqu’à sa fin, (comporte) des pertes douloureuses. Nous, en tant que Hezbollah, nous sommes les plus atteints par cet incident », ajoutant: « l’incident a eu lieu de manière individuelle, mais a pris des dimensions dont nous ne sommes pas satifaits et que nous ne voulions pas ».
Nous ne commenterons pas le reste des paroles de Geagea qui s’opposent à l’opinion politique du Hezbollah, cela est son affaire, mais s’appuyer sur un terme inexistant est un comportement honteux et trompeur.

L’allocution de sheikh Qassem est publiée dans les médias, enregistrée et filmée. Cette clarification a pour but de préciser le texte et quelques réactions, pour que l’opinion publique constate la vérité et découvre la falsification suscitée. Les positions du Hezbollah, par leur clarté et leur audace, seront les plus enracinées et les plus sincères pour affronter l’infiltration politique et les acrobaties médiatiques.
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Les FL réorganisent leurs structure sécuritaire et capacités armées

Les « Forces libanaises » réorganisent leur structure sécuritaire et leurs capacités armées, exhortées et soutenues par les Etats-Unis, selon des sources sécuritaires libanaises.
Le quotidien jordanien Al-Majd rapporte, à partir des sources sécuritaires libanaises, que l’inquiétude gagne le Courant Patriotique Libre à cause de l’arrivée d’un grand nombre de responsables militaires des Forces libanaises, en provenance d’Australie, du Canada, des Etats-Unis et d’Europe, après avoir été contraints de s’en aller après la guerre civile libanaise.
Les sources ont estimé qu’il s’agit d’environ 135 dirigeants sur les 360 ayant quitté le Liban après la guerre. Le dirigeant des Forces Libanaises, Samir Geagea les avait rencontrés à l’étranger, lors de sa tournée il y a quelque temps. Les sources sécuritaires ajoutent que certains parmi ceux-là ont été arrêtés à l’aéroport pendant un court moment, avant d’être libérés, mais les appareils sécuritaires libanais suivent avec précision leur retour imprévu au Liban, d’autant que certains d’entre eux résidaient en Serbie.
Selon le quotidien, les responsables sécuritaires affichent leur crainte sur le fait que leur retour présage une bataille contre le courant aouniste à l’intérieur de Beyrouth-est ou un affrontement avec le courant Marada à Zghorta et les environs.
Ces sources indiquent par ailleurs qu’un paquebot chypriote a accosté dans le port de Jounieh au cours du mois de juillet dernier, et trois jours après, son contenu a été livré à l’ambassade américaine à Beyrouth. Il s’agissait d’armes américaines anti-chars, ainsi que des fusées françaises anti-chars de type « Milan », affirmant que certaines de ces armes sont sorties de l’ambassade vers la région nord (Bcherri (ville natale de Geagea) et ses environs) pour être livrées, selon leur estimation, aux Forces Libanaises.
Le quotidien jordanien poursuit disant qu’une décision a été prise par les forces internationales et régionales, dont les Etats-Unis et des Etats arabes, pour armer les Forces libanaises, les considérant comme le seul détachement capable d’affronter le Hezbollah, après l’effondrement du courant du Futur le 7 mai (2009), et le changement d’orientation, de droite à gauche, de Walid Joumblatt.





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