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Manifestations dans tout l'Iran commémorant la journée d'al-Qods

04/09/2010 Les Iraniens, sortis par millions, partout en Iran, pour manifestaterà l’occasion de la commémoration de la journée mondiale d'al-Qods. Ils ont condamné avec colère la poursuite de l'occupation par Israël des territoires palestiniens, al-Qods en tête, et contre les mesures israéliennes de judaïsation dans la ville sainte occupée. Les manifestants ont hissé des banderoles réclamant la libération de la ville sainte, et affirmant l'appui à la résistance du peuple palestinien, ont bannis les négociations directes avec l'occupant israélien et prôné l'attachement à la résistance. Dans un communiqué publié à cette occasion, les manifestants ont condamné les crimes incessants de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien et l'appui de l'occident à cette entité, et prôné le soutien absolu "au peuple palestinien, à sa résistance, à son intifada et à sa lutte pour la libération de sa terre occupée et la récupération de ses droits usurpés". Le communiqué condamne les mesures de l'occupant israélien visant à judaïser la ville occupée d'al-Qods, appelant à une position ferme, tranchante et efficace pour affronter les pratiques israéliennes qui visent l'identité arabe et islamique de la ville sainte. Le communiqué rejette toutes les formes de marchandage et les projets de règlement qui ne restitue pas au peuple palestinien ses droits et ne garantissent pas le retour des réfugiés palestiniens à leurs foyers et ne leur octroient pas le droit à l'autodétermination. "Les projets de règlement ne sont qu'une chance offert à l'entité usurpatrice pour poursuivre ses crimes, ses agressions et ses violations des droits des autres", avertit le communiqué, mettant en garde les forces qui soutenaient l'occupant et les appelant à travailler plutôt à assurer au peuple palestinien ses droits. Le communiqué a dénoncé le mutisme des pays occidentaux et les milieux internationaux à l'égard des crimes israéliens les incitant à prendre des mesures tangibles condamnant Israël, ses crimes et son agression ininterrompue et châtiant ses dirigeants et responsables pour leurs crimes. Le texte salue tous les efforts visant à briser le blocus sur Gaza, plaide pour la poursuite de l'envoi des convois humanitaires en vue de briser ce blocus inique et exige des résolutions tranchantes de la part des instances internationales contre les crimes de l'occupant israélien.Il réitère l'appui à la résistance nationale au Liban et en Palestine et avertit des conséquences d'un acte militaire stupide contre l'Iran, assurant que la riposte iranienne sera rapide et tranchante. Enfin, le communiqué insiste sur le droit de l'Iran à posséder l'énergie nucléaire à des fins civiles et sa résolution à défendre son droit et ses réalisations scientifiques. Le président Mahmoud Ahmadinejad, parlant devant les manifestants, a affirmé que le retour des droits tient de la résistance et la fermeté et que compter sur les forces de l'occident ne mènera qu'à l'impasse. "Israël est le symbole du racisme et de la violation de la loi internationale", a martelé le président Ahmadinejad, condamnant et les crimes incessants de l'occupant contre le peuple palestinien et l'appui illimité occidental et américain à cette entité "fondée sur l'injustice, le meurtre des innocents et l'expatriation des palestiniens". Le président Ahmadinejad a réitéré la conviction qu'Israël est aujourd'hui plus faible que jamais, que les Palestiniens sont les plus forts de par leur attachement à leurs droits et à leur résistance et leur refus des marchandages et de l'abandon des droits: affirmant que les forces occidentales tentaient en effet la méthode de marchandage et de négociations pour donner à cette entité le temps de reprendre souffle. "Mais ceci est inutile parce que les négociations qu'ils voulaient sont un mort-né", a insisté le président Ahmadinejad rappelant que la restitution des droits ne se fait que par la résistance. Il a appelé les forces occidentaux à cesser de soutenir Israël "or, l'occupation va inéluctablement vers sa fin", a-t-il insisté. source : Manar