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| 02/09/2010 Quelques heures avant la reprise des négociations directes entre « Israël » et l’Autorité palestinienne, le quotidien israélien, Yediot Ahranot, a révélé que l’ordre du jour que le premier ministre israélien a cherché à imposer sera adopté.
Selon le Yediot, Netanyahu veille notamment à reporter les questions essentielles, à savoir la délimitation des frontières, la colonisation, le retour des réfugiés, et le statut de la ville de Jérusalem AlQuds occupée.
Netanyahu entend conclure en premier lieu un accord cadre, et parvenir à des arrangements militaires nécessaires pour la sécurité d’ «Israël », poursuit le Ynet.
S’agissant de la poursuite de la colonisation, Netanyahu estime qu’elle devrait être discutée parmi les thèmes qui seront abordés à un stade avancé des négociations.
"Il est impossible de prendre la question des colonies en Cisjordanie, qui doit figurer dans l'accord final, et de l'étudier de façon séparée au début des négociations directes", a dit Netanyahu à l’issue de son entretien avec la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton mardi.
Netanyahu est allé plus loin en assurant à Clinton qu'il n'a pas l'intention de prolonger le gel de la colonisation en Cisjordanie qui expire à la fin du mois.
Pour lui, il n'y avait "aucun changement quant à la décision du cabinet (israélien, ndlr) de mettre un terme au gel (partiel de la colonisation) à la fin du mois de septembre 2010".
"Il n'y a aucune raison de se lever et d'abandonner les pourparlers à cause d'un dossier qui peut faire l'objet de discussions et auquel on peut trouver une solution, a-t-il encore dit, en allusion au refus des négociateurs palestiniens à la poursuite de négociations.
Pourtant mercredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé, en vain, les Israéliens à geler toute construction dans les colonies.
« Nous rappelons notre engagement à remplir nos obligations et nous appelons les Israéliens à remplir les leurs, dont un gel de toutes les activités (de construction) dans les colonies », a déclaré Abbas, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des présidents américain et égyptien Barack Obama et Hosni Moubarak, ainsi que du roi Abdallah de Jordanie .
Ce gel, a indiqué le dirigeant palestinien, "n'est pas une condition préalable (aux négociations), mais un objectif pour appliquer une obligation sur laquelle il existe un accord ".
Le Yediot a par ailleurs rapporté que Netanyahu est pessimiste quant à la capacité de l’autorité palestinienne de progresser dans les discussions.
Il est à noter que les dirigeants israéliens et palestiniens se retrouvent, ce jeudi, à Washington pour relancer leur dialogue direct, sous la houlette du président Barack Obama qui a appelé les deux parties à saisir la "chance" de la paix, malgré les nombreux obstacles restant à surmonter .
Le dialogue direct doit officiellement reprendre à 10H00 (14H00 GMT) au département d'Etat, où se réuniront le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas autour de la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton.
Les deux hommes ont été reçus mercredi soir à la Maison Blanche par le président Barack Obama. Or, une grande majorité de Palestiniens voient dans ces négociations une liquidation de leur cause. Source : Manar
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