Abdeljalil, président du CNT, était le bourreau des infirmières bulgares
par  Gilles Devers -  publié le mardi 6 septembre 2011

Mustapha  Abdeljalil, président CNT était, en 2006, le président de la Cour  d’appel de Tripoli qui avait condamné à la peine de mort les cinq  infirmières bulgares et le médecin palestinien. L’un des plus graves  attentats judiciaires commis par le régime de Kadhafi, dont il était un  pilier.
Les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien  étaient arrivés en Libye en 1998, pour exercer dans la pédiatrie, à  l’hôpital de Benghazi. Au début de 1999, les enquêteurs ont découvert le  ravage de l’infection par le virus du VIH auprès de patients, et  l’enquête s’est focalisée sur l’hôpital de Benghazi, pour mettre en  lumière... un complot. Ces contaminations n’étaient pas dues aux  déficiences du service de santé de ce pays si riche, mais à une équipe  de terroristes qui s’étaient cachés sous une blouse blanche pour tuer  des enfants et discréditer le noble et grand régime libyen.  Heureusement, le juge Mustapha Abdeljalil était là.
S’est ainsi ouvert l’un des plus pourris des procès,  avec des incohérences scientifiques évidentes – mises en lumière par  Montagnier et l’OMS – et des interrogatoires sous une torture tout aussi  évidente. Avec à la clé une kyrielle d’infractions faisant encourir la  peine de mort à ces innocents :
Huit années de calvaire. Lors du procès, tous ont  dénoncé la torture – viols, électrochocs, et morsures de chiens – mais  la réponse de la justice a été de les condamner pour diffamation. Puis,  le 19 décembre 2006, la Cour d’appel de Tripoli, dans son immense  sagesse, les a tous condamnés à la peine de mort. Mission accomplie : le  président de cette cour s’appelait Mustapha Abdeljalil.
Pour récompenser ce serveur de soupe sans scrupule,  Kadhafi l’a nommé en 2007, ministre dela justice, poste qu’il a occupé  jusqu’à sa défection en février 2011,… pour devenir le Président du CNT.
Pas de doute, les tireurs de ficelle de l’OTAN ont  installé pour surveiller leurs intérêts des hommes indépendants et d’une  honnêteté intellectuelle rare.
 


 
 Articles
Articles
 
 
 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire