20 septembre 2011

Ex-juge pro-Kadhafi: Imam Moussa Sadr a été assassiné en 1978 en Libye
Le juge révèle au quotidien al-Charq al-Awsat que l’imam chiite Moussa Sadr, fondateur du mouvement Amal, a été assassiné en Libye lors de sa visite en 1978 après une dispute avec le colonel Kadhafi.


Ex-juge pro-Kadhafi: Imam Moussa Sadr a été assassiné en 1978 en Libye
ABNA- Selon l'Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA)
citant al-Charq al-Awsat, Mohammad Bachir el-Khoudar, le dernier
procureur général militaire du régime Kadhafi, aujourd’hui membre de la
Haute Cour de justice libyenne, a dit que le colonel Kadhafi « s’est
débarrassé de plusieurs hauts responsables (libyens) dont les
ex-ministres des Affaire étrangères et de la Justice », Ibrahim
el-Bachari et Ibrahim Bakkar, « par peur du nombre et de l’importance
des informations qu’ils détenaient et qui menaçaient son pouvoir ». Il a
également assassiné un grand nombre d’opposants, poursuit M. Khoudar.

 
Le juge révèle également au quotidien que l’imam chiite Moussa Sadr,
fondateur du mouvement Amal, a été assassiné en Libye lors de sa visite
en 1978 après une dispute avec le colonel Kadhafi. Après sa mort, l’imam
Sadr a été enterré à Syrte, poursuit-il, puis son corps a été
transporté à Sabha et vers d’autres villes par la suite.

En réponse à une question sur les raisons de l’assassinat de Moussa
Sadr, M. Khoudar a répondu que l’imam « avait un agenda national et
international, et le jour de son assassinat il avait rencontré Kadhafi
et ont eu un différend important. L’imam Sadr a dit à Kadhafi : Tu es un
mécréant, et il allait presque le frapper ». Le colonel Kadhafi a
peut-être tué l’imam Sadr en réaction à ses propos mais la cause peut
aussi bien être l’agenda international de l’imam, a expliqué M. Khoudar.
Le juge a précisé que ce sont des gardes présents ainsi que des soldats
toujours en vie qui lui ont révélé ces informations.

M. Khoudar affirme aussi qu’un corps et des ossements humains ont ét
retrouvés dans un frigo à Tripoli et que le corps retrouvé pourrait être
celui du journaliste Badreddine Yacoub, qui était l’une des deux
personnes qui avaient accompagné l’imam Sadr en 1978 en Libye.

En ce qui concerne les habits de l’imam Sadr et les passeports retrouvésdans un hôtel en Italie, il y a plusieurs années, M. Khoudar a déclaré
que c’est le directeur-adjoint des forces de sécurité intérieure, « que
tout le monde connaît », qui a pris ces objets pour les placer dans un
hôtel en Italie. 


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