
Maintenir  l’impunité d’Israël : complicité de  crime
Le 13 avril 2010 à Paris,   non à Pérès et à une promenade Ben Gourion !
mardi 16 mars 2010, par
Le dernier épisode des relations  entre les USA et Israël est une pantalonnade tragique. Nétanyahou  choisit la visite de Joe Biden pour annoncer une (petite) partie des  projets d’annexion de Jérusalem-Est, et, dans un second temps, fait mine  de s’excuser du moment choisi pour mieux maintenir la décision. Joe  Biden, qui semble avoir comme unique objectif de convaincre Israël de ne  pas attaquer l’Iran, se déclare satisfait des excuses pour la faute de  goût commise.
La Présidence d’Obama voudrait humilier Mahmoud Abbas et pousser à la  désespérance ceux qui avaient cru un temps que le discours du Ca ire  signifiait un tournant réel de la politique étatsunienne qu’elle ne s’y  prendrait pas autrement. D’autant que pendant ce temps Gaza vit toujours  un blocus assassin.
La transparente responsable de l’Union Européenne pour les Affaires  Etrangères ébahie par cette décision du gouvernement israélien,  n’envisage  pas pour autant  de proposer au Conseil Européen de se  respecter lui-même et de suspendre l’accord d’association avec Israël.
En France, l’hypothèse Kouchner d’une proclamation de l’Etat palestinien  sans indication de limites n’a aucun sens : comme l’a dit un  éditorialiste, il invente  l’ "Etat sans frontières".
Aujourd’hui, la décence impose d’engager de véritables sanctions contre  l’intransigeance israélienne, contre les responsables des crimes de  guerre, d’exiger des entreprises françaises et européennes qu’elles se  retirent des investissements en Israël sous peine de retrait des  commandes publiques (ce que nous demandons au travers de la campagne  Boycott Désinvestissement, Sanctions).
C’est ce moment précis  que choisit la municipalité Delanoë  pour  annoncer l’inauguration d’une promenade Ben Gourion à Paris avec Pérès  comme invité d’honneur ! Nous voulons croire qu’elle va se rendre compte  de  la signification politique d’un tel projet : Pérès qui préside  aujourd’hui  la poursuite de l’annexion par la colonisation, invité à  Paris pour rendre hommage à Ben Gourion le père fondateur de cette même  politique : l’homme de la Naqba  et de l’épuration ethnique de la  Palestine : Voilà bien un programme digne de Paris, "Capitale des  Lumières" !
L’UJFP s’adresse solennellement au Conseil de Paris pour qu’il renonce à  son projet. Elle appelle toutes les organisations démocratiques à  exprimer  fortement cette exigence, en organisant une mobilisation  importante au cas où la municipalité persisterait dans cette  provocation.
Bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix
Le 16 Mars 2010
Pétition
 


 
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