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31/01/2011
Des responsables politiques et militaires israéliens ont exprimé leur étonnement vis-à-vis de l’appel de l'administration américaine et des pays européens "de ne pas réprimer les manifestations en Egypte" .
Ils ont estimé que "le soulèvement populaire pourrait aider les Frères musulmans à parvenir au pouvoir, ce qui obligera l'armée israélienne à se réorganiser en cas du renversement du régime égyptien", rapporte le CPI.
Un ancien chef d’une filière de renseignements militaires, Aharon Zeevi Farkash a déclaré à la radio israélienne : « Je ne comprends pas la position des États-Unis et des pays européens ni leurs revendications pour la démocratie en Egypte", ajoutant que « les manifestants égyptiens doivent être matés pour qu’ils cessent leur révolte face au régime égyptien, l’allié numéro arabe de l’entité sioniste ».
«Je suis surpris de voir comment les pays occidentaux ne sont pas conscients des tensions entre les sunnites, qui veulent résoudre les problèmes par la négociation, comme le (président Hosni) Moubarak, et les chiites qui veulent résoudre les problèmes à travers la résistance armée", a-t-il déploré.
Farkash a estimé qu'il était encore prématuré de parler d'un coup d'Etat en Egypte.
Cela dit, le CP a rapporté que des manifestants égyptiens ont confirmé devant les caméras que les forces de sécurité égyptiennes ont tué plusieurs protestataires par des balles d’origine américaines et ont asphyxié des centaines d’autres avec du gaz lacrymogène made in Israël.
MANAR
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