|
|
23/01/2011 L'Arabie saoudite a déclaré dimanche avoir voulu contribuer à arrêter "l'effusion de sang" en Tunisie en acceptant de donner asile au président déchu Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier.
"L'Arabie saoudite n'est pas partie prenante au conflit en Tunisie, mais elle a voulu contribuer à la solution" en acceptant d'accueillir l'ancien président qui a fui sous la pression de la rue, a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Oussama Nogali.
Selon lui, Ryad avait voulu "contribuer à désamorcer la crise et arrêter l'effusion de sang du peuple tunisien".
Le porte-parole a cependant souligné à nouveau la position du royaume, selon laquelle le président tunisien qui s'est réfugié avec des membres de sa famille à Jeddah (ouest) "ne peut se livrer à aucune activité politique".
"Les lois du royaume ne permettent pas à ses invités de se livrer à une quelconque activité politique", a-t-il dit.
L'opposant tunisien Moncef Marzouki a demandé à l'Arabie saoudite de livrer à la justice tunisienne le président déchu qui a fui après un mois de soulèvement populaire sans précédent qui a fait, selon l'Onu, plus de cent morts.
Notons que les autorités saoudiennes maintiennent un black-out total sur le séjour dans le royaume du président tunisien déchu depuis son arrivée.
source : Manar
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire