Qui dirige l’Égypte depuis le départ du "raïs" ?
Sur la photo, de gauche à droite : Sami Hafez Anan, Mohab Mamish, Mohamed Hussein Tantaoui et Reda Mahmoud Hafez Mohamed.
En quittant ses fonctions vendredi soir, le président égyptien Hosni Moubarak a remis le pouvoir au Conseil suprême des forces armées. Cette assemblée, regroupant les hommes forts de toutes les branches de l’armée égyptienne, s’est rapprochée des manifestants au cours des 18 jours qui ont mené au départ de Hosni Moubarak. Jeudi 10 février, le Conseil avait exprimé son soutien aux "demandes légitimes du peuple" et indiqué qu’il restait en session permanente.
Cinq hauts gradés de l’armée égyptienne se distinguent à la tête de ce Conseil suprême, auxquels il faut ajouter le vice-président Omar Souleimane.
- Mohamed Hussein Tantaoui. Ministre de la Défense et commandant en chef des forces armées depuis 1991, il dirige le Conseil. M. Tantaoui a été promu vice-Premier ministre pendant la crise et a été le premier membre du gouvernement à rendre visite aux manifestants place Tahrir le 4 février. Vendredi soir, il a salué la foule devant le palais présidentiel. Son passé militaire et son ancienneté font de lui un possible prétendant à l'élection présidentielle de septembre (voir ici son profil, dans la section "Commandeer in chief").
- Omar Souleimane. Nommé vice-président par Hosni Moubarak, le 29 janvier, il a conservé son poste de chef des renseignements égyptiens.
- Reda Mahmoud Hafez Mohamed. Commandant des forces aériennes de l’armée égyptienne depuis mars 2008.
- Sami Hafez Anan. Chef d’état major des armées, il a théoriquement sous ses ordres près de 470 000 hommes. Très proche de Moubarak, il a, semble-t-il, été poussé par Washington à jouer un rôle de médiateur important (voir ici son profil, dans la section "Chief of staff").
- Abd el-Aziz Seif-Eldin. Général, commandant de la défense aérienne.
- Mohab Mamish. Vice-amiral, commandant en chef de la marine.
Le Conseil suprême des forces armées rassemble aussi des gradés dont l’importance est moindre. Ils ont sous leur responsabilité les différentes aires géographiques de commandement militaire (Centre, Nord, Ouest, Est, Sud), et les corps des trois divisions de l’armée égyptienne.
En quittant ses fonctions vendredi soir, le président égyptien Hosni Moubarak a remis le pouvoir au Conseil suprême des forces armées. Cette assemblée, regroupant les hommes forts de toutes les branches de l’armée égyptienne, s’est rapprochée des manifestants au cours des 18 jours qui ont mené au départ de Hosni Moubarak. Jeudi 10 février, le Conseil avait exprimé son soutien aux "demandes légitimes du peuple" et indiqué qu’il restait en session permanente.
Cinq hauts gradés de l’armée égyptienne se distinguent à la tête de ce Conseil suprême, auxquels il faut ajouter le vice-président Omar Souleimane.
- Mohamed Hussein Tantaoui. Ministre de la Défense et commandant en chef des forces armées depuis 1991, il dirige le Conseil. M. Tantaoui a été promu vice-Premier ministre pendant la crise et a été le premier membre du gouvernement à rendre visite aux manifestants place Tahrir le 4 février. Vendredi soir, il a salué la foule devant le palais présidentiel. Son passé militaire et son ancienneté font de lui un possible prétendant à l'élection présidentielle de septembre (voir ici son profil, dans la section "Commandeer in chief").
- Omar Souleimane. Nommé vice-président par Hosni Moubarak, le 29 janvier, il a conservé son poste de chef des renseignements égyptiens.
- Reda Mahmoud Hafez Mohamed. Commandant des forces aériennes de l’armée égyptienne depuis mars 2008.
- Sami Hafez Anan. Chef d’état major des armées, il a théoriquement sous ses ordres près de 470 000 hommes. Très proche de Moubarak, il a, semble-t-il, été poussé par Washington à jouer un rôle de médiateur important (voir ici son profil, dans la section "Chief of staff").
- Abd el-Aziz Seif-Eldin. Général, commandant de la défense aérienne.
- Mohab Mamish. Vice-amiral, commandant en chef de la marine.
Le Conseil suprême des forces armées rassemble aussi des gradés dont l’importance est moindre. Ils ont sous leur responsabilité les différentes aires géographiques de commandement militaire (Centre, Nord, Ouest, Est, Sud), et les corps des trois divisions de l’armée égyptienne.
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