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34 ans après la disparition de l’Imam Moussa Sadr, la Libye est prête à collaborer avec le Liban pour élucider le mystère de sa volatilisation a indiqué mercredi le responsable des affaires politique du CNT, Fathi Baja. Le Conseil national de transition (CNT) qui dirige la Libye "est prêt à former une commission conjointe avec les Libanais pour enquêter" sur ce qui s'est passé, a-t-il déclaré. "Les membres du CNT, y compris son président Moustapha Abdeljalil, n'ont aucune information sur les circonstances de la disparition et sur ce qui est arrivé à l'imam Moussa Sadr et à ceux qui l'accompagnaient", affirme Baja ajoutant des pistes pourraient être trouvées dans les très nombreux dossiers des services de renseignements, de la police et des Affaires étrangères de l'ancien régime, sur lesquels les anciens rebelles ont mis la main et aujourd'hui conservés par les nouvelles autorités. Baja a par ailleurs démenti de récentes informations de presse, selon lesquelles l'imam serait décédé de causes naturelles en 1998 en prison. Le ministre libanais des Affaires étrangères Adnan Mansour est arrivé mercredi à Tripoli à la tête d'une délégation pour discuter de l'affaire avec les nouvelles autorités libyennes. Il s'agit de la première visite officielle d'un chef de la diplomatie libanaise en Libye en plus de 30 ans. Le charismatique imam libanais Moussa Sadr avait été invité par le régime de Mouammar Kadhafi en Libye, où il est arrivé en août 1978 accompagné de son bras droit et d'un journaliste. Les trois hommes n'ont plus donné signe de vie depuis. Tripoli a toujours prétendu que l'imam avait quitté la Libye pour l'Italie. En novembre, un ancien responsable proche de Mouammar Kadhafi, Ahmed Ramadan, avait assuré dans une interview à la chaîne Al-An, basée à Dubaï, que l’imam avait été "liquidé" peu après son arrivée en Libye. | |||
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18 janvier 2012
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