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Au moment où l’entité sioniste ne cesse de brandir la menace de frapper l’Iran, son armée de l'air a subi un nouveau revers après la perte d'un de ses drones les plus sophistiqués. Le Heron TP, baptisé Eytan ("Fort" en hébreu), s'est écrasé dimanche en « Israël » lors d'un essai mené conjointement par l'armée et les Industries Aéronautiques d'Israël (IAI). L’incident n’a pas fait de blessé, ont rapporté des sources militaires israéliennes. Selon la Chaîne-10 privée de la télévision israélienne, l'accident s'est produit quand une aile du drone s'est détachée, apparemment à cause d'un nouvel appareillage trop lourd qu'il transportait. Capable d’atteindre l’Iran Ce drone très imposant, a la taille d'un Boeing 737 et pèse 4,5 tonnes. Il a une autonomie de vol de 36 heures et peut transporter à 13.000 mètres d'altitude une charge utile d'une tonne. Il communique via satellite. Son rayon d'action couvre l'Iran, qu' « Israël » considère comme son principal ennemi stratégique. Le TP Héron est prévu d'être déclaré opérationnel d'ici la fin de l'année. Selon les medias étrangers, il a la capacité de lancer des missiles, et en Israël, il est souvent désigné comme le drone "capable d’atteindre l'Iran". Minimiser l’incident Des sources militaires israéliennes ont essayé de minimiser l’incident en estimant qu’« il s’agit d’un drone sans pilote, un morceau de fer qui n’a tué personne », ajoutant que « son prix n’est pas très élevé, il est moins cher qu’un char ». Revers pour l’industrie israélienne Cependant des sources proches de l’armée israélienne ont qualifié la chute d’Eytan de « revers pour l’armée de l’air et l’industrie israélienne qui se vante de la production de tels drones ». Rappelons que les drones israéliens censés être efficace dans le domaine des renseignements sont recommandés par les Etats-Unis et plusieurs pays européens et asiatique dont notamment : la France, la Chine, l’Inde et la Turquie. En juillet, la France a annoncé sa décision d'acheter le TP Héron, le premier contrat d'exportation pour ce drone. La transaction est estimée à près de 500 millions de dollars sur un certain nombre d'années, et pourrait mener à des contrats supplémentaires pour IAI avec d'autres pays comme l'Allemagne, qui cherchent à améliorer leurs capacités en drones. Chute de drones au Liban et à Gaza Il est à noter que ce n’est pas la première fois qu’un drone israélien s’écrase pour des raisons techniques. En 2007, un drone est tombé dans la région de Beit Hanoun à Gaza. Peu avant, un autre appareil s’était écrasé dans le Néguev à proximité des frontières avec la bande de Gaza. Un accident similaire a également eu lieu lors de la guerre israélienne contre le Liban en 2006. Les forces d’occupation n’ont pas tardé à le faire exploser de crainte qu’il tombe dans les mains du Hezbollah. D’autres drones se sont écrasés au dessus du Liban et en Cisjordanie en 2005. Pertes matérielles S’agissant des pertes matérielles, la Chaîne-10 privée de la télévision israélienne a rapporté que les pertes sont estimées à dix millions de dollars (7,5 millions d'euros) et l'accident pose un problème à l'armée de l'air israélienne qui ne dispose que de quelques appareils de ce type déjà opérationnels. Des experts ont également considéré que le prix de ce drone varie entre les 10 et 20 millions dollars aux Etats-Unis. Plus de chance que les Américains Entre-temps, certains observateurs ont ironisé en estimant que les Israéliens ont eu plus de chance que les Américains qui ont perdu il y a quelques mois un de leur drone les plus sophistiqués au dessus de l’Iran. Le drone chargé d’espionner les sites nucléaires iraniens a été capturé par les gardiens de la révolution iranienne. manar website |
31 janvier 2012
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