Prisonnières palestiniennes : 33 combattantes de la liberté
Il semble difficile de déterminer, au jour le jour, le nombre des prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation, mais aussi le nombre des prisonnières à cause des enlèvements quotidiens opérés par les forces de l’occupation, en Cisjordanie surtout.
Mais selon le ministère des affaires des prisonniers, il semble qu’il reste encore 33 prisonnières palestiniennes, celles qui n’ont pu être libérées suite à l’envoi par la résistance palestinienne de la vidéo de quelques minutes sur le soldat franco-israélien Shalit, fait prisonnier par la résistance depuis juin 2006, alors qu’il participait à la guerre contre la bande de Gaza.
La libération d’une vingtaine de prisonnières contre l’envoi de la vidéo a été un succès remarquable pour la résistance, mais les sionistes n’ont libéré, à ce moment, que les femmes non condamnées à de lourdes peines. C’est pourquoi les femmes toujours détenues sont celles qui sont condamnées par les tribunaux militaires sionistes à des peines allant jusqu’à plusieurs perpétuités.
Trente-trois prisonnières sont toujours détenues. Elles seront libérées si l’échange entre le soldat israélien et les 1000 prisonniers palestiniens et arabes se fait, par le biais du négociateur allemand et l’aide du gouvernement égyptien.
Selon les informations envoyées par le ministère palestinien, 11 prisonnières sont détenues dans la prison de Damoun et 21 dans la prison d’Hasharon, et une prisonnière en isolement à Neve Tirtza, à la prison de Ramleh pour femmes, qui est Wafa’ al-Biss, de la bande de Gaza.
La répartition géographique des prisonnières indique que 25 sont originaires de la Cisjordanie, 4 de la ville d’al-Quds, 3 des territoires palestiniens occupés en 48 et une de Gaza.
20 prisonnières sont condamnées, cinq d’entre elles ont été condamnées à perpértuité, entre une et plusieurs, la peine la plus lourde étant celle de Ahlam Tamimi, de Ramallah, qui est condamnée à 16 perpétuité. 10 prisonnières sont arrêtées, sans être passées (encore) par un tribunal militaire pour se faire condamner, selon le rite sioniste établi. Trois prisonnières sont des détenues administratives, dont la prisonnière membre de la municipalité de Nablus, Majida Akram Fudda, arrêtée depuis août 2008, et dont la détention a été renouvelée pour la troisième fois. Il ya également Raja’ Qâsim al-Ghoul, de Jénine, arrêtée depuis le 31 mars 2009, qui est malade du cœur, dont la détention a été renouvelée pour la deuxième fois, et la prisonnière administrative Hana’ Yahya Shalabi, de Jénine également, arrêtée depuis le 14 septembre 2009.
Trois femmes sont prisonnières avec leurs maris. Il s’agit de Ahlam Tamimi, dont le mari est condamné à perpétuité également, Irina Sarahne, dont le mari est condamné à six perpétuités, et Iman Ghazawi, dont le mari est condamné à 20 ans de prison. Deux prisonnières ont des frères en prison, Fatin Saadi, et Abir Awda, prisonnière libérée mais kidnappée à nouveau par l’occupant. Six femmes prisonnières sont mères de famille, dont Latifa Abu Draa, de Nablus, dont les huit enfants attendent impatiemment la libération et Qahira Saadi, mère de trois enfants.
12 prisonnières sont gravement malades, parmi elles : Amal Fayez Jumaa, qui souffre d’un cancer, Wafa’ al-Biss qui souffre de graves brûlures qui n’ont pas été soignées, après son enlèvement.
Ci-dessous la liste des prisonnières palestiniennes condamnées encore détenues dans les geôles sionistes
Nom Lieu d’habitation condamnation Date d’enlèvement
Ahlam Tamimi Ramallah 16 perpétuités 14 /9/ 2001
Amina Muna Quds Perpétuité 20/1/2001
Qahira Saadi Jénine 3 perpétuités + 30 ans 8/5/2002
Sana’ Shihade Quds Perpétuité 24/5/2002
Du’a Jayusi Tulkarm 3 perpétuités 6/7/2002
Irina Sarahne Bethlehem 20 ans 23/5/2002
Iman Ghazawi Tulkarm 13 ans 8/3/2001
Nada Dirbas Quds 6 ans 8/5/2007
Wardé Bakrawi Galilée 48 8 ans 16/10/2003
Mariam Tarabin Jericho (Ariha) 8 ans 13/3/2005
Abir ‘ Amru Khalil 16 ans 20/2/2001
Lina Jarbuni Jénine 17 ans 17/4/2002
Fatna Abul Aysh Nablus 15 ans 21/7/2006
Wafa’ al-Biss Gaza 12 ans 20/5/2005
Ibtisam Issawi Quds 14 ans 14/11/2001
Wurud Qâsim Tirah 48 6 ans 10/4/2006
Latifa Abu Draa Nablus 25 ans 10/12/2003
Amal Jumaa Nablus 12 ans 10/5/2004
Fatin Saadi Jénine 2 ans 28/5/2008
De plus, les militaires sionistes tiennent encore les corps de plusieurs martyres palestiniennes, depuis Dalal al-Moghrabi, combattante tombée martyre en 1978 et qu’Israël refuse de rendre le corps à la famille, jusqu’aux martyres de l’Intifada al-Aqsa, Ayat al-Akhras, Darine Abu Ayshe, Wafa’ Idriss, Hanadi Jaradat et Hiba Daraghmeh. Les corps de toutes ces martyres n’ont pas encore été rendus à leurs familles.
Des voix palestiniennes s’élèvent de plus en plus forts, depuis l’échange de 2008 entre le Hizbollah et Israël, par le biais des instances internationales, réclamant le retour des corps des martyrs palestiniens, considérés enlevés par les sionistes. Il faut ajouter que ce dossier, qui prend de plus en plus d’ampleur, deviendra prioritaire, notamment depuis qu’un journaliste suédois a accusé les autorités sionistes de trafic d’organes. Malgré les dénégations sionistes, que personne ne croit d’ailleurs, il semble que le refus sioniste de rendre les corps des martyrs est dû aux mutilations que les sionistes ont opéré sur les corps.
LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE
DE TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS ET ARABES
DES GEOLES SIONISTES
Il semble difficile de déterminer, au jour le jour, le nombre des prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation, mais aussi le nombre des prisonnières à cause des enlèvements quotidiens opérés par les forces de l’occupation, en Cisjordanie surtout.
Mais selon le ministère des affaires des prisonniers, il semble qu’il reste encore 33 prisonnières palestiniennes, celles qui n’ont pu être libérées suite à l’envoi par la résistance palestinienne de la vidéo de quelques minutes sur le soldat franco-israélien Shalit, fait prisonnier par la résistance depuis juin 2006, alors qu’il participait à la guerre contre la bande de Gaza.
La libération d’une vingtaine de prisonnières contre l’envoi de la vidéo a été un succès remarquable pour la résistance, mais les sionistes n’ont libéré, à ce moment, que les femmes non condamnées à de lourdes peines. C’est pourquoi les femmes toujours détenues sont celles qui sont condamnées par les tribunaux militaires sionistes à des peines allant jusqu’à plusieurs perpétuités.
Trente-trois prisonnières sont toujours détenues. Elles seront libérées si l’échange entre le soldat israélien et les 1000 prisonniers palestiniens et arabes se fait, par le biais du négociateur allemand et l’aide du gouvernement égyptien.
Selon les informations envoyées par le ministère palestinien, 11 prisonnières sont détenues dans la prison de Damoun et 21 dans la prison d’Hasharon, et une prisonnière en isolement à Neve Tirtza, à la prison de Ramleh pour femmes, qui est Wafa’ al-Biss, de la bande de Gaza.
La répartition géographique des prisonnières indique que 25 sont originaires de la Cisjordanie, 4 de la ville d’al-Quds, 3 des territoires palestiniens occupés en 48 et une de Gaza.
20 prisonnières sont condamnées, cinq d’entre elles ont été condamnées à perpértuité, entre une et plusieurs, la peine la plus lourde étant celle de Ahlam Tamimi, de Ramallah, qui est condamnée à 16 perpétuité. 10 prisonnières sont arrêtées, sans être passées (encore) par un tribunal militaire pour se faire condamner, selon le rite sioniste établi. Trois prisonnières sont des détenues administratives, dont la prisonnière membre de la municipalité de Nablus, Majida Akram Fudda, arrêtée depuis août 2008, et dont la détention a été renouvelée pour la troisième fois. Il ya également Raja’ Qâsim al-Ghoul, de Jénine, arrêtée depuis le 31 mars 2009, qui est malade du cœur, dont la détention a été renouvelée pour la deuxième fois, et la prisonnière administrative Hana’ Yahya Shalabi, de Jénine également, arrêtée depuis le 14 septembre 2009.
Trois femmes sont prisonnières avec leurs maris. Il s’agit de Ahlam Tamimi, dont le mari est condamné à perpétuité également, Irina Sarahne, dont le mari est condamné à six perpétuités, et Iman Ghazawi, dont le mari est condamné à 20 ans de prison. Deux prisonnières ont des frères en prison, Fatin Saadi, et Abir Awda, prisonnière libérée mais kidnappée à nouveau par l’occupant. Six femmes prisonnières sont mères de famille, dont Latifa Abu Draa, de Nablus, dont les huit enfants attendent impatiemment la libération et Qahira Saadi, mère de trois enfants.
12 prisonnières sont gravement malades, parmi elles : Amal Fayez Jumaa, qui souffre d’un cancer, Wafa’ al-Biss qui souffre de graves brûlures qui n’ont pas été soignées, après son enlèvement.
Ci-dessous la liste des prisonnières palestiniennes condamnées encore détenues dans les geôles sionistes
Nom Lieu d’habitation condamnation Date d’enlèvement
Ahlam Tamimi Ramallah 16 perpétuités 14 /9/ 2001
Amina Muna Quds Perpétuité 20/1/2001
Qahira Saadi Jénine 3 perpétuités + 30 ans 8/5/2002
Sana’ Shihade Quds Perpétuité 24/5/2002
Du’a Jayusi Tulkarm 3 perpétuités 6/7/2002
Irina Sarahne Bethlehem 20 ans 23/5/2002
Iman Ghazawi Tulkarm 13 ans 8/3/2001
Nada Dirbas Quds 6 ans 8/5/2007
Wardé Bakrawi Galilée 48 8 ans 16/10/2003
Mariam Tarabin Jericho (Ariha) 8 ans 13/3/2005
Abir ‘ Amru Khalil 16 ans 20/2/2001
Lina Jarbuni Jénine 17 ans 17/4/2002
Fatna Abul Aysh Nablus 15 ans 21/7/2006
Wafa’ al-Biss Gaza 12 ans 20/5/2005
Ibtisam Issawi Quds 14 ans 14/11/2001
Wurud Qâsim Tirah 48 6 ans 10/4/2006
Latifa Abu Draa Nablus 25 ans 10/12/2003
Amal Jumaa Nablus 12 ans 10/5/2004
Fatin Saadi Jénine 2 ans 28/5/2008
De plus, les militaires sionistes tiennent encore les corps de plusieurs martyres palestiniennes, depuis Dalal al-Moghrabi, combattante tombée martyre en 1978 et qu’Israël refuse de rendre le corps à la famille, jusqu’aux martyres de l’Intifada al-Aqsa, Ayat al-Akhras, Darine Abu Ayshe, Wafa’ Idriss, Hanadi Jaradat et Hiba Daraghmeh. Les corps de toutes ces martyres n’ont pas encore été rendus à leurs familles.
Des voix palestiniennes s’élèvent de plus en plus forts, depuis l’échange de 2008 entre le Hizbollah et Israël, par le biais des instances internationales, réclamant le retour des corps des martyrs palestiniens, considérés enlevés par les sionistes. Il faut ajouter que ce dossier, qui prend de plus en plus d’ampleur, deviendra prioritaire, notamment depuis qu’un journaliste suédois a accusé les autorités sionistes de trafic d’organes. Malgré les dénégations sionistes, que personne ne croit d’ailleurs, il semble que le refus sioniste de rendre les corps des martyrs est dû aux mutilations que les sionistes ont opéré sur les corps.
LIBERATION IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE
DE TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS ET ARABES
DES GEOLES SIONISTES
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