LE PEUPLE DE FRANCE FACE A LA MASCARADE QUI SE DEROULE SOUS SES YEUX
Mahmoud Abbas a estimé, lundi 14 juin 2010, que la commission d’enquête mise en place par Israël «ne correspond pas» à la demande du Conseil de sécurité des Nations unies, après la mort de neuf militants pro-palestiniens le 31 mai dans l’assaut contre la flottille à destination de la Bande de Gaza.
Abbas s’est exprimé à l’issue d’un déjeuner de travail avec le président français Nicolas Sarkozy.
«La proposition qui est faite aujourd’hui pour le comité d’enquête, dans son format actuel, ne correspond pas à la demande qu’a faite le Conseil de sécurité.», a déclaré Mahmoud Abbas sur le perron de l’Elysée.
Ce même jour, le conseil des ministres israélien a donné son feu vert à la création d’une «commission spéciale publique et indépendant». Elle sera dirigée par Yaakov Turkel, juge retraité de la Cour suprême, et comprendra deux observateurs internationaux - l’ancien dirigeant nord-irlandais protestant David Trimble, prix Nobel de la Paix, et le général à la retraite Ken Watkin, ex-avocat général au Canada.
Il faut savoir que ces deux observateurs n’auront aucun droit de regard sur le déroulement de cette enquête-bidon, ni aucune objection à formuler quant à ses conclusions.
En même temps, le ministère français des affaires étrangères a déclaré, nous citons : «La présence d'observateurs internationaux est un élément positif».
Quant à la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, en réponse à une question pour savoir si cette commission répondait aux attentes françaises, elle a répondu : «Nous espérons que cette commission sera, conformément à la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité des Nations unies du 1er juin, en mesure de mener des travaux crédibles, transparents, impartiaux et dans le respect des normes internationales.»
Toujours ce lundi, 14 juin 2010, la Maison Blanche a salué la création par l’entité sioniste d’une commission d’enquête indépendante sur l’assaut contre la flottille d’aide humanitaire pour Gaza qui a coûté la vie à neuf militants pro-palestiniens le 31 mai.
«La mise en place de cette commission d’enquête constitue un important pas en avant.», a estimé le porte-parole de Washington, Robert Gibbs, jugeant que la composition du collège permettrait de mener une enquête rapide, impartiale, crédible et transparente.
Auparavant, le premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu a prétendu que le blocus maritime de Gaza vise à empêcher l'infiltration d'armes dans l'enclave palestinienne, tout en se disant «prêt à laisser passer une aide humanitaire».
«Le principe qui guide notre politique est clair: il s'agit d'empêcher que des armes et du matériel de guerre entrent à Gaza et de permettre l'entrée de l'aide humanitaire et de marchandises ne pouvant être utilisées à des fins militaires», a-t-il dit à l'ouverture du conseil des ministres.
«Avant l'affaire de la flottille, nous menions des discussions dans divers forums sur la poursuite de notre politique envers Gaza. Ces discussions ont continué la semaine dernière, notamment avec Tony Blair», l'envoyé spécial du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU), toujours selon Netanyahu.
Quant à Blair, dans un de ses communiqués, il s'est «félicité de la nette distinction que Netanyahu établit entre la nécessité pour Israël d'une part d'assurer sa sécurité et de l'autre de permettre à la population de Gaza d'obtenir les marchandises et matériaux dont elle a besoin quotidiennement».
Blair, qui a qualifié la semaine dernière le blocus de "contre-productif", a souhaité que la prise de position du chef du gouvernement israélien favorise un « changement décisif de politique envers Gaza ».
ET EN PRIME, LE PEUPLE DE FRANCE A EU DROIT, CE JOUR, A UNE PAIRE DE GIFLES ET PAS N’IMPORTE LAQUELLE :
L’entité sioniste a enterré les aides humanitaires de la flottille de la liberté dans le désert du Néguev.
Le dépotoir de Doudaim est la destination finale de ces aides.
Il faut savoir que cette fosse de Doudaim, dans le Néguev, traite les déchets qu’elle accueille en vue de produire de l’énergie électrique.
A noter que parmi les « déchets » enterrés, on trouve également des objets personnels ayant appartenu aux activistes qui étaient à bord de la flottille.
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