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Une photo prise en 2009, ayant suscité la colère des Tunisiens |
16/01/2011 20 Israéliens ont été évacués clandestinement de Tunisie dans la nuit de samedi à dimanche, a révélé la dixième chaine de télévision israélienne.
L’opération s’est faite en collaboration avec un pays tierce s’est contenté de signaler la télévision israélienne, sans préciser les raisons de cette évacuation ni celles de leur présence en Tunisie.
Or le site en ligne Israël 7 a prétendu que ces Israéliens sont des touristes, et ils ont pris la direction de Francfort en Allemagne, d’où ils seront expédiés en Palestine occupée.
A l’échelle politique, l’entité sioniste semble voir d’un mauvais œil le soulèvement populaire en Tunisie.
Certains responsables israéliens ont exprimé la crainte qu’il ne provoque une rupture des relations « non officielles » qui se sont tissées au cours des années entre Israël et la Tunisie. A l’insu du peuple tunisien.
Alors que le vice-Premier ministre Sylvan Shalom, natif de Tunisie a brandi le spectre du retour de l’islamisme, bête noire des Occidentaux, et prétexte utilisé pour soutenir le régime de Ben Ali (et d’autres régimes dictatoriaux dans le monde arabo-islamique).
"La communauté internationale avait préféré fermer les yeux sur les violations des droits de l'Homme (du régime Ben Ali). Bien entendu il y a aujourd'hui une grande crainte que les mouvements islamistes qui jusqu'à maintenant étaient hors-la-loi ne reviennent" en force, a-t-il déclaré à la radio militaire.
Autre source d’inquiétude israélienne : que « Le soulèvement actuel incite ce pays à se rapprocher ‘d’éléments extrémistes’ du Monde Arabe », toujours selon les termes de Shalom.
Shalom, lui-même natif de Tunisie, a rappelé l'excellent accueil que lui avait réservé Ben Ali en novembre 2005 lors d'une visite en Tunisie, où il participait à une conférence en tant que chef de la diplomatie israélienne.
Quoiqu’il n’y a toujours pas d’ambassade d’Israël en Tunisie, mais les relations entre la Tunisie et l’entité sioniste se faisaient toujours en catimini, à l’insu du peuple tunisien.
Depuis les accords d’Oslo, et à partir de 1994, elles ont été affichées, mais Tunis s’est contentée de restreindre les liens diplomatiques à un échange des bureaux d’intérêts. En l’an 2000 elle a fermé le sien à Tel Aviv, sur une décision de la Ligue arabe solidaire avec l’intifada du peuple palestinien. Sans pour autant réduire les relations économiques et touristiques entre eux, selon le ministère israélien des affaires étrangères.
Depuis 2005, la Tunisie reçoit chaque année un bon nombre d’Israéliens, venus en pèlerins à l’île de Djerba. Ils ont atteint le nombre de 1000 en 2009.
La Tunisie compte 2000 juifs, dont la moitié résident dans cette île qui compte 11 synagogues (et 400 mosquées). Alors que l’entité sioniste dénombre 50.000 israéliens d’origine tunisienne.
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