13 janvier 2011

UNE VALISE VIDE EST TOUJOURS TRÈS LOURDE.

 par Sonia

BEN ALI reste quand même un flic, limite flic de circulation aux carrefours de n'importe quel pays du tiers-monde, avec tout ce que cela suppose de mesquinerie, de mépris de soi, de hâbleries et de mensonge.
Son discours , ce jour, jeudi 13 janvier est d'une lâcheté insupportable, et un canevas de lieues ciommuns et de banalités morbides qui tient de la voltige et de l'artistique, tout dans l'affect, la bassesse et le déshonneur, juste, et il ne faut pas être un génie de la politique pour le comprendre, juste pour diviser, tromper les tunisiens, leur faire baisser leur garde, les endormir et encore une fois, les flouer et  refermer sur eux les grilles de sa grande prison à ciel ouvert.
Croire  ce dictateur, c'est être suicidaire, nihiliste et désespéré aux confins de la débilité, c'est  nourrir encore une fois une vipère à cornes en son sein.
Ce dictateur supplie les tunisiens à la raison,les prend à témoins de sa douleur devant la violence  et les exécutés par balles, alors que cette mode d'exécuter et de corvée de bois,   et de tirer les manifestants comme des pigeons pour intimider la population, c'est lui BEN ALI, au temps qu'il était ministre de l'intérieur qui l'avait introduite dans l'espace sociétal tunisien , pacifique et civilisé.
La société civile qu'il supplie aujourd'hui d'intervenir et de venir à son secours, il l'a depuis toujours massacrée et remplacée par des traîtres, des alimentaires et des imbéciles n'ayant d'autres qualités que de n'avoir aucune  conscience nationale, politiquement et intellectuellement du même niveau que le dictateur, c'est à dire, un niveau plus que bas.
Il nous l'a joue, pâle et maladif au propre comme au figuré,  l'ignare,  sur le mode GAULLISTE "je vous ai compris",il se prosterne devant le socle civilisateur des tunisiens, aujourd'hui, hier, lui et sa maffia  ils piétinaient l'histoire et la grandeur des tunisiens, il en appelle  aux tunisiens pour qu'il arrêtent la violence, il s'écrie "halte à la violence" "halte à la violence", alors qu'il est un être d'une violence inouïe, inhumaine, ce sont les tunisiens qui subissent ses horreurs et ses violences, ce sont eux qui demandent son départ, pour que la violence, s'arrête.
En fin de compte, il reconnait qu'il existe un problème politique, et un problème économique, il veut nous refaire le coup'" de la révolte du pain", mais ces temps sont finies, il proclame l'instauration de toutes les libertés, en contradiction avec sa propre situation, son pouvoir illégitime et son droit de cuissage sur la nation tunisienne sont l'ultime outrage et atteinte à toutes les libertés des tunisiens, un voyou qui se fait élire avec 99,95% des voix n'a pas le droit de parler de  DÉMOCRATIE et de LIBERTÉ, aucun être humain doté de raison ne peut le croire, et encore moins toutes ces centaines de tunisiens torturés, exilés, tués depuis 23 ans, depuis le début de son règne barbare.
En résumé.


Le discours de BEN ALI aujourd'hui est une forfaiture, il renonce à se présenter en 2014, il pleure pour dire qu'il a été trompé par son entourage, et que ceux qui l'avaient trompés seront punis.Il annonce qu'il met fin à la censure, qu'il a très mal, et qu'il ordonne la fin de la violence,
  • il ordonne la création d'une commission indépendante pour se prononcer sur la corruption, la violence et tout le reste, il nous prend pour des imbéciles, ce dictateur malade et déchu continue à nous prendre pour des imbéciles, alors que la seule solution aux problèmes de la TUNISIE, c'est purement et simplement son départ, et celui de tous ceux qui ont collaboré avec lui et sa dictature à tous les niveaux, il clame que lui BEN ALI est innocent de tout et les plumes ordurières de TV7 flagornent ses larmes de crocodile, dés la fin de son discours, les habituels propagandistes et autres larbins, toujours les mêmes et applaudissent leur soi-disant  SECOND 7 NOVEMBRE, du faux et de l'usage du faux, où sont donc ces voix de l'opposition démocratique qui devraient se prononcer sur la révolte et ce discours minables, la censure est une seconde nature des bureaucrates de BEN ALI, des journalistes , fonctionnaires du ministère de l'intérieur;  rien de nouveau au sud  de nulle part , mon général de pacotille, on vient d'apprendre que tes miliciens mauves du RCD, malgré le couvre feu qui terrorise les tunisiens, sont dans la rue pour maquiller tes crimes, et donner à ta fausse et vulgaire repentance, un visage humain , pour vraiment prouver que tu regrettes tes crimes, CASSE TOI .


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