07 février 2011

Quand le pouvoir méprise le peuple c'est la révolte et la révolution

 
 
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Le président, le gouvernement n'ont donc pas compris que mépriser le peuple mène à la révolte et parfois même à la révolution. N'ont-ils pas entendu le peuple tunisien scander : " on peut vivre avec du pain et de l'eau mais pas avec le RCD".

Et en Egypte

Le mépris est la véritable cause de la colère des gens.

 
 
Le peuple voulait au moins pouvoir choisir des ministres qui ne les humilient pas par des déclarations pleines de sous-entendus insultants. Car le mépris était la seule réponse que le régime donnait à ces pauvres gens qui se débattaient entre la hausse des prix et l’insuffisance des salaires. Il se trouvait toujours un ministre pour déclarer, plein de morgue, que les gens feraient mieux de remercier Dieu que les choses n’aillent pas plus mal. Et de vanter les grandioses réalisations du régime, énumérant routes, canalisations et ponts construits en trente ans, comme si ce n’était pas la moindre des choses que le pays ait évolué un tant soit peu. Et de mettre en scène de belles promesses d’autres grandes réalisations à venir, réalisations qui s’achevaient par des inaugurations d’opérette devant des caméras complaisantes. Des hôpitaux ouverts en grande pompe, on ne montrait que les façades à la Potemkine, sans préciser qu’ils n’étaient pas prêts à accueillir le public – ou alors seulement contre rétribution sonnante et trébuchante. C’était ajouter le mensonge au mépris, puisque tout le monde savait bien ce que valaient ces infrastructures : elles s’effondraient aussitôt inaugurées.
 
Le mépris est la véritable cause de la colère des gens. La grande erreur du régime aura été de ne pas comprendre que le peuple n’en pouvait plus. Au lieu de répondre aux attentes légitimes de celui-ci, le pouvoir a présenté les choses comme une révolte spontanée, nourrie de discours irrationnels et portée par des “casseurs”. La seule réussite à mettre à son actif au cours des trente dernières années est de s’être coupé du peuple en perfectionnant la vieille maxime “ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire”. Sous Hosni Moubarak, c’était devenu : “Je vois uniquement ce que j’ai envie de voir, je n’entends que ceux qui me flattent et je ne parle que des sujets qui me conviennent !”
 
Courrier international
 
 

France

 
Le juge antiterroriste Marc Trévidic a estimé ce lundi sur France Info que le président était un «multirécidiviste» dans ses attaques contre les magistrats et que sa politique en matière de justice n'était «que du pipeau».
 

«Des années de mépris envers la justice»

 
«Cela fait des années qu'on dit qu'on n'a pas les moyens de fonctionner normalement, cela ne date pas de Nicolas Sarkozy», a admis le juge. Mais la différence, c'est que maintenant, «en plus, c'est de notre faute». Le vrai responsable, pour lui, «ce sont des années de mépris envers la justice», le fait qu'elle soit considérée comme «un petit service public à la disposition du pouvoir exécutif et pas comme quelque chose de solide, comme il faudrait avoir dans une vraie démocratie».
 
Au delà du fait-divers, le magistrat s'en est pris plus généralement aux décisions prises ces dernières années en matière judiciaire : «On vote plein de lois pour satisfaire les citoyens qui réclament de plus en plus de sécurité, et dès qu'on a voté une loi, on se moque complètement de son application», a-t-il constaté. «Il n'y a pas de politique à long terme, il n'y a que de l'affichage, que du pipeau», selon Marc Trévidic.
 
lu sur le parisien
 
 
Toutes les revendications du peuple, les propos de l'opposition, sont traités avec désinvolture.  Les impots sont pour le peuple les cadeaux fiscaux pour l'aristocratie financière et le gratin de la bourgeoisie, le gouvernement fricote avec les milliardaires du Fouquet et peu à peu n'a rien à envier au clan de Ben Ali. On comprend que Mme Alliot-Marie n'aie pas vu où était le problème en empruntant le jet privé d'Aziz Miled, il n'y avait là qu'une chose tout à fait normale et habituelle dans la république bananière de la France.
 
Ceux qui pourchassent les Roms, les immigrés, les militants politiques et syndicaux, osent parler de "chasse à l'homme" quand le peuple par les députés dénoncent les malversations de l'un des ministres.
 
Ministre, députés UMP sont tout entiers au service de leur leader Sarkozy de son vrai nom Sarkozy de Nagy Bocsa issue de l'immigration polonaise des années 1944.
 
Les magistrats de l’ensemble du pays (...) ont décidé un mouvement de protestation de plusieurs jours conduisant à la suspension du cours de la justice au-delà des urgences. Leur réaction est excessive. Je crains qu’elle ne puisse pas être comprise des Français». Lesquels, insiste le chef du gouvernement, «ne peuvent pas comprendre et ils ne peuvent pas accepter de voir leurs institutions se diviser».
 
Défendant la position de Nicolas Sarkozy, le Premier ministre ajoute: «Ce crime a bouleversé les Français et je veux dire qu’il était du devoir du président de s’en faire l’écho avec coeur.»
 
Libération 
 

Mais le peuple Français a-t-il conscience d'être humilié, a-t-il conscience que les institutions de la république sont piétinées, salies, détruites par ceux là même qui ont le devoir de les protéger ?
 
A quand la grande révolte du peuple français ?
 
Quand entendrons nous deux millions de français crier sur les champs Elysées : UMP DÉGAGE!!!
 
Nous voulons la justice, nous voulons la liberté, la fraternité, l'égalité. Le pouvoir au peuple à tous les échelons de décision.
 
Nous voulons la République.
 
Maryvonne Leray

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