Et les civils de Gaza, qui les protège ? Appel désespéré à une communauté internationale impuissante
Par Ziad Medoukh
Depuis 63 ans, le peuple palestinien ne souffre pas seulement des mesures atroces de l’occupation israélienne, mais aussi et notamment, du silence d’une communauté internationale complice des crimes israéliens contre sa population civile. Les appels lancés à cette communauté restent sans écho et ne parviennent à changer quoique ce soit sur le terrain. Tout un peuple continue de subir les agressions, voire les massacres commis par un État criminel, au mépris du droit international et de toute valeur humaine.
Et les civils de Gaza, qui les protège ? Appel désespéré à une communauté internationale impuissante
On assiste actuellement à des attaques sanglantes menées par les forces d’occupation israélienne contre la population civile de Gaza, enfants, femmes, vieillards innocents, contre leurs maisons, leurs fermes, leurs jardins.
Ces enfants pensaient qu’ils pouvaient aller paisiblement à l’école, ils pensaient qu’ils pouvaient jouer en toute liberté, sans peur, ils se croyaient protégés par les droits de l’enfant, par le droit international, par des conventions internationales de protection des civils.
Les civils pensaient que, dans ce monde-là, les puissants utilisaient la force militaire pour protéger les peuples, prétexte avancé au sujet de la Libye. Oui, mais ils ont oublié que la Palestine n’est pas la Libye, ils ont oublié que, dans la bande de Gaza, l’armée israélienne utilise même des armes interdites pour les écraser, pour assassiner les habitants, hommes, femmes, vieillards et les enfants dont elle tue l’innocence, dont, avant tout, elle anéantit les rêves.
Toute attaque contre des civils, où que ce soit, est condamnable. Or, la veille de l’attentat de Jérusalem du 23 mars dernier, attentat que le monde entier, y compris les médias, a unanimement réprouvé, à l’Est de Gaza, cinq civils, dont trois enfants de 9 à 11 ans, ont été tués par un missile israélien. Ces trois enfants jouaient au ballon dans la rue, devant leur maison : il n’y a pas de stade, ni de centre de loisirs pour eux, à cause de la situation économique et du blocus inhumain imposé par l’occupant israélien. Trois enfants sont morts sans que personne ne bouge pour mettre au pas cet État créé sur le sang et la souffrance des Palestiniens.
Dans ce monde où prime l’intérêt, les États-Unis dépendent totalement des électeurs sionistes, l’Europe divisée est incapable de réagir, elle suit la politique américaine pro-israélienne et les Nations-Unies sont manipulées par ces puissances. Les organisations internationales des droits de l’homme ne parviennent pas à faire entendre leur voix concernant ces violations. On abandonne tout principe humain, toute valeur de paix, de liberté, on ignore ces droits soit -disant défendus par un monde dit libre.
Nous, Palestiniens, attendons une solution juste et durable, nous attendons un changement dans le comportement de cette communauté internationale, nous attendons de sa part une décision courageuse aux yeux de l’histoire, nous attendons une application du droit international vis-à-vis de cet État qui viole ce droit.
Et pour nous, dans cette expectative, une question se pose :
Et les civils de Gaza ?
Et les enfants de Gaza ?
Et les femmes de Gaza ?
Qui les protège ?
C’est à la fois une interrogation et un appel, mais surtout et avant tout, un appel, un simple appel à la conscience mondiale !
Source : ISM
Depuis 63 ans, le peuple palestinien ne souffre pas seulement des mesures atroces de l’occupation israélienne, mais aussi et notamment, du silence d’une communauté internationale complice des crimes israéliens contre sa population civile. Les appels lancés à cette communauté restent sans écho et ne parviennent à changer quoique ce soit sur le terrain. Tout un peuple continue de subir les agressions, voire les massacres commis par un État criminel, au mépris du droit international et de toute valeur humaine.
Et les civils de Gaza, qui les protège ? Appel désespéré à une communauté internationale impuissante
On assiste actuellement à des attaques sanglantes menées par les forces d’occupation israélienne contre la population civile de Gaza, enfants, femmes, vieillards innocents, contre leurs maisons, leurs fermes, leurs jardins.
Ces enfants pensaient qu’ils pouvaient aller paisiblement à l’école, ils pensaient qu’ils pouvaient jouer en toute liberté, sans peur, ils se croyaient protégés par les droits de l’enfant, par le droit international, par des conventions internationales de protection des civils.
Les civils pensaient que, dans ce monde-là, les puissants utilisaient la force militaire pour protéger les peuples, prétexte avancé au sujet de la Libye. Oui, mais ils ont oublié que la Palestine n’est pas la Libye, ils ont oublié que, dans la bande de Gaza, l’armée israélienne utilise même des armes interdites pour les écraser, pour assassiner les habitants, hommes, femmes, vieillards et les enfants dont elle tue l’innocence, dont, avant tout, elle anéantit les rêves.
Toute attaque contre des civils, où que ce soit, est condamnable. Or, la veille de l’attentat de Jérusalem du 23 mars dernier, attentat que le monde entier, y compris les médias, a unanimement réprouvé, à l’Est de Gaza, cinq civils, dont trois enfants de 9 à 11 ans, ont été tués par un missile israélien. Ces trois enfants jouaient au ballon dans la rue, devant leur maison : il n’y a pas de stade, ni de centre de loisirs pour eux, à cause de la situation économique et du blocus inhumain imposé par l’occupant israélien. Trois enfants sont morts sans que personne ne bouge pour mettre au pas cet État créé sur le sang et la souffrance des Palestiniens.
Dans ce monde où prime l’intérêt, les États-Unis dépendent totalement des électeurs sionistes, l’Europe divisée est incapable de réagir, elle suit la politique américaine pro-israélienne et les Nations-Unies sont manipulées par ces puissances. Les organisations internationales des droits de l’homme ne parviennent pas à faire entendre leur voix concernant ces violations. On abandonne tout principe humain, toute valeur de paix, de liberté, on ignore ces droits soit -disant défendus par un monde dit libre.
Nous, Palestiniens, attendons une solution juste et durable, nous attendons un changement dans le comportement de cette communauté internationale, nous attendons de sa part une décision courageuse aux yeux de l’histoire, nous attendons une application du droit international vis-à-vis de cet État qui viole ce droit.
Et pour nous, dans cette expectative, une question se pose :
Et les civils de Gaza ?
Et les enfants de Gaza ?
Et les femmes de Gaza ?
Qui les protège ?
C’est à la fois une interrogation et un appel, mais surtout et avant tout, un appel, un simple appel à la conscience mondiale !
Source : ISM
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