Le Plan de la prochaine guerre avec le Liban
Cinq ans après la guerre du Liban
Source: «Jerusalem Post - Jacob Cats »
« Le lundi, le major-général Yair Golan a occupé le poste du chef du Commandement du Nord lors d'une cérémonie à Tel Aviv, pour remplacer le major-général Gadi Eisenkott qui, après cinq années de mandat, a quitté son poste un an avant d’être nommé vice-chef d'état-major occupé auparavant par le lieutenant-général Benny Gantz.
Il y a seulement un mois, Golan était le commandant du front Intérieur, une expérience à propos de laquelle certains officiers de haut rang ont récemment déclaré qu'elle sera utile au commandement du front nord.
Dans le commandement du front nord, Golan avait pour rôle de préparer le pays à faire face à l'attaque de missiles au cas d'une future guerre avec le Hezbollah, supposé être capable de lancer des centaines de missiles par jour sur Israël. Dans le Commandement du Nord, c’est maintenant la mission de Golan d’empêcher fermement que cela se passe.
Un officier explique " qu'en connaissant la dévastation et la destruction qui seront engendrées par une guerre contre Israël, il nous est demandé de la planifier et de s’y engager avant qu'elle ne provoque elle-même une expérience humiliante ».
En ce qui concerne l’armée israélienne, il existe deux façons d'évaluer les cinq années qui se sont écoulées depuis la fin de la Seconde Guerre du Liban. D'une part, ils ont été très calmes - 10 missiles ont été tirées depuis le Liban vers Israël, mais aucun d'eux par le Hezbollah. D'autre part, il est impossible d'ignorer le renforcement de l’énorme arsenal militaire sans précédent du Hezbollah, comprenant environ 50 000 missiles.
Pendant que certains politiciens et fonctionnaires de sécurité israéliens - en particulier ceux qui étaient dans des postes principaux au cours de la guerre en 2006 – suggèrent que le calme résulte de la guerre, les estimations du renseignement militaire disent que les choses sont plus compliquées.
Certes, la guerre a eu un impact significatif sur le Hezbollah qui a perdu une grande partie de son infrastructure ainsi que des centaines de combattants. Cependant le calme courant le long de la frontière est plutôt compris comme étant le résultat du contrôle imposé par l'organisation terroriste iranienne, en plus de sa transformation politique.
Depuis la guerre, l'Iran a donné au Hezbollah entre 500 millions et un milliard de dollars annuellement. Cet argent a été associé à des conditions de sorte que l'Iran a renforcé sa présence au Liban et a attribué les hautes fonctions de l'organisation à des responsables principaux. Il est alors devenu presque impossible au Sayyed Hassan Nasrallah de lancer de nouvelles aventures militaires qui ne conviendraient pas aux intérêts de Téhéran, des aventures comme celles qui ont abouti à l'enlèvement des réservistes de l'armée, Eldad Raghaf et Ehud Goldfesser, depuis les frontières, le 12 Juillet 2006.
L'autre facteur de restriction est l'économie du Liban, qui vient en troisième place dans le Moyen-Orient après Israël et l’Arabie saoudite, qui a témoigné d'une croissance du revenu national brut de 7% depuis la guerre en 2006. Ainsi si une autre guerre a lieu, le Hezbollah est susceptible d’être blâmé, et cette fois encore plus vu que celui-ci et ses alliés forment la majorité au sein du cabinet libanais.
Dans les cinq ans suivant la guerre, le Hezbollah a triplé de taille, et selon les renseignements israéliens, il possède actuellement des bases et des plate-formes de missiles dans 100 villages chiites au moins, répandus dans tout le Liban sud. Il possède également des missiles à plus longue portée dans le centre du pays, principalement à Beyrouth et dans la vallée de la Bekaa. On croit aussi qu'il conserve des capacités stratégiques en Syrie, qui, selon les rapports de nouvelles, peuvent être en chemin vers le Liban par crainte que les jours du président Bachar al-Assad soient désormais comptés.
L'Iran veut que le Hezbollah reste une épée suspendue au-dessus de la tête d'Israël, pour le dissuader d'attaquer ses installations nucléaires. En fait, certains généraux de l'armée israélienne estiment ces dernières années que, à cause des mesures préventives, ou pour exploiter le lancement de chaque missile depuis le Liban, il est indispensable de mener une attaque de vaste étendue, puisqu’ils croient que, plus le Hezbollah devient plus fort, plus il devient difficile à vaincre.
Israël a également fait des progrès. Il a augmenté l’entrainement, a renforcé ses nouvelles capacités techniques susceptibles de lui accorder la supériorité dans toute bataille future, et a fortement investi dans le renforcement de la banque des objectifs qu’il peut immédiatement attaquer au cas où la guerre éclate.
Savoir le timing et la probabilité de l'éclatement de la guerre est inconnu. Avec la poursuite du trouble au Moyen-Orient et les années qui s’écoulent tranquillement sur Israël, l’impact de la guerre de 2006 s’efface lentement sur l'équilibre stratégique dans la région, devenant simplement une autre étape dans l'histoire.
Par rapport à Israël, la guerre a été comme un appel d'avertissement, aidant à réaliser que la guerre future ne ressemble généralement pas à la guerre précédente. C’est une leçon qui ne doit pas être oubliée.
Barak: Le Liban est responsable des actions du Hezbollah
Source: "Haaretz"
«Le ministre (de guerre), Ehud Barak, a déclaré dans une déclaration faite devant la commission des affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset lundi, que, d’après des publications statistiques et selon ses estimations, environ cinquante tonnes d'explosifs tomberont en moyenne sur Israël chaque jour de la guerre. Ajoutant: En revanche, nous sommes capables de lancer plus de 1500 tonnes avec plus de précision. "
Barack poursuit : Il existe des efforts notables de la part des armées arabes pour tenter de saper les capacités de l'armée israélienne à travers le développement des capacités de défense aérienne. Si Israël réussit à terminer le plan d’approvisionnement dans toutes les couches de protestation, dont l’investissement est estimé à environ 7 milliards de shekels ainsi qu’un agenda économique de 20 ans, cela pourrait causer des changements substantiels pour imposer l'équilibre stratégique d'Israël dans la région. Il est donc nécessaire de demander une augmentation supplémentaire du budget de la sécurité.
Barak, qui a attaqué les mesures prises par le gouvernement au sujet du débat aux nations unies sur la création d'un État palestinien, a déclaré que les Palestiniens exigent de livrer leur demande à l'ONU afin de les accepter comme un Etat souverain. Ils essaient de provoquer le moins de critiques des pays qui approuveront l'établissement d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967, mais je doute qu'ils parviendront à un résultat.
Le ministre Barak a souligné que, pour notre part «il est préférable de renouveler la voie de négociations directes avec les Palestiniens dans les prochains mois, mais s'il nous constatons que l'adoption de l’affaire est inévitable, Nous aspirerons au moins à obtenir le soutien des pays influents dans le vote aux Nations Unies ».
Barack a défendu les préparatifs croissants pour empêcher le vol réalisé par les partisans des Palestiniens ce week-end déclarant: «Ce voyage a échoué à la lumière des leçons des événements précédents. Selon ma connaissance, les préparatifs de la police en cas de l'arrivé du vol ne sont pas exagérés.
Quant au vaste mouvement de protestation du régime syrien contre le président Bachar al-Assad, Barack a signalé : le régime syrien est dans un pétrin. D'une part il est obligé de calmer la rue, et d’autre part, il craint le sentiment de vulnérabilité. A long ou moyen terme, il sera difficile au régime d'Al Assad de continuer.
Le ministre de la Défense a prévenu que la faiblesse croissante dans le régime d'Al Assad pourrait conduire à la poursuite du transfert des fonds de capital et des armes au Hezbollah. « Dans ce cas, il y a la responsabilité politique repose sur le gouvernement libanais dans le cas de la détérioration de la situation face au Hezbollah, c’est une lettre que nous sommes prêts à livrer au gouvernement libanais.
Le chef des Affaires étrangères et de la sécurité, et membre de la Knesset, Shaul Mofaz, a dit: Ce qui se passe est dangereux, nous ne l'avons jamais vécu auparavant. Ainsi les cercles politiques font porter la responsabilité, en préparation au mois de Septembre, au commandement militaire, abandonnant clairement la responsabilité principale.
Mofaz s’est également dirigé vers Barack, lui disant: Quel genre de paroles prononcez-vous. Le mois de Septembre évoque une réalité inévitable, il n'est pas possible de changer la réalité. On dira alors à l'armée: Soyez prêts. Je considère qu'il y a un échec politique clair et très sérieux.
Mofaz a ajouté: Il est possible de faire porter la responsabilité de cet échec à la sécurité, ou au mini conseil ministériel – mais celui qui sera directement et complètement responsable est le premier ministre. Il parle d’un échec du commandement, d’une imprudence politique et d’autres choses qui nous rappellent la négligence qui s'est passée en 1973. Allons-nous regardez ces étapes les yeux ouverts.
Le président de l'opposition, Tzipi Livni, a elle aussi attaqué le gouvernement déclarant :... «Le gouvernement israélien ne possède aucune stratégie, Il exerce de faibles procédures pour faire face à de grands événements stratégiques. Les tentatives de conserver le ballon dans l'entrejeu empêchent l’état d’accéder à son objectif. L'absence de réponses politiques du coté du gouvernement nuit à la sécurité d’Israël ».
Le Plan de la prochaine guerre avec le Liban
Source: "Yedioth Ahronoth, le général de brigade (de réserve) Ran Biker »
«Le gouvernement – tout le gouvernement – a perdu le bien-être de l’hésitation et de la courbure à la véritable heure de l’examen. Le gouvernement d’Eshkol a hésité trois semaines complètes avant la Guerre des Six Jours, et rien ne s'est passé. Par contre, si les gouvernements d'Israël hésitent à l'avenir en cas d'urgence ou de guerre, même pendant 36 heures seulement, cela pourrait être crucial pour l'État. Ainsi il faut que le système de défense, particulièrement les dirigeants de l'armée israélienne entrainent l’ «anneau de Sept » au moins à être capable de prendre des décisions audaces et responsables. L'armée israélienne aujourd'hui, avec toutes ses armes variées et ses composants, possède une performance meilleure que jamais. Le principal problème en cas de la guerre réside dans le commandement suprême et non pas dans la capacité d’exécution des troupes de combat dans le domaine.
Il faut à tout prix empêcher la guerre, dernière option inévitable. Mais si elle nous est imposée, il est de notre devoir cette fois de remporter une victoire claire sans objection comme c'est arrivé lors de la guerre des Six-Jours. Une force spéciale de dissuasion de l'armée a défendu l'Etat d'Israël pendant des années, et quand celle-ci a été atteinte, l'ennemi a levé la tête, et a pris l'initiative avec audace. La raison principale pour laquelle Nasrallah ne sort pas de sa cachette chaque quelques années est les 34 minutes du début de la deuxième guerre du Liban, quand la force de l'air a attaqué l'organisation des installations vitales ainsi que les maisons des hauts dirigeants dans la banlieue de Beyrouth.
C’est une erreur de combattre la guerre précédente. Et si la prochaine guerre nous est imposée, elle doit être fondée sur l'initiative et l'audace, le courage, le cramponnement à la tâche, les risques calculés, la finition excellente et le commandement équilibré, le courage, et les nerfs solides en principal. Dans la prochaine confrontation, il n’y aura pas de place à l’hésitation et au gaspillage des occasions.
Il ressort clairement de tout ce qui précède que la planification à long terme, la création de la force et sa préparation, la répartition des ressources limitées et l’organisation du système de priorités sont des affaires de grande importance, peut-être même cruciales, mesurées à l'immunité d'Israël et son existence.
Aujourd'hui la force aérienne dans ses différentes unités sensibles et variées est le seul bras stratégique souple à long terme de l'État d'Israël. Et avec tout mon respect pour les autres armes que j’apprécie grandement, le tank ou la pièce marine capable d’attaquer le Caire le matin, Damas dans l'après-midi et Bagdad le soir n’a pas encore été créée. La situation a changé et l'ennemi a alors abandonné la confrontation directe dans l'air, la mer et la terre, adoptant principalement l’attaque par missiles "dont certains à longue portée", et cela affecte de façon décisive le plan de la structure de l'armée israélienne ainsi que l'image du combat à l’heure de l’examen.
La force aérienne n’a jamais prétendu d’arriver à résoudre lui-même la guerre, mais il semble que personne d’autre n’est capable de la résoudre. Les armes marines, les armures et l’infanterie, ont et auront toujours un rôle d'une grande importance dans toute confrontation qui nous sera imposée. Il est donc juste et sage de continuer à dépenser pour la développer, mais la répartition des ressources publiques doit être basée sur le plan de la prochaine guerre, ainsi qu’une prise en considération implacable du rôle, des fonctions, de la qualité et de la valeur de chacun des éléments clés - dans l'air, la mer et la terre.
J'écris ces paroles à la suite d’une conversation entre moi et un général (de réserve) connu et une prise en compte de l'article du général (de réserve) Abraham Potser, que je connais et vénère. Le premier étant un représentant de haut niveau des armes terrestres, et le second, un ancien commandant de la marine. Le fait qu'ils aient tous deux attaqué séparément, avec une intensité très surprenante, le rôle de la Force aérienne à l'avenir dans un état de guerre, critiquant vivement l'allocation des ressources pour assurer le suivi de son développement et son renforcement, a allumé chez moi "une forte lueur jaune" – créant également un avertissement possible de l’ébranlement et de la destruction de la compréhension de la valeur de la force aérienne, ainsi que son rôle dans l’heure réelle de l’examen d'existence de l'Etat d'Israël, si elle est nous est imposée.
source : french.moqawama.org
Source: «Jerusalem Post - Jacob Cats »
« Le lundi, le major-général Yair Golan a occupé le poste du chef du Commandement du Nord lors d'une cérémonie à Tel Aviv, pour remplacer le major-général Gadi Eisenkott qui, après cinq années de mandat, a quitté son poste un an avant d’être nommé vice-chef d'état-major occupé auparavant par le lieutenant-général Benny Gantz.
Il y a seulement un mois, Golan était le commandant du front Intérieur, une expérience à propos de laquelle certains officiers de haut rang ont récemment déclaré qu'elle sera utile au commandement du front nord.
Dans le commandement du front nord, Golan avait pour rôle de préparer le pays à faire face à l'attaque de missiles au cas d'une future guerre avec le Hezbollah, supposé être capable de lancer des centaines de missiles par jour sur Israël. Dans le Commandement du Nord, c’est maintenant la mission de Golan d’empêcher fermement que cela se passe.
Un officier explique " qu'en connaissant la dévastation et la destruction qui seront engendrées par une guerre contre Israël, il nous est demandé de la planifier et de s’y engager avant qu'elle ne provoque elle-même une expérience humiliante ».
En ce qui concerne l’armée israélienne, il existe deux façons d'évaluer les cinq années qui se sont écoulées depuis la fin de la Seconde Guerre du Liban. D'une part, ils ont été très calmes - 10 missiles ont été tirées depuis le Liban vers Israël, mais aucun d'eux par le Hezbollah. D'autre part, il est impossible d'ignorer le renforcement de l’énorme arsenal militaire sans précédent du Hezbollah, comprenant environ 50 000 missiles.
Pendant que certains politiciens et fonctionnaires de sécurité israéliens - en particulier ceux qui étaient dans des postes principaux au cours de la guerre en 2006 – suggèrent que le calme résulte de la guerre, les estimations du renseignement militaire disent que les choses sont plus compliquées.
Certes, la guerre a eu un impact significatif sur le Hezbollah qui a perdu une grande partie de son infrastructure ainsi que des centaines de combattants. Cependant le calme courant le long de la frontière est plutôt compris comme étant le résultat du contrôle imposé par l'organisation terroriste iranienne, en plus de sa transformation politique.
Depuis la guerre, l'Iran a donné au Hezbollah entre 500 millions et un milliard de dollars annuellement. Cet argent a été associé à des conditions de sorte que l'Iran a renforcé sa présence au Liban et a attribué les hautes fonctions de l'organisation à des responsables principaux. Il est alors devenu presque impossible au Sayyed Hassan Nasrallah de lancer de nouvelles aventures militaires qui ne conviendraient pas aux intérêts de Téhéran, des aventures comme celles qui ont abouti à l'enlèvement des réservistes de l'armée, Eldad Raghaf et Ehud Goldfesser, depuis les frontières, le 12 Juillet 2006.
L'autre facteur de restriction est l'économie du Liban, qui vient en troisième place dans le Moyen-Orient après Israël et l’Arabie saoudite, qui a témoigné d'une croissance du revenu national brut de 7% depuis la guerre en 2006. Ainsi si une autre guerre a lieu, le Hezbollah est susceptible d’être blâmé, et cette fois encore plus vu que celui-ci et ses alliés forment la majorité au sein du cabinet libanais.
Dans les cinq ans suivant la guerre, le Hezbollah a triplé de taille, et selon les renseignements israéliens, il possède actuellement des bases et des plate-formes de missiles dans 100 villages chiites au moins, répandus dans tout le Liban sud. Il possède également des missiles à plus longue portée dans le centre du pays, principalement à Beyrouth et dans la vallée de la Bekaa. On croit aussi qu'il conserve des capacités stratégiques en Syrie, qui, selon les rapports de nouvelles, peuvent être en chemin vers le Liban par crainte que les jours du président Bachar al-Assad soient désormais comptés.
L'Iran veut que le Hezbollah reste une épée suspendue au-dessus de la tête d'Israël, pour le dissuader d'attaquer ses installations nucléaires. En fait, certains généraux de l'armée israélienne estiment ces dernières années que, à cause des mesures préventives, ou pour exploiter le lancement de chaque missile depuis le Liban, il est indispensable de mener une attaque de vaste étendue, puisqu’ils croient que, plus le Hezbollah devient plus fort, plus il devient difficile à vaincre.
Israël a également fait des progrès. Il a augmenté l’entrainement, a renforcé ses nouvelles capacités techniques susceptibles de lui accorder la supériorité dans toute bataille future, et a fortement investi dans le renforcement de la banque des objectifs qu’il peut immédiatement attaquer au cas où la guerre éclate.
Savoir le timing et la probabilité de l'éclatement de la guerre est inconnu. Avec la poursuite du trouble au Moyen-Orient et les années qui s’écoulent tranquillement sur Israël, l’impact de la guerre de 2006 s’efface lentement sur l'équilibre stratégique dans la région, devenant simplement une autre étape dans l'histoire.
Par rapport à Israël, la guerre a été comme un appel d'avertissement, aidant à réaliser que la guerre future ne ressemble généralement pas à la guerre précédente. C’est une leçon qui ne doit pas être oubliée.
Barak: Le Liban est responsable des actions du Hezbollah
Source: "Haaretz"
«Le ministre (de guerre), Ehud Barak, a déclaré dans une déclaration faite devant la commission des affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset lundi, que, d’après des publications statistiques et selon ses estimations, environ cinquante tonnes d'explosifs tomberont en moyenne sur Israël chaque jour de la guerre. Ajoutant: En revanche, nous sommes capables de lancer plus de 1500 tonnes avec plus de précision. "
Barack poursuit : Il existe des efforts notables de la part des armées arabes pour tenter de saper les capacités de l'armée israélienne à travers le développement des capacités de défense aérienne. Si Israël réussit à terminer le plan d’approvisionnement dans toutes les couches de protestation, dont l’investissement est estimé à environ 7 milliards de shekels ainsi qu’un agenda économique de 20 ans, cela pourrait causer des changements substantiels pour imposer l'équilibre stratégique d'Israël dans la région. Il est donc nécessaire de demander une augmentation supplémentaire du budget de la sécurité.
Barak, qui a attaqué les mesures prises par le gouvernement au sujet du débat aux nations unies sur la création d'un État palestinien, a déclaré que les Palestiniens exigent de livrer leur demande à l'ONU afin de les accepter comme un Etat souverain. Ils essaient de provoquer le moins de critiques des pays qui approuveront l'établissement d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967, mais je doute qu'ils parviendront à un résultat.
Le ministre Barak a souligné que, pour notre part «il est préférable de renouveler la voie de négociations directes avec les Palestiniens dans les prochains mois, mais s'il nous constatons que l'adoption de l’affaire est inévitable, Nous aspirerons au moins à obtenir le soutien des pays influents dans le vote aux Nations Unies ».
Barack a défendu les préparatifs croissants pour empêcher le vol réalisé par les partisans des Palestiniens ce week-end déclarant: «Ce voyage a échoué à la lumière des leçons des événements précédents. Selon ma connaissance, les préparatifs de la police en cas de l'arrivé du vol ne sont pas exagérés.
Quant au vaste mouvement de protestation du régime syrien contre le président Bachar al-Assad, Barack a signalé : le régime syrien est dans un pétrin. D'une part il est obligé de calmer la rue, et d’autre part, il craint le sentiment de vulnérabilité. A long ou moyen terme, il sera difficile au régime d'Al Assad de continuer.
Le ministre de la Défense a prévenu que la faiblesse croissante dans le régime d'Al Assad pourrait conduire à la poursuite du transfert des fonds de capital et des armes au Hezbollah. « Dans ce cas, il y a la responsabilité politique repose sur le gouvernement libanais dans le cas de la détérioration de la situation face au Hezbollah, c’est une lettre que nous sommes prêts à livrer au gouvernement libanais.
Le chef des Affaires étrangères et de la sécurité, et membre de la Knesset, Shaul Mofaz, a dit: Ce qui se passe est dangereux, nous ne l'avons jamais vécu auparavant. Ainsi les cercles politiques font porter la responsabilité, en préparation au mois de Septembre, au commandement militaire, abandonnant clairement la responsabilité principale.
Mofaz s’est également dirigé vers Barack, lui disant: Quel genre de paroles prononcez-vous. Le mois de Septembre évoque une réalité inévitable, il n'est pas possible de changer la réalité. On dira alors à l'armée: Soyez prêts. Je considère qu'il y a un échec politique clair et très sérieux.
Mofaz a ajouté: Il est possible de faire porter la responsabilité de cet échec à la sécurité, ou au mini conseil ministériel – mais celui qui sera directement et complètement responsable est le premier ministre. Il parle d’un échec du commandement, d’une imprudence politique et d’autres choses qui nous rappellent la négligence qui s'est passée en 1973. Allons-nous regardez ces étapes les yeux ouverts.
Le président de l'opposition, Tzipi Livni, a elle aussi attaqué le gouvernement déclarant :... «Le gouvernement israélien ne possède aucune stratégie, Il exerce de faibles procédures pour faire face à de grands événements stratégiques. Les tentatives de conserver le ballon dans l'entrejeu empêchent l’état d’accéder à son objectif. L'absence de réponses politiques du coté du gouvernement nuit à la sécurité d’Israël ».
Le Plan de la prochaine guerre avec le Liban
Source: "Yedioth Ahronoth, le général de brigade (de réserve) Ran Biker »
«Le gouvernement – tout le gouvernement – a perdu le bien-être de l’hésitation et de la courbure à la véritable heure de l’examen. Le gouvernement d’Eshkol a hésité trois semaines complètes avant la Guerre des Six Jours, et rien ne s'est passé. Par contre, si les gouvernements d'Israël hésitent à l'avenir en cas d'urgence ou de guerre, même pendant 36 heures seulement, cela pourrait être crucial pour l'État. Ainsi il faut que le système de défense, particulièrement les dirigeants de l'armée israélienne entrainent l’ «anneau de Sept » au moins à être capable de prendre des décisions audaces et responsables. L'armée israélienne aujourd'hui, avec toutes ses armes variées et ses composants, possède une performance meilleure que jamais. Le principal problème en cas de la guerre réside dans le commandement suprême et non pas dans la capacité d’exécution des troupes de combat dans le domaine.
Il faut à tout prix empêcher la guerre, dernière option inévitable. Mais si elle nous est imposée, il est de notre devoir cette fois de remporter une victoire claire sans objection comme c'est arrivé lors de la guerre des Six-Jours. Une force spéciale de dissuasion de l'armée a défendu l'Etat d'Israël pendant des années, et quand celle-ci a été atteinte, l'ennemi a levé la tête, et a pris l'initiative avec audace. La raison principale pour laquelle Nasrallah ne sort pas de sa cachette chaque quelques années est les 34 minutes du début de la deuxième guerre du Liban, quand la force de l'air a attaqué l'organisation des installations vitales ainsi que les maisons des hauts dirigeants dans la banlieue de Beyrouth.
C’est une erreur de combattre la guerre précédente. Et si la prochaine guerre nous est imposée, elle doit être fondée sur l'initiative et l'audace, le courage, le cramponnement à la tâche, les risques calculés, la finition excellente et le commandement équilibré, le courage, et les nerfs solides en principal. Dans la prochaine confrontation, il n’y aura pas de place à l’hésitation et au gaspillage des occasions.
Il ressort clairement de tout ce qui précède que la planification à long terme, la création de la force et sa préparation, la répartition des ressources limitées et l’organisation du système de priorités sont des affaires de grande importance, peut-être même cruciales, mesurées à l'immunité d'Israël et son existence.
Aujourd'hui la force aérienne dans ses différentes unités sensibles et variées est le seul bras stratégique souple à long terme de l'État d'Israël. Et avec tout mon respect pour les autres armes que j’apprécie grandement, le tank ou la pièce marine capable d’attaquer le Caire le matin, Damas dans l'après-midi et Bagdad le soir n’a pas encore été créée. La situation a changé et l'ennemi a alors abandonné la confrontation directe dans l'air, la mer et la terre, adoptant principalement l’attaque par missiles "dont certains à longue portée", et cela affecte de façon décisive le plan de la structure de l'armée israélienne ainsi que l'image du combat à l’heure de l’examen.
La force aérienne n’a jamais prétendu d’arriver à résoudre lui-même la guerre, mais il semble que personne d’autre n’est capable de la résoudre. Les armes marines, les armures et l’infanterie, ont et auront toujours un rôle d'une grande importance dans toute confrontation qui nous sera imposée. Il est donc juste et sage de continuer à dépenser pour la développer, mais la répartition des ressources publiques doit être basée sur le plan de la prochaine guerre, ainsi qu’une prise en considération implacable du rôle, des fonctions, de la qualité et de la valeur de chacun des éléments clés - dans l'air, la mer et la terre.
J'écris ces paroles à la suite d’une conversation entre moi et un général (de réserve) connu et une prise en compte de l'article du général (de réserve) Abraham Potser, que je connais et vénère. Le premier étant un représentant de haut niveau des armes terrestres, et le second, un ancien commandant de la marine. Le fait qu'ils aient tous deux attaqué séparément, avec une intensité très surprenante, le rôle de la Force aérienne à l'avenir dans un état de guerre, critiquant vivement l'allocation des ressources pour assurer le suivi de son développement et son renforcement, a allumé chez moi "une forte lueur jaune" – créant également un avertissement possible de l’ébranlement et de la destruction de la compréhension de la valeur de la force aérienne, ainsi que son rôle dans l’heure réelle de l’examen d'existence de l'Etat d'Israël, si elle est nous est imposée.
source : french.moqawama.org
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