27 juillet 2011

Pour YOSRI, lettre à Maître Leclerc, FDH - France

Comité de lutte contre la Barbarie et l'Arbitraire
    c/o Janine Borel
    70, place de l'Eglise
    84240 - La Tour d'Aigues

    tél : 04 90 08 34 19

    à Maître Leclerc

    Paris
    le 26 juillet 2011


    Maître, nous venons en grande urgence vous demander d'intervenir afin de sauver la tête d'un jeune tunisien incarcéré en Irak. Son nom est Yosri TRIGUI.

    Voici le résumé de son "histoire", certains autres faits viendront s'ajouter un peu plus tard.


    Comme vous n'aurez pas manqué de le noter, Yosri fut une première fois condamné à la pendaison, mais détenu dans une prison américaine, ce qui lui valu de n'être point exécuté. Condamné alors qu'absent de son procès pour cause de coma.

    Les charges qui avaient été retenues contre lui s'étant avérées fausses, les Américains le jugèrent INNOCENT, mais il ne fut pas libéré. Au contraire il fut transféré dans une prison irakienne, et là, Yosri  et son avocat furent absents tous deux du troisième procès qui condamna à la pendaison ce jeune tunisien.  La sentence a été rendue digne d'application, le 29 juin 2011 par le premier ministre M. MALIKI. Mais en Irak, la loi stipule que la sentence doit être appliquée dans le mois qui suit sa proclamation.

    Un cas de pendaison de trois jeunes femmes irakiennes a été commué en prison à vie par M. Maliki après intervention de M. Recep Erdogan qui avait été sollicité par le Brussels tribunal pour l'Irak...

    Nous souhaiterions, si vous l'acceptez bien sûr, que vous contactiez l'Ambassade d'Irak à Paris ; là, vous auriez le mail de M le Président Talabani et celui de . Maliki.

    Votre voix sera entendue et respectée, et nul doute que M. Maliki accèdera à votre demande comme il le fit avec Recep Erdogan.

    Ambassade d'Irak

       01 45 53 33 70 

    53 Rue Faisanderie

    75116 Paris

  


     J'en ai presque terminé, Maître. juste deux questions afférentes à cette demande :

    - acceptez-vous de déposer demande par mail à  messieurs Maliki et Jalabani qui ont entre leurs mains la corde...

    - il faudrait m'indiquer combien je vous devrai, car notre Comité ne bénéficie d'aucune subvention... Pourrai-je vous envoyer deux ou trois chèques si je ne dispose pas du montant que vous réclamerez ?

    Maître, vous voudrez bien excuser mon langage parfois malhabile, mais j'ai le coeur noué avec le temps qui joue en notre défaveur...

    Veuillez croire, Maître, en mes meilleurs sentiments et mon profond respect

    Janine BOREL

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