Ce que je crois.
par Derbali Sonia, dimanche 17 juillet 2011, 20:13
Donc la politique désigne principalement l’ensemble des affaires d'un pays et elle renvoie à des problèmes spécifiques qui sont le vivre ensemble en bonne intelligence, en liberté et en sécurité, tous les problèmes périphériques et les problèmes de comportements qui sont naturels et de l'ordre du culturel pour une nation millénaire comme la nôtre.Elle désigne aussi la compétence et à l’exercice du pouvoir au sein de la Tunisie d'une façon, que j'espére pour le futur, transparente, participative, égalitaire, du peuple, par le peuple et pour le peuple, depuis 1956 des tunisiens luttent et meurent pour leur dignité, que les usurpateurs et les imposteurs n'insultent pas l'avenir.
La pratique du pouvoir doit se soumettre à la morale, le sens du mot morale dans notre situation post-révolution doit être compris, digéré et assimilé dans la sphère extérieure, c'est à dire pour tout un chacun des tunisiens , avec les autres, dans la cité, et faire en sorte que de nos interventions et nos actes se construise le futur de notre pays et celui de nos enfants, comme un fondement essentiel de la doctrine de DROIT
C'est une législation éthique (KANT), qui exige que l’idée du devoir soit le mobile de nos actes , c'est à dire, nous devons agir par devoir, et la législation juridique qui, elle, admet pour nos actes d’autres mobiles.
Il est évident, en effet, que la pureté de l’intention est essentielle d’un point de vue éthique, elle est en revanche très secondaire d’un point de vue juridique et politique : ce qui compte avant tout pour les hommes, c’est le respect effectif de leurs droits, quels que puissent être les mobiles de ce respect.
Le but n’est donc pas de soumettre la politique à la doctrine de la vertu, ce qui serait sans doute bien utopique et de toute façon inutile, c'est même un sacré risque d'extrémisme, de tous les côtés et chaque jour, nous voyons surgir des apprentis sorciers et des illuminés, et cela va de l'extrême gauche à l'extrême droite, mais de soumettre la politique à la doctrine du droit, l'ETAT de DROIT au dessus de tout, baser notre travail sur la conquête radicale et totale d' instituons fortes, et la plus noble d'entre elle, celle de la justice, et laisser les tunisiens choisir leur destin en son sein et à l'intérieur de ses limites, sans diaboliser quiconque surtout, c'est drôle et tragique à la fois, les curées contre le CPR, le PCOT, les appels à la haine contre ENNAHDA par exemple, proviennent d'anciens collabos, ou des éternelles lâches et planqués qui de par le sacrifice des autres, dont de nombreux militants d'ENNAHDA se découvrent des vertus d'inquisiteurs, de maitres penseurs et de chevaliers "résistants" de la cinquantième heure.
Être responsable, être patriote, aimer vraiment la TUNISIE et les tunisiens, souhaiter un pays paisible, et dans le progrès, c'est de ne pas confondre les ordres , il faut faire clairement la distinction entre la sphère publique , où doit régner le droit, et la sphère privée ,où doit régner la vertu et en ce domaine tout est relatif, mais toujours dans le respect des choix des autres, de leurs combat et de la constitution tunisienne souveraine, à réécrire pour beaucoup de ses aspects manipulés par le dictateur BEN ALI, et les caciques de son pouvoir honni qui sont encore aujourd'hui au pouvoir en TUNISIE, essayons de faire appel à l'intelligence des tunisiens qui est immense, et pas aux bas instincts des parasites et des nuisibles qui appartiennent au vieux monde, je sais que c'est difficile pour beaucoup de planqués de naguère, de se défaire de leur misérable mentalité de servitude et de cette trouille bleue de pleutres et de minables marchands de tapis qui motive leur désespoir, leur complexe et leur haine aliénés, mais il faut croire, croire, se battre, chercher et trouver, dans la vie et pour les choses humaines, rien n'est immuable, il faut commencer par se respecter, avant d'exiger le respect des autres, c'est une régle fondamentale à respecter.
Il faut comprendre que l'État de DROIT est un fait incontournable de la raison, un factum rationis pour survivre en tant que peuple et culture dans ce monde moderne, il est impossible de penser la politique comme une pure affaire de prudence ou d’habileté et pour pasticher le grand IBN KHALDOUN qui disait à peu prés ceci: étant soumise, par la doctrine du droit, à l’idée du devoir, la politique doit viser l’établissement et le maintien du droit et non la poursuite d’un intérêt personnel.
Il semble donc difficile de contester que la politique doit se soumettre au droit, aussi bien au niveau des fins qu’au niveau des moyens,ainsi et en toute logique , je pense que – l’action politique doit non seulement se fixer des fins conformes au droit, mais elle doit aussi employer des moyens conformes au droit , c'est clair les réactionnaires ?
Sur le fond comme sur la forme, je méprise ces tunisiens qui sont dans la haine et l'affect et qui "pensent" d'une façon brutale et suffisante, stupidement que les principes du droit seraient impraticables ou inapplicables de telle sorte qu’en se soumettant au droit la politique se condamnerait nécessairement à l’échec, à l’inefficacité.
Les partisans d’une politique affranchie de la morale invoquent en effet la perversion de la nature humaine pour justifier l’abandon des principes du droit, que tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont condamnables, ont tord et méritent le bûcher, à ces idiots inutiles, je dis qu'ils sont les meilleurs commerciaux de ceux qu'ils clouent bêtement par la spéculation et le mensonge au pilori de l'ignominie et la calamité, ils n'étaient pas des courageux sous BEN ALI, ils seront des loosers dans la future démocratie tunisienne qui ne leur devra rien du tout.
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