08 août 2012

ALCOOL DROGUES SEXE ET BOU M’ZIOUD

par Mahrez Chabbi, dimanche 29 juillet 2012, 15:57 ·
 
ALCOOL DROGUES SEXE ET BOU M’ZIOUD
( Cette situation  existait sous BEN ALI, c'était même une stratégie bien organisée,  elle perdure encore grâce à ses sicaires  et ses héritiers)

Pour le bon plaisir De vieux vicieux de tout sexe, machines à devises sans aucun scrupules, plusieurs milliers d’adolescentes et d’adolescents tunisiens se prostituent, ceci est une réalité, et même l’enfance est touchée. Ce business rapporte gros aux bureaux de change et autres établissement bancaires et échangeurs au noir, tous tenus en main par les proches de ben Ali .Les énormes sommes de devises échangées rue Zarkoun ou au marché Sidi il Bahri tombent tous dans les escarcelles des trafiquants qui se trouvent dans le premier cercle familial du dictateur et de sa femme, détruisant ainsi lentement, mais sûrement le tissu économique du pays, et plus grave encore la vie de millions de tunisiens.
Cette exploitation sexuelle est avant tout un drame de pauvres. La très grande majorité de l’industrie touristique du sexe et des gens qui se prostituent par besoin de tout , y compris de pain et de liberté , se trouve dans les dictatures du tiers monde .Et la Tunisie n’échappe pas à cette logique dramatique et immuable.
La prostitution pour le besoin alimentaire et pour s’en sortir se caractérise aujourd’hui par la mondialisation, et l’ultra libéralisme ravageur, maffieux qui saignent la Tunisie de ben Ali. Au cours de la dernière décennie, l’industrie du sexe est devenue une des plus florissantes à l’échelle mondiale. Elle génère plus de 52 milliards $US par année. On estime à plus de 4 millions le nombre de personnes, à travers le monde, qui  » travaillent  » pour l’industrie du sexe, et des centaines, voire de milliers de jeunes tunisiens. Le tourisme sexuel en Tunisie a ses professionnels et ses prestataire de service , il ne lui manque que le KBIS et l’inscription au registre du commerce , mais le système de ben Ali a trouvé la parade , tous ceux qui vivent de prés ou de loin de cette « industrie » sont répertoriés par la machine policière et servent d’indicateurs et de rabatteurs.
Les personnes qui sont poussées à se prostituer, de gré ou de force, faute d’alternatives économiques viables, sont majoritairement des jeunes et des femmes isolées. En Tunisie, on estime qu’un million de personnes vivent aujourd’hui du tourisme, dont le dixième d’entre eux dans ses périphéries et ses extras, c’est-à-dire vivant du tourisme sexuel et servant de chaire à jouir, sans aucun avenir que le suicide, la déchéance, la maladie, la dépression, le crime et la mort, un statut de précaire à vie dans la prostitution forcée et l’esclavage.
La prostitution qui est la cible des moralistes tunisiens qu’ils soient enturbannés ou pas, est une réalité dramatique en Tunisie. Elle est liée maintenant plus que jamais aux mentalités collectives et individuelles dévoyées par les agissements et les crimes de la dictature, aux problèmes relationnels des tunisiens, avec un régime qui exploite pour ses besoins privés toutes les richesses du pays et en premier lieu sa richesse humaine, sa richesse la plus sacrée, et aux rapports de forces imposées par la consommation et l’exploitation illégale de toutes les ressources du pays à fond perdu. La solution ne peut être que globale et politique, sociale et culturelle sans la dictature. Criminaliser ne changera rien. La grande majorité des tunisiens trouvent que la prostitution liée au tourisme sexuellement planifié est un phénomène abominable, pourtant il continue de s’épanouir, tout comme la dictature, car il est en plein dans la logique de ce dernier. Actuellement, le phénomène est devenu culturelle ment économique, on se prostitue pour arrondir ses fins de mois, ou gagner sa vie d’un façon normale et cela touche toutes les classes, c’est cette normalité qui est révélatrice aussi du désespoir profond, et de l’abandon nihiliste et suicidaire de la nation tunisienne décimée en profondeur par la dictature.
Il y a beaucoup de sortes de prostituées dépendant du tourisme sexuel et beaucoup de façons d’exercer le « métier ». Le comble de l’horreur est atteint quand la contrainte est stratégique , quand elle est l’élément essentiel d’une planification économique mise en place par un » « état »familial comme celui du maquereau ben Ali , un état mis sous contrôle total par une maffia et qui se dit souverain , souverain , c’est le dictateur ben Ali qui l‘est vraiment dans son pré carré déshumanisé , son entreprise de destruction et de démolition de la société tunisienne . C’est la réalité en Tunisie, beaucoup de tunisiens n’ont pas d’autres moyens de gagner leur vie, et le régime ne leur offre que cette possibilité directement clairement, ou par le biais des menaces sur les familles, l’esclavage par le besoin est la règle dans l’enfer de ben Ali. Des mineur(e) s se retrouvent ainsi dans la prostitution, sous la contrainte de l’esclavage, et pour toute leur vie de la misère. Comme dans d’autres secteurs, il est encore plus moche de s’attaquer à des personnes faibles.
La prostitution, même volontaire, est toujours une contrainte dégradante, liée à des viols dans l’enfance ou la misère, en Tunisie pour énormément de gens, le viol et la misère pour beaucoup au propre comme au figuré sont des catastrophes évidentes depuis toujours, la prostitution n’est plus un accident de parcours extrême, elle est devenue la norme économique et même culturelle pour exister, rêver et exulter. Ce qui est sûr, c’est que dans la grosse majorité des cas, la prostitution est liée à des contraintes plus ou moins violentes, de manière épisodique ou en permanence , en Tunisie malheureusement ces contraintes sont permanentes. Les personnes qui ne sont pas battues ni menacées sont plus rares, mais l’état général et culturel de la Tunisie sur toutes les devantures qui font le quotidien des gens poussent à cela , l’impose comme une mode de vie qui fait l’économie du mérite , de l’engagement ,de l’initiative , de la réflexion , de l’acquisition des connaissances et du savoir , toutes ces considérations et ces valeurs qui sont à même de réveiller les consciences et de combattre l’arbitraire.
la prostitution en Tunisie est un choix consécutif à des exclusions et violences sociales, on reste « prisonnier » d’un statut déjà dégradé et méprisé , et on vient ainsi à servir les dessins de son propre oppresseur et maître , encore une fois .
La prostitution et le « business » en Tunisie sont dû à deux choses :
- la misère , l’exclusion , l’exploitation , le pillage , les détournement et l’arbitraire de la dictature , qui poussent des personnes à exercer n’importe quelle activité pour survivre et assurer la subsistance de leurs proches. Certaines sont aussi, bien sûr, attirées par l’argent « facile » et abondant, mais cette culture de l’argent facile est la conséquence désastreuse des premières causes.
- il existe une forte demande de rapports sexuels marchands de la part de nombreuses catégories de citoyens issus des puissances financières , celles là même qui soutiennent le régime ben Ali , et qui sûr de leur impunité sévissent par le pouvoir et l’attirance de l’argent , les pots de vin , le soutien de la machine répressive tunisienne toute à leur service tant qu’elle est convaincue de leurs soutien .Dans leur pays, un pays colonisé , les tunisiens ne sont pas des êtres humains mais une marchandise comme une autre dans un marché où l’offre et la demande est un état d’esprit , imposé , enseigné d’une façon pernicieuse et néanmoins organisée par la dictature dans toutes les classes sociales.
Il y a donc un marché, la demande existe et des personnes diverses sont prêtes à se prostituer « librement » et « volontairement » car s’ils ne le font pas c’est l’errance et la misère et dans la Tunisie de ben Ali autant dire la mort. Comme dans tout marché, des exploiteurs tentent d’en profiter en utilisant les personnes comme des objets corvéables à merci et les sicaires , familles , nervis et autres collaborateurs du régime ne s’en privent pas.
Là dessus se greffent diverses mafias professionnelles et proxénètes « professionnels », plus ou moins violents, qui traitent les personnes comme des marchandises et en font souvent des esclaves,des maffias qui pratiquent le rapt, le chantage, la torture au service toujours de l’état dictatorial de ben Ali et sa clique, ce proxénète en grand en Tunisie , qui ne rate pas une occasion de faire son beurre sur le dos des tunisiens , prostituées ou pas , à coup de détournements , pillages , expropriations ,à coup de taxes, amendes et discriminations illégales et en tout genre , il faut bien faire vivre et s’assurer de la fidélité des pions de sa machine répressive , ces milliers de flics , gendarmes et autres tueurs et miliciens du parti unique le RCD. À ce niveau là et pour caricaturer, ceux qui se prostituent pour survivre en Tunisie, et ils sont de plus en plus nombreux, sont des soldats collecteurs de devises forte pour ben Ali et ses gangs, de pauvres soldats chair à canon qu’on envoie délibérément à l’abattoir et ses massacres par la folie le dégoût de soi. Les excès nocifs et les maladies sexuellement transmissibles et à leur tête le SIDA, dont les statistiques médicales reste en Tunisie un secret d’état bien gardé font des ravages incroyables et ajoutent la terreur à la terreur.
Il est plus qu’ immoral de se prostituer , de vendre sa force de travail illégalement contre les intérêts de son propre pays , c’ est souvent le cas en Tunisie , où les activités illicites sont imposés par les criminels au pouvoir, ou pour une machine répressive contre ses propres concitoyens, car elles sont pour eux les plus lucratives , , toutes ces activités sont contraires aux vocations sublimes d’une personne humaine , mais un rouage plus que vital pour la pérennité du pouvoir aveugle et absolu de ben Ali. Le système économique actuel en Tunisie est de la prostitution en grand à tous les niveaux, les patrons sont des petits macs, l’état dictatorial géré par ben Ali est le proxénète en chef (la Tunisie est un vaste bordel), les entreprises sont des bordels et tout le monde est client. Dans toutes les professions, on vend une partie de son corps, on l’aliène et on le prostitue contre un salaire de misère. Il n’y a pas d’échelle de valeur à établir entre la prostitution et les formes de travail habituellement admises par la bureaucratie tunisienne sous l’emprise totale de ses oppresseurs. Une véritable société honorable et démocratique doit fournir à tout le monde les moyens de vivre et de s’épanouir. Or en Tunisie toute la nation grâce à ben Ali est précaire, la très grande masse des tunisiens n’a aucun choix et subie une forme d’aliénation mortelle. Dans le monde de cette société tunisienne -bordel, on trouve des suicides à la pelle, des maladies professionnelles et des maladies tout court longtemps disparues du monde moderne, des accidents mutilants qui feraient rire aux éclats E.ZOLA, du harcèlement généralisé qui va de l’autoritarisme vicieux, au sexe le plus sordide, de l’exploitation moyenâgeuse, de la drogue, l’alcoolisme etc.…à la traite de blanches.
Cette prostitution de la société tunisienne , du fait de son statut en marge de tout forme de droit et de légalité et de sa perversité pré humaine, dérive souvent vers des formes abominables d’esclavage, de violence et de destruction, .
La misère en Tunisie et les structures économiques sauvages, barbares, maffieuses de la dictature orientent énormément de personnes vers la prostitution, à défaut de mieux, et parce que le modèle dominant imprime le désir de gagner un maximum de fric par tous les moyens.
On peut affirmer que la prostitution en Tunisie est une des pratiques la plus destructrice de la pré humanité de la dictature ;une guerre menée tambour battant contre la Tunisie et les tunisiens,un viol contre l’âme tunisienne et la nation dans son ensemble, un terrorisme contre un peuple jeté en pâtures à toutes les convoitises , même les plus viles, Ces problèmes monstrueux ne sont pas des taches qui sont tombées par hasard dans le décor social tunisien , ni dans son histoire ,ni dans sa culture, ils font partie intégrante du système global fabriqué par les mentalités et les assises de cette immonde dictature. Ces monstruosités sont des conséquences des choix individuels et collectifs du régime tunisien, elles sont aussi des rouages essentiels du fonctionnement (si l’on peut dire) de l’ensemble de son entreprise privée.
Avec la dictature, la violence la torture et le pillage, la Tunisie souffre d’un autre fléau encore plus dramatique dans sa durée pérenne, oui notre pays souffre depuis la décolonisation et de plus en plus depuis l’arrivée au pouvoir du putschiste dictateur et maquereau en chef de ce terrible fléau du trafic sexuel, lié au tourisme sexuel , ce mal se banalise dans les esprits et les mœurs , même dans les régions les plus reculés du pays , dans le sud tunisien , le sexe est proposé aux touristes comme les objets artisanaux sur lesquels des vendeurs peu scrupuleux spéculent . Dans des pays comme la Tunisie, l’industrie du sexe attire chaque année des millions de visiteurs étrangers vers cette région devenue un paradis pour les désaxés du monde entier , les pédophiles , pervers et autres obsédés sexuels finissant , et faisant dans l’exotique bradés des paradis artificiels mis à leur disposition par une junte affairiste sans foi ni loi , et encore moins d’honneur de dignité et de conscience , ben Ali et sa clique peuvent se targuer d’avoir réussi à rentabiliser à fond , à l’usure les tunisiens de tout âge par la corruption , le vice , les détournements et la violence . Les bordels et les boîtes de nuit pullulent dans les villes les plus reculées du pays. Ils offrent au menu des femmes et des enfants de tous âges, souvent exploités par leurs parents ou par un proche, pour satisfaire tous les fantasmes des hommes venus des quatre coins du monde profiter du laxisme ambiant. La moyenne d’âge d’entrée dans la prostitution y est de 14 ans. Récemment une scandaleuse affaire de tournage de film pornographique(X) par une société de production occidentale fut découverte dans une région tunisienne , des fillettes de 13 et 14 ans vendaient leurs charmes sous des caméras venues d’ailleurs , le cul tunisien est beaucoup moins cher à mettre en boîte , et un film X tourné en Tunisie coûte dix fois moins chers qu’en occident , avec les ennuis juridiques en moins et la fraîcheur angélique de la matière première en plus , décidément même le sexe pour le grand capital et la mondialisation en marche doit être délocalisé pour le rentabiliser au maximum , bienvenue à tous les malades du monde dans la Tunisie de ben Ali , l’Algérie de Bouteflika , le Maroc de la drag-queen M6 , l’Egypte de Moubarak etc etc….. Tout se monnaye, sans limites, il suffit d’y mettre le prix dans cette immense braderie où tout est permis pour dominer encore plus les Tunisiens et les arabes.
Les conséquences désastreuses de cette prolifération de l’industrie du sexe sont multiples. Plusieurs villages pauvres sont devenus des bordels à ciel ouvert, et une source constante d’approvisionnement en chair fraîche pour l’industrie du sexe. Des millions de femmes et d’enfants sont ainsi destinés à servir de fast food du sexe pour des touristes en mal d’exotisme. Cette situation est à l’origine d’une déstructuration profonde du tissu social. Elle contribue entre autres à étouffer toute solution économique dans le pays et la région. La misère humaine en Tunisie et en premier lieu se trouve concentrée là, toute crue. il est impératif de réfléchir sérieusement, dés maintenant, au modèle de société qu’il faut reconstruire , car quand on a grandit dans la prostitution de son propre corps pour l’avoir et l’argent facile , on est prostitué dans l’âme , c’est-à-dire esclave de ses sens sans aucune conscience ni dignité , il est grand temps de s’interroger sur la finalité de la démocratie en Tunisie. Pour qui et au profit de qui se fera-t-elle ? renforcer à leurs extrêmes limites les institutions afin que le conditionnement des masses et la confiscation du libre choix de tout un chacun des tunisiens par des bornés , des sectaires , des usurpateurs ou des falsificateurs ne soit plus possible sur presque tous les plans , et l’état sociologique actuel de la Tunisie est dans un état vraiment lamentable de décomposition avancée , cet état franchement ne plaide pas pour un optimisme à court terme , le poison , le venin de ben Ali sera très dur à extirper du corps social de la nation. L’après de la dictature sera sur le plan humain un chantier pharaonique .Il s’agit pour les démocrates et les hommes de bonne volonté d’y réfléchir dés maintenant et de faire des propositions réalistes afin d’évier de répéter toutes les erreurs passées.
les vautours tunisiens de l’industrie du sexe s’approprient une bonne partie des aides internationales à la construction d’infrastructures touristique du pays (hôtels , routes , revalorisation du patrimoine , organisation de galas etc…), pour bâtir leur empire et asseoir encore plus leur emprise surtout sur une population démunie et misérable , un gigolo tunisien ou une jeune prostituée , tout au long de l’année en se vendant, gagnent leurs vies bien plus , dix fois plus qu’un fonctionnaire de l’enseignement ou de police par exemple , cet état de chose créant des envieux et des aigris , et bien souvent par exemple , des policiers louent leurs services pour la protection de ce commerce très lucratif contre de l’argent et des pot-de-vin qui dépassent et de très loin leur propre salaire d’état , cette politique est encouragée par les gangsters au pouvoir , d’un côté elle fixe une bonne partie de la population dans le stupre et fait d’elle une population soumise , malléable et inoffensive , de l’autre elle assure aux piliers du système , les sous-fifre qui sont les plus nombreux , comme les indics , les flics , les miliciens et les droits communs qui sont mobilisés à son service , des revenus considérables qui font d’eux ses éternels obligés.
Déjà les trafiquants de femmes et d’enfants s’activent dans les nouveaux pays à haute valeur ajoutées et demandeurs de ces « produits » comme la Libye ou les pays du golfe.
Pour s’assurer qu’un véritable plan de redressement national tienne compte de la vulnérabilité accrue des femmes et des enfants de la Tunisie, il faut se fixer dès le départ comme objectif la nécessité de lutter contre l’exploitation et l’esclavage sexuels, en proposant des solutions économiques viables. C’est à cette condition seulement qu’on pourra aider réellement les sinistrés du sexe tunisiens, nos frères et soeurs à se prendre en main et à reconstruire leur vie, dans la dignité et le respect de leurs droits sociaux et économiques.
Plus globalement, une prise de conscience s’impose, ainsi que des changements politiques et législatifs, aux niveaux national et international, visant à freiner l’expansion massive de l’industrie du sexe qui se nourrit de la misère humaine aux quatre coins du monde. Force est de constater que la libéralisation de la prostitution dans les pays riches favorise l’essor mondial de cette industrie vorace, et ouvre la porte au trafic et au tourisme sexuels accrus dans les pays pauvres, ce qui donne lieu aux pires abus et aux violations des droits des personnes les plus vulnérables.


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