Sayed Nasrallah : « Le peuple libèrera le reste des terres occupées si l’Etat reste absent »
A l’occasion de
l’Iftar annuel du comité du soutien à la Résistance islamique au Liban,
le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a prononcé un
discours d’une heure devant des milliers de membres et de partisans
rassemblés dans la banlieue Sud du Liban, comme dans la Békaa et dans le
Sud du pays.
Voici les principales idées du discours de Sayed Nasrallah :
« Je vous félicite avant tout pour le début du mois béni de ramadan. Je félicite également en ce premier août l’armée libanaise en sa fête nationale. Je voudrais parler de la résistance libanaise, de la stratégie défensive et de la stratégie de la libération.
Personne ne peut démentir la vérité selon laquelle "Israël" a été vaincu en juillet 2006, et ceux qui disent le contraire sont des envieux et des jaloux.
Personne ne peut douter non plus que la victoire a été réalisée grâce, après Dieu, à la résistance et à ses sacrifices. Les instances internationales ou régionales n’ont joué aucun rôle à ce sujet. Tout le monde se rappelle qu’après la victoire de 2000, et contrairement à toutes les autres forces qui gagnent une guerre, la résistance n’a pas accédé au pouvoir au Liban. Au contraire, elle a offert sa victoire au peuple libanais et a appelé l’Etat à déployer ses efforts pour aider la population du Sud et protéger le pays.
Après l’an 2000, les Américains et les Israéliens ont demandé d’en finir avec la résistance. Depuis cette date, des revendications du désarmement du Hezbollah se sont multipliées. Ce désarmement qui signifie en effet le désarmement de la résistance, la force qui fait face à l’ennemi israélien. Certaines parties au Liban ont adopté cette cause. Après l’an 2000, des parties américaines et occidentales nous ont proposé des compromis dont entre autre accéder au pouvoir mais nous avons refusé. Ces mêmes compromis ont été proposés à la Syrie. En effet, un certain dirigeant arabe est venu proposer à Bachar el Assad en 2004 de rester au Liban et d’arriver même jusqu’au fleuve Al Ouwali, en échange du désarmement du Hezbollah et des Palestiniens. Il lui a dit : Si tu acceptes de désarmer le Hezbollah, tu auras tout le Liban sous le feu vert de la communauté internationale. Voyez que depuis 2004, et lors de la campagne des forces du 14 mars au Liban pour exiger le retrait des Syriens du Liban, un dirigeant arabe pro-américain est venu faire cette offre, aux dépens des intérêts des forces du 14 mars. Pour le Président Bachar el Assad, la résistance libanaise et palestinienne fait partie de la sécurité nationale arabe, et pour cette raison il a rejeté l’offre. Ensuite, la résolution 1559 a vu le jour. Sylvan Shalom avait reconnu que cette résolution a été adoptée grâce aux efforts d’"Israël".
Avant son martyre, le président Rafic Hariri avait déclaré dans l’une de mes réunions avec lui que les armes de la résistance doivent rester jusqu’à la réalisation d’une paix juste et globale.
En mars 2006, le président du Parlement Nabih Berri a convoqué une réunion du dialogue national pour débattre des moyens nécessaires pour protéger le Liban des agressions israéliennes. Nous avions l’espoir de parvenir à un consensus national après l’entente avec le courant patriotique libre. En effet, le premier ministre Saad Hariri m’avait dit qu’il respecterait tous les engagements de son père au sujet des armes de la résistance jusqu’à la signature d’un compromis global arabe.
Lors de la dernière séance, Berri a appelé les participants à débattre de la stratégie défensive. J’avais exposé notre histoire avec l’ennemi, les différentes formes des agressions sionistes, les points de force et de faiblesse de l’ennemi et du Liban. J’avais dit que nous avons besoin d’une stratégie défensive entière, tant sur le plan militaire, sécuritaire, que diplomatique… Nous avons dit que sur le plan militaire, nous devons avoir une coopération totale entre la résistance et l’armée libanaise, comme ce fut le cas lors de l’offensive des raisins de la colère en 1996. J’ai terminé mon discours en citant le point de vue du président Sélim Hoss de cette affaire: il faut protéger le Liban des agressions israéliennes, mais le problème c’est que les armes sont dans les mains d’une certaine partie. Comment réconcilier alors entre les deux ? Le président avait appelé à ce que l’armée et la résistance coordonnent ensemble, sans que cette résistance ne soit subordonnée à l’armée. Parce que dans ce cas, tout le Liban paiera le prix lors d’une offensive.
Après mon intervention, le président Berri a appelé les autres parties à présenter leurs interventions. Le député Walid Joumblatt a alors affiché son appréciation à mon discours. Il a appelé à plus de temps pour étudier la vision du Hezbollah sur la défense nationale. La séance fut alors levée. Peu de jours après, la guerre de juillet fut déclenchée. Tout ce qui a été dit lors de la séance du dialogue a été appliqué pendant cette guerre. L’armée de l’air israélienne n’a pas pu détruire ni trancher la guerre avec la résistance. Je leur avais dit avant la guerre que la résistance peut infliger de lourdes pertes à l’armée israélienne. Les Israéliens ont reconnu clairement leur défaite. D’aucuns ont refusé de dire que le Hezbollah a vaincu "Israël". Après plusieurs évènements survenus dans le pays, le président Michel Souleimane a convoqué à la séance de dialogue. A ce jour, plusieurs séances ont été tenues, mais la vision du Hezbollah n’a pas encore été débattue par aucune partie participant au dialogue. Et je vous assure qu’ils ne débattront point de cette vision parce que l’objectif unique demandé par les Etats-Unis est le désarmement de la Résistance. L’objectif des forces du 14 mars n’est point la protection du Liban et j’assume la responsabilité de mes propos. Certaines forces du 14 mars ont présenté des propositions qui stipulent uniquement que le Hezbollah livre ses armes à l’armée libanaise. Il y a quelques jours un certain dirigeant du 14 mars disait que ce n’est plus la peine de participer à la table du dialogue, parce que le régime d’Assad tombera prochainement et ensuite le Hezbollah désarmera. Nous sommes intéressés à parvenir à une véritable stratégie défensive de protéger le Liban. Malgré cette conviction, nous n’envisageons pas de boycotter la table du dialogue. Mais nous refusons que la participation des forces du 14 mars à la table du dialogue se transforme en un facteur de chantage du chef de la République pour lui imposer certaines conditions comme l’affaire des datas et d’autres questions vitales. L’objectif de défendre le Liban est un objectif plus sacré de toutes les autres affaires. Les forces du 14 mars cherchent entre autre la chute du gouvernement.
Quoi que ce soit, nous allons toujours participer à la table du dialogue, et j’assure à tout le monde que le maintien ou la chute du gouvernement ne dépendent pas de la tenue du dialogue.
Je passe à un autre point qui a été mentionné à la table du dialogue. Tout le monde affiche son désir d’avoir une armée forte. Le système politique et l’Etat libanais sont-ils prêts à armer l’armée libanaise et à profiter des pays voulant fournir les équipements nécessaires, c’est-à-dire de l’Iran ? Malheureusement, cet Etat a peur des Etats-Unis. Lorsqu’une délégation iranienne est venue présenter son aide à tous les plans vitaux et économiques au Liban, Jeffrey Feltman est venu avertir les dirigeants libanais 24 heures à l’avance de ne pas collaborer avec les Iraniens. Si nous livrons nos armes à l’armée, où cette armée allait-elle les mettre ? Resteront-elles cachées ou bien Israël pourra découvrir les abris. L’armée israélienne est capable de détruire l’armée libanaise en 2 heures. Celui qui prône cet appel veut détruire la résistance et faire perdre l’armée en même temps.
Celui qui prône cette idée vise à se débarrasser des armes de la résistance.
Je voudrais faire une remarque. Aujourd’hui ce qui protège le Liban est l’équilibre de la terreur avec Israël. Comme le Liban a peur d’Israël pour son arme de l’air, Israël a peur des roquettes du Liban. Israël reconnait que le Liban constitue une menace. Israël craint non seulement les armes, mais la partie qui possède ces armes. Israël réalise bien que s’il bombarde un port au Liban, le Hezbollah ripostera en bombardant un port israélien. Mais au cas où nos armes sont livrées à l’Etat, cet Etat qui n’arrive pas à régler l’affaire des journaliers, ces armes perdront leur capacité de dissuasion. Pourquoi ? Parce que les Américains dans ce cas menaceront le système bancaire ou imposeront des sanctions sur le Liban. C’est la réalité de notre système politique. Il faut donc avoir une armée et une résistance forte qui coopèrent étroitement.
Le dernier point de mon discours : parler de la stratégie de la libération n’est pas nouveau. Nous avons besoin de la stratégie de défense et d’une stratégie de libération. Les hameaux de Chebaa, les collines de kfarchouba et une partie de la localité de Ghajar sont toujours sous occupation. C’est une affaire de souveraineté. Où se trouvent ces terres occupées dans le discours des forces du 14 mars ? Nous exhortons les participants à la table de dialogue de trouver une stratégie de libération, sinon, il est du droit du peuple libanais et des habitants du sud d’assumer leurs responsabilités. L’abandon par l’Etat de cette terre occupée poussera la population à assumer sa responsabilité comme ce fut le cas en 1982.
Pourquoi ne veut-on pas de stratégie de libération ? Parce qu’elle renforce la position de la résistance qui représente tout un patrimoine et tous les sacrifices de notre peuple. Nous ne sommes pas adorateurs d’armes, ni de terre, nous adorons Dieu qui nous a fait naître en méprisant par instinct l’occupation et l’esclavage.
Nous sommes prêts à dialoguer et à faire tout le nécessaire pour défendre le Liban et la dignité de son peuple et nous serons prêts à rester dans les fronts de premières lignes pour assurer cet objectif.
Source: moqawama.org
Voici les principales idées du discours de Sayed Nasrallah :
« Je vous félicite avant tout pour le début du mois béni de ramadan. Je félicite également en ce premier août l’armée libanaise en sa fête nationale. Je voudrais parler de la résistance libanaise, de la stratégie défensive et de la stratégie de la libération.
Personne ne peut démentir la vérité selon laquelle "Israël" a été vaincu en juillet 2006, et ceux qui disent le contraire sont des envieux et des jaloux.
Personne ne peut douter non plus que la victoire a été réalisée grâce, après Dieu, à la résistance et à ses sacrifices. Les instances internationales ou régionales n’ont joué aucun rôle à ce sujet. Tout le monde se rappelle qu’après la victoire de 2000, et contrairement à toutes les autres forces qui gagnent une guerre, la résistance n’a pas accédé au pouvoir au Liban. Au contraire, elle a offert sa victoire au peuple libanais et a appelé l’Etat à déployer ses efforts pour aider la population du Sud et protéger le pays.
Après l’an 2000, les Américains et les Israéliens ont demandé d’en finir avec la résistance. Depuis cette date, des revendications du désarmement du Hezbollah se sont multipliées. Ce désarmement qui signifie en effet le désarmement de la résistance, la force qui fait face à l’ennemi israélien. Certaines parties au Liban ont adopté cette cause. Après l’an 2000, des parties américaines et occidentales nous ont proposé des compromis dont entre autre accéder au pouvoir mais nous avons refusé. Ces mêmes compromis ont été proposés à la Syrie. En effet, un certain dirigeant arabe est venu proposer à Bachar el Assad en 2004 de rester au Liban et d’arriver même jusqu’au fleuve Al Ouwali, en échange du désarmement du Hezbollah et des Palestiniens. Il lui a dit : Si tu acceptes de désarmer le Hezbollah, tu auras tout le Liban sous le feu vert de la communauté internationale. Voyez que depuis 2004, et lors de la campagne des forces du 14 mars au Liban pour exiger le retrait des Syriens du Liban, un dirigeant arabe pro-américain est venu faire cette offre, aux dépens des intérêts des forces du 14 mars. Pour le Président Bachar el Assad, la résistance libanaise et palestinienne fait partie de la sécurité nationale arabe, et pour cette raison il a rejeté l’offre. Ensuite, la résolution 1559 a vu le jour. Sylvan Shalom avait reconnu que cette résolution a été adoptée grâce aux efforts d’"Israël".
Avant son martyre, le président Rafic Hariri avait déclaré dans l’une de mes réunions avec lui que les armes de la résistance doivent rester jusqu’à la réalisation d’une paix juste et globale.
En mars 2006, le président du Parlement Nabih Berri a convoqué une réunion du dialogue national pour débattre des moyens nécessaires pour protéger le Liban des agressions israéliennes. Nous avions l’espoir de parvenir à un consensus national après l’entente avec le courant patriotique libre. En effet, le premier ministre Saad Hariri m’avait dit qu’il respecterait tous les engagements de son père au sujet des armes de la résistance jusqu’à la signature d’un compromis global arabe.
Lors de la dernière séance, Berri a appelé les participants à débattre de la stratégie défensive. J’avais exposé notre histoire avec l’ennemi, les différentes formes des agressions sionistes, les points de force et de faiblesse de l’ennemi et du Liban. J’avais dit que nous avons besoin d’une stratégie défensive entière, tant sur le plan militaire, sécuritaire, que diplomatique… Nous avons dit que sur le plan militaire, nous devons avoir une coopération totale entre la résistance et l’armée libanaise, comme ce fut le cas lors de l’offensive des raisins de la colère en 1996. J’ai terminé mon discours en citant le point de vue du président Sélim Hoss de cette affaire: il faut protéger le Liban des agressions israéliennes, mais le problème c’est que les armes sont dans les mains d’une certaine partie. Comment réconcilier alors entre les deux ? Le président avait appelé à ce que l’armée et la résistance coordonnent ensemble, sans que cette résistance ne soit subordonnée à l’armée. Parce que dans ce cas, tout le Liban paiera le prix lors d’une offensive.
Après mon intervention, le président Berri a appelé les autres parties à présenter leurs interventions. Le député Walid Joumblatt a alors affiché son appréciation à mon discours. Il a appelé à plus de temps pour étudier la vision du Hezbollah sur la défense nationale. La séance fut alors levée. Peu de jours après, la guerre de juillet fut déclenchée. Tout ce qui a été dit lors de la séance du dialogue a été appliqué pendant cette guerre. L’armée de l’air israélienne n’a pas pu détruire ni trancher la guerre avec la résistance. Je leur avais dit avant la guerre que la résistance peut infliger de lourdes pertes à l’armée israélienne. Les Israéliens ont reconnu clairement leur défaite. D’aucuns ont refusé de dire que le Hezbollah a vaincu "Israël". Après plusieurs évènements survenus dans le pays, le président Michel Souleimane a convoqué à la séance de dialogue. A ce jour, plusieurs séances ont été tenues, mais la vision du Hezbollah n’a pas encore été débattue par aucune partie participant au dialogue. Et je vous assure qu’ils ne débattront point de cette vision parce que l’objectif unique demandé par les Etats-Unis est le désarmement de la Résistance. L’objectif des forces du 14 mars n’est point la protection du Liban et j’assume la responsabilité de mes propos. Certaines forces du 14 mars ont présenté des propositions qui stipulent uniquement que le Hezbollah livre ses armes à l’armée libanaise. Il y a quelques jours un certain dirigeant du 14 mars disait que ce n’est plus la peine de participer à la table du dialogue, parce que le régime d’Assad tombera prochainement et ensuite le Hezbollah désarmera. Nous sommes intéressés à parvenir à une véritable stratégie défensive de protéger le Liban. Malgré cette conviction, nous n’envisageons pas de boycotter la table du dialogue. Mais nous refusons que la participation des forces du 14 mars à la table du dialogue se transforme en un facteur de chantage du chef de la République pour lui imposer certaines conditions comme l’affaire des datas et d’autres questions vitales. L’objectif de défendre le Liban est un objectif plus sacré de toutes les autres affaires. Les forces du 14 mars cherchent entre autre la chute du gouvernement.
Quoi que ce soit, nous allons toujours participer à la table du dialogue, et j’assure à tout le monde que le maintien ou la chute du gouvernement ne dépendent pas de la tenue du dialogue.
Je passe à un autre point qui a été mentionné à la table du dialogue. Tout le monde affiche son désir d’avoir une armée forte. Le système politique et l’Etat libanais sont-ils prêts à armer l’armée libanaise et à profiter des pays voulant fournir les équipements nécessaires, c’est-à-dire de l’Iran ? Malheureusement, cet Etat a peur des Etats-Unis. Lorsqu’une délégation iranienne est venue présenter son aide à tous les plans vitaux et économiques au Liban, Jeffrey Feltman est venu avertir les dirigeants libanais 24 heures à l’avance de ne pas collaborer avec les Iraniens. Si nous livrons nos armes à l’armée, où cette armée allait-elle les mettre ? Resteront-elles cachées ou bien Israël pourra découvrir les abris. L’armée israélienne est capable de détruire l’armée libanaise en 2 heures. Celui qui prône cet appel veut détruire la résistance et faire perdre l’armée en même temps.
Celui qui prône cette idée vise à se débarrasser des armes de la résistance.
Je voudrais faire une remarque. Aujourd’hui ce qui protège le Liban est l’équilibre de la terreur avec Israël. Comme le Liban a peur d’Israël pour son arme de l’air, Israël a peur des roquettes du Liban. Israël reconnait que le Liban constitue une menace. Israël craint non seulement les armes, mais la partie qui possède ces armes. Israël réalise bien que s’il bombarde un port au Liban, le Hezbollah ripostera en bombardant un port israélien. Mais au cas où nos armes sont livrées à l’Etat, cet Etat qui n’arrive pas à régler l’affaire des journaliers, ces armes perdront leur capacité de dissuasion. Pourquoi ? Parce que les Américains dans ce cas menaceront le système bancaire ou imposeront des sanctions sur le Liban. C’est la réalité de notre système politique. Il faut donc avoir une armée et une résistance forte qui coopèrent étroitement.
Le dernier point de mon discours : parler de la stratégie de la libération n’est pas nouveau. Nous avons besoin de la stratégie de défense et d’une stratégie de libération. Les hameaux de Chebaa, les collines de kfarchouba et une partie de la localité de Ghajar sont toujours sous occupation. C’est une affaire de souveraineté. Où se trouvent ces terres occupées dans le discours des forces du 14 mars ? Nous exhortons les participants à la table de dialogue de trouver une stratégie de libération, sinon, il est du droit du peuple libanais et des habitants du sud d’assumer leurs responsabilités. L’abandon par l’Etat de cette terre occupée poussera la population à assumer sa responsabilité comme ce fut le cas en 1982.
Pourquoi ne veut-on pas de stratégie de libération ? Parce qu’elle renforce la position de la résistance qui représente tout un patrimoine et tous les sacrifices de notre peuple. Nous ne sommes pas adorateurs d’armes, ni de terre, nous adorons Dieu qui nous a fait naître en méprisant par instinct l’occupation et l’esclavage.
Nous sommes prêts à dialoguer et à faire tout le nécessaire pour défendre le Liban et la dignité de son peuple et nous serons prêts à rester dans les fronts de premières lignes pour assurer cet objectif.
Source: moqawama.org
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