Guerre à la terreur : Vous ne l’avez pas remarqué, mais al-Qaïda est maintenant notre alliée !
S’il y a une chose que le conflit en cours en Syrie aura sans doute permis de révéler au grand public, c’est bien le côté parfaitement orwellien
de la prétendue "Guerre à la terreur" menée depuis le 11-Septembre par
les Etats-Unis et ses alliés de l’OTAN, France incluse. En effet, les
médias ne parviennent plus à cacher ce fait incompréhensible à priori :
des militants d’al-Qaïda sont aujourd’hui nos alliés en Syrie, et aident
l’opposition dans sa tentative de renverser Bachar el-Assad. Mais
alors, contre qui se bat-on ?
A y regarder de plus près, comme le fait cet article paru sur le Washington’s Blog – et c’est d’ailleurs le thème développé dans le film ONE – Enquête sur al-Qaïda
-, la collaboration entre les USA et al-Qaïda n’a vraisemblablement
jamais cessé depuis les années 1980 et la création de "la base" par la
CIA pour aller combattre les Soviétiques en Afghanistan. Après la Somalie, la Bosnie, le Kosovo, mais aussi la Libye l’an dernier,
des milices islamistes ont été formées par la CIA et d’autres services
secrets occidentaux, puis utilisées pour renverser des régimes et
occasionnellement les remplacer par des dirigeants "amis". Alors
pourquoi cela s’arrêterait-il ?
Il est maintenant reconnu qu’al-Qaïda aide l’opposition syrienne
La “Guerre au terrorisme” a changé, et pas un Américain sur 1000 ne l’a remarqué : nous combattons désormais aux côtés d’al-Qaïda
Traduit de l’anglais par GV pour ReOpenNews
Ce que vous devez savoir sur ce revirement impensable…
Dans le roman de George Orwell, 1984, le pays dénommé Océania est en guerre contre l’Eurasia depuis des années.
Océania change soudain de camp, désigne l’Eastasia comme son ennemi mortel et fait de l’Eurasia son nouvel allié.
Le gouvernement utilise la propagande pour convaincre le peuple que « Nous avons toujours été en guerre contre l’Eastasia.
» Le peuple abruti ne remarque même pas qu’ils ont changé de camp et se
rallie aveuglément à l’Eurasia qu’il considère comme son allié
historique.
La même chose se produit dans le monde réel avec "al-Qaïda".
Les gouvernements occidentaux et les médias "mainstream" ont admis le fait qu’al-Qaïda combattait contre le gouvernement syrien, et que l’Occident soutenait l’opposition en Syrie… qui collabore avec al-Qaïda.
De la même façon, l’opposition qui a renversé Kadhafi en Libye était essentiellement issue d’al-Qaïda… et elle semble maintenant avoir pris le contrôle du pays (et ses éléments sont essentiels dans les combats en cours en Syrie).
Les USA financent également des groupes terroristes sur le sol iranien.
Mais
bien sûr, al-Qaïda a été accusée pour les attentats du 11-Septembre, et
cette décennie de "guerre au terrorisme" a consisté à éradiquer
al-Qaïda et ses groupes affiliés.
Par conséquent, le fait que nous
considérions maintenant les combattants d’al-Qaïda comme nos alliés,
quelle que soit la forme que cela prenne, est une chose tout à fait
orwellienne.
Rappelez-vous, le conseiller à la Sécurité nationale de Jimmy Carter l’avait admis sur CNN, nous avons formé et soutenu Ben Laden
et les autres chefs d’al-Qaïda dans les années 1970 afin d’aller
combattre les Soviétiques. (Il a aussi déclaré devant le Sénat en 2007
que la guerre à la terreur était "un conte mythique historique").
Et, comme le professeur en stratégie au
Collège naval, ex-analyste de la NSA et officier de contreterrorisme
John Schindler l’a écrit, les USA ont soutenu Ben Laden et d’autres
terroristes d’al-Qaïda en Bosnie. [Se référer aussi au livre ci-contre,
en français - NdT]
Mais évidemment, nous avons perdu le
contrôle et ils se sont retournés contre nous… et ensuite il nous a
fallu des années pour chasser et finalement abattre Ben Laden. OK ?
Peut-être bien. Toutefois :
- L’officier en chef chargé de la capture de Ben Laden durant l’invasion de l’Afghanistan a affirmé que les USA avaient laissé celui-ci s’échapper d’Afghanistan.
- Un colonel à la retraite et les analystes militaires de Fox News ont déclaré : « Nous savons, avec 70% de certitude – ce qui est énorme en matière de Renseignement – qu’en août 2007, Ben Laden était dans un convoi se dirigeant le sud de Tora-Bora. Nous avions la cible dans nos caméras, à travers nos satellites. Nous écoutions ses conversations. Nous avions la meilleure équipe de chasseurs/tueurs au monde – la Seal Team 6 – dans les parages. Et nous avions le très efficace Commandement conjoint des armées (JSOC, pour Joint Special Operations Command) qui collaborait avec la CIA et d’autres agences. Nous avions des drones sans pilotes chargés de missiles sous leurs ailes ; nous avions les meilleures forces aériennes de toute la planète, n’attendant qu’une chose, envoyer une bombe sur la tête des terroristes. Nous l’avions dans notre viseur ; Nous l’aurions eu à tous les coups… Mais de façon incroyable, et à mon avis, criminelle, nous n’avons pas abattu Ben Laden. »
- Des soldats français insistent pour dire qu’ils auraient pu facilement capturer ou tuer Ben Laden, mais que le commandement américain les en a empêchés.
- Un membre du Congrès américain affirme que l’administration Bush a intentionnellement laissé s’échapper Ben Laden de manière à justifier la guerre en Irak.
Mais les magouilles avaient commencé bien avant le 11-septembre :
- L’enquête conjointe du Congrès sur le 11/9 a découvert qu’un informateur du FBI avait accueilli et loué un appartement à deux des pirates de l’air en 2000, et que, lorsque l’enquête a demandé à interroger cet informateur, le FBI a refusé tout net, et l’a caché dans un lieu secret, et qu’un haut-responsable du FBI a déclaré que ces manœuvres de dissimulation étaient menées suite à des ordres émanant directement de la Maison Blanche (ce qui est confirmé ici par le coprésident de l’enquête conjointe et ex-chef du Comité du Renseignement au Sénat, Bob Graham ; et lisez aussi cet article de Newsweek).
- Les attentats contre les Tours Jumelles à l’aide d’avion étaient prévus depuis des années, mais les USA n’ont rien fait pour les empêcher.
- Non seulement le gouvernement écoutait les conversations de Ben Laden, mais ils connaissaient les plans des pirates de l’air de leur bouche même.
- Un officier haut-gradé du renseignement militaire a déclaré que son unité – chargée de traquer Ben Laden avant le 11/9 – a été écartée de cette tâche, et que leurs avertissements comme quoi le World Trade Center et le Pentagone allaient être la cible d’attentats ont été ignorés.
- Plusieurs employés bien placés au département de la Défense ont affirmé que le gouvernement avait volontairement écarté leur témoignage sur la traque de Mohammed Atta avant le 11-Septembre.
- Un des formateurs d’al-Qaïda travaillait avec les Bérets verts et la CIA, et était un informateur du FBI.
- La CIA semble avoir aidé la plupart des pirates de l’air du 11/9 à obtenir un visa d’entrée aux USA.
Et aussi :
- D’après l’un des plus importants journaux français [Le Figaro - NdT], des agents de la CIA ont rencontré Ben Laden deux mois avant le 11/9, alors que celui-ci était recherché pour l’attentat contre l’USS Cole.
- Sibel Edmonds – une ancienne traductrice du FBI, jugée extrêmement crédible par l’Inspecteur général du département de la Justice et plusieurs sénateurs – affirme qu’Oussama Ben Laden travaillait pour les USA pratiquement jusqu’au jour du 11 septembre 2001, et que ce fait est tenu caché, tout simplement parce que les USA sous-traitent les opérations de terrorisme à al-Qaïda et aux talibans depuis de nombreuses années.
Nous avons toujours été en guerre avec l’Eastasia…
Livres en lien avec cet article :
- Alexis Gilles Troude, Balkans, un éclatement programmé : Etapes vers l’instauration d’un nouvel empire : L’UE/OTAN, Éditions Xénia, juin 2012
- Aymeric Chauprade, Chronique du choc des civilisations, Editions Chronique, 2011
- Peter Date Scott, La Route vers le Nouveau Désordre Mondial, Editions Demi Lune, 2010
- Jürgend Elsaesser, Comment le Djihad est arrivé en Europe, Editions Xénia, 2006
- (en anglais) Sibel Edmonds, Classified Woman, 2012
- 11-Septembre : Le FBI bloque la parution du livre de Sibel Edmonds « Classified Woman » par Pete Yost, sur Associated Press, le 11 avril 2012
- La Bosnie, le Kosovo et à présent la Libye : les coûts humains de la collusion perpétuelle entre Washington et les terroristes, par Peter Dale Scott, le 21 octobre 2011
- Kadhafi, BHL, et la question sans réponse, Source : Arrêt sur Images, le 20 oct. 2011
- Les faux calculs de l’ingérence, par Aymeric Chauprade, dans Valeurs Actuelles, le 15 septembre 2011
- Giscard d’Estaing remet le Prix Tocqueville à Brzezinski, Réseau Voltaire, le 17 oct. 2011
- Abdelhakim Belhaj, le retour d’Al-Qaeda, par Jean-Pierre Perrin, pour Libération, le 26 août 2011
- Ennemis de l’OTAN en Irak et en Afghanistan, alliés en Libye, par Webster Tarpley, VoltaireNet, le 31 mai 2011 (traduction ReOpen911)
- Mort de Ben Laden, les Américains vivent dans le 1984 de George Orwell, par Paul Craig Roberts, sur GlobalResearch.ca, le 11 mai 2011
- La guerre en Libye, le pouvoir américain et le déclin du système des pétrodollars, par Peter Dale Scott, pour mondialisation.ca, le 1er mai 2011
- Derrière la démocratie états-unienne : l’État profond, par Peter Dale Scott, pour VoltaireNet, le 5 avril 2011
- Bombe médiatique : Ben Laden a travaillé pour les États-Unis jusqu’au 11 Septembre Posté par Lukey le 31/07/09 sur son blog
- http://www.reopen911.info/News
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