Centre Mezan : "Le Comité des Nations Unies contre la torture a 
présenté une liste de sujets à Israël" article traduit par l'AFPS et 
publié sur son site"    
   
 
        Le Comité des Nations Unies contre la torture a présenté une liste de sujets à Israël
      
 
          37 des 59 questions liées à l’acquiescement d’Israël à la Convention contre la torture sont des questions soulignées dans le
          rapport des organisations civiles.
        
          La Commission des Nations Unies contre la torture a posé 59 questions à Israël concernant sa non-conformité avec la Convention contre la torture et
          autres traitements cruels, humiliants et dégradants de la dignité qui l’a ratifiée en 1991.
 Le centre Al-Mezan pour les droits de l’homme, Adalah,
          l’Association des Médecins pour les droits de l’homme - Israël
 et le Comité public contre la torture en Israël ont présenté au Comité
 des Nations unies contre la torture un communiqué
          sur la non-conformité d’Israël avec la Convention afin 
d’attirer l’attention du Comité sur la poursuite de l’utilisation de la
 torture par Israël.
        
          Trente-sept questions parmi celles posées par la 
Commission des Nations Unies sont directement liée aux questions 
communes soulevées par les quatre organisations, y compris
          l’omission de considérer la torture comme un crime tel que 
défini dans la Convention, la détention sans procès, y compris la 
détention administrative, et ceux considérés par Israël
          comme « combattants illégaux » ; les mauvaises conditions 
de détention telles que l’isolement et les mauvais traitements 
infligés à des demandeurs d’asile ; le
          défaut d’enquêtes pour les plaintes contre la torture et la 
non-divulgation de preuves pour justifier les poursuites ; les 
sévères restrictions de mouvement ; l’accès aux
          soins de santé et la vie familiale pour les Palestiniens 
dans la bande de Gaza. Le manque d’enquêtes sérieuses sur des 
violations survenues au cours de l’Opération Plomb Durci, et la
          destruction de maisons.
        
          Plusieurs sujets ont été soulevés à travers les questions 
posées par la Commission des Nations Unies contre la torture en Israël,
 les plus importants sont les suivants :
        
          1. L’absence de volonté d’Israël de criminaliser la torture
 dans le Code pénal d’Israël. Le Comité a demandé à Israël : « De donner
 des informations sur toute
          initiative prise par l’État pour modifier sa législation 
afin d’intégrer le crime de la torture … ».
        
          2. L’application continue par Israël du principe de « défense 
de nécessité » comme un moyen pour légitimer la pratique de la 
torture. Le Comité a demandé à Israël « de
          lui fournir des informations détaillées sur les détenus 
palestiniens qui ont été interrogés à propos « des bombes à 
retardements » depuis 2002 .…
        
          3. L’absence d’Israël pour ouvrir des enquêtes efficaces pour
 les plaintes qui lui sont soumises contre la torture et les 
traitements cruels. Le Comité a demandé à Israël :
          « de donner le nombre de plaintes qui ont été instruites 
sérieusement et de façon impartiale parmi les 700
 plaintes de torture et de mauvais
          traitements déposés où les renseignements israéliens ont
 pratiqué la torture et les traitements cruels lors de l’enquête."
        
          4. Le Comité a noté le refus par Israël de soumettre des 
documents irréfutables pour les plaintes de la torture et a également
 omis de fournir des enregistrements vidéo ou audio
          pour les enquêtes de sécurité.
        
          5. Le Comité a noté le refus d’Israël de signer le Protocole 
facultatif à la Convention contre la torture et n’a donc pas établi de 
mécanisme pour empêcher localement (la torture)
          qui pourrait permettre un accès sans restriction aux lieux 
de détention et d’enquête. Le Comité a demandé à Israël : « d’indiquer 
si le gouvernement envisageait de
          ratifier le Protocole facultatif à la Convention."
        
          Le Comité a soulevé d’autres questions en vertu de l’article 16
 qui stipule : « Chaque Etat partie s’engage à interdire dans tout 
territoire
          sous sa juridiction d’autres actes de peines ou traitements
 cruels, inhumains ou dégradants qui ne sont pas assimilables à la 
torture tels que définie à l’article 1, 
lorsqu’ils sont commis par un agent public ou toute autre personne 
agissant officiellement, ou lorsque de tels actes sont commis avec son
 consentement express ou
          tacite ».
        
          Aussi, le Comité a soulevé des questions concernant les 
points de contrôle israéliens « checkpoints » en Cisjordanie et le 
refus d’Israël de permettre à la population
          dans la bande de Gaza d’obtenir un permis de voyager à travers
 le passage d’Erez , de recevoir des traitement ou des soin non 
disponibles dans leur secteur, la poursuite « des
          restrictions qui empêchent les Palestiniens de la bande de
 Gaza de rendre visite à leurs époux ou leurs parents qui vivent en 
Cisjordanie ou en Israël et pour les Palestiniens de la
          Cisjordanie de visiter leurs conjoints ou leurs parents qui 
vivent à Jérusalem ou en Israël ».
        
          Le Centre Al Mezan pour les droits de l’homme, Adalah, 
l’Association des Médecins pour les droits de l’homme - Israël, et le 
Comité public contre la torture en Israël, exigent de la Force
          occupante des réponses détaillées sur les questions posées 
par le Comité ainsi que le plein respect de ses obligations 
juridiques internationales sur les droits de l’homme.
        
          Traduction Moncef Chahed, Groupe de travail AFPS sur les prisonniers
        
 
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