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| 27/05/2010 "Dans toute guerre prochaine que vous voulez mener contre le Liban, si vous bloquez notre littoral, nos plages et nos ports, tous les navires militaires, civils et commerciaux se dirigeant vers les ports de la Palestine occupée tout au long de la mer méditerranée seront la cible des missiles de la résistance islamique", a lancé le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah dans son discours de vendredi à l'occasion du dixième anniversaire de la fête de la résistance et de la libération.
Une nouvelle équation a été instaurée au niveau du conflit israélo-arabe: mer contre mer. Le littoral de la Palestine occupée s'étend sur une longueur de 230 km: 224 km sur la Méditerranée et 6 km sur la Mer Rouge. L'ennemi israélien possède quatre ports maritimes. Du nord, c'est le port de Haïfa, construit en 1932, il acquiert une grande importance vu qu'il sert à transporter les voyageurs et les marchandises. Au centre, le port de Tel Aviv-Jaffa, construit en 1936. Le transport de marchandises et des conteneurs y a été suspendu, mais un projet de développement de ce port sera entamé prochainement. Passons au port le plus important en Israël: celui d'Ashdod, situé au sud. Son inauguration fut derrière la fermeture du port de Tel Aviv. La plupart des navires et des bateaux commerciaux et touristiques et ceux du transit s'y ancrent.
Un quai propre aux voyageurs a été construit en 1965 aux abords du port, et à son côté se situent des centres industriels et les points de transport principaux de l'entité sioniste. Enfin, le port d'Eilat se situe à la Mer Rouge et il est réservé depuis sa construction en 1957 pour les exportations. Tous ces ports contiennent les bases militaires israéliennes ainsi que la base d'Etlit réservée à l'unité commando maritime, le Shitet. D'un autre côté, l'arsenal des sous-marins et la plupart des bases maritimes militaires se trouvent dans le port de Jaffa.
Donc, tous ces ports et ces bases ainsi que les navires commerciaux seront la cible des missiles de la résistance islamique. Que disent alors les experts militaires sur les moyens et les techniques disponibles? Le colonel en retraite et ancien chef de la marine libanaise Samir ElKhadem a déclaré à notre chaine télévisée:
"Pendant la guerre de 2006, lorsque le navire militaire israélien Hanit s'est approché de la côte libanaise, le missile qui l'a frappé était présent à un point et on a dû le transporter à une position plus proche. Tels sont les missiles disponibles actuellement, et l'équation lancée au dixième anniversaire de la fête de la résistance est vraie et logique. Soit on recourt au GPS pour fixer les cibles à travers les satellites, soit on précise les coordonnées pour que le missile se dirige seul vers l'objectif. La précision de l'attaque est estimée à 90%, c'est-à-dire, trois des quatre missiles lancés atteignent leur cible".
Donc, une nouvelle équation du conflit israélo- libanais est désormais entrée en vigueur. Toutefois, Sayed Nasrallah ne s'est pas limité à la formule "mer contre mer". "Je parle maintenant de la mer méditerranée, nous ne sommes pas encore arrivés à la Mer Rouge", a-t-il lancé à l'adresse des Israéliens. La détonation de ces menaces sera certes plus forte que les bombardements fictifs de leurs manœuvres militaires en cours. |
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