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Alerte ! Filouterie au sujet des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation nationale.

 

Nous venons d’apprendre, par les éditions d’aujourd’hui 08 mars 2011 des journaux arabophones Ech-Chourouk (p.04, voir ci-dessous) et En-Nahar (p.04) de la mise en place d’une commission « chargée » du dossier des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation par le Ministre de l’éducation nationale. Cette « commission » aurait été installée à Blida dimanche 06 mars 2011. Ec-Chourouk révèle que les organisateurs et/ou les participants ont décidé de travailler à huis-clos. Cette commission serait constituée de 56 membres représentant 07 syndicats, à raison de 08 pour chaque syndicat. Les syndicats y représentés y seraient au nombre de 07 : 06 présumés autonomes et un affilié à l’UGTA.

 

 

En-Nahar qui donne l’appellation des syndicats présents à cette réunion, tenue au lycée « Mohamed Ben Teftiga » de Blida,  cite : UNPEF, CNAPEST et SNAPEST seraient pour une commission des œuvres sociales élue à la base. Il cite aussi : SNTE, SATEF et SNAPAP qui, pour leur part, seraient favorables à un système de désignation des membres de cette fichue commission, à laquelle chaque syndicat désignera ses propres « mangeurs ». Le CNAPEST aurait été inventif en essayant de concilier les deux positions et en proposant une commission mangeoire « paritaire » : semi-désigné, semi-élue. En-Nahar confirme que les participants se sont entendus pour que les travaux se déroulent dans la discrétion totale, c’est-à-dire en cachette, peut-être à la faveur des soubresauts qui agitent la vie nationale et internationale ?

 

Le SATEF n’a pas réuni son bureau national depuis plusieurs années, précisément depuis avril 2008. Il n’a pas tenu son Conseil national depuis le 05 septembre 2005.  Son Secrétaire général, feu Abdelmadjid BASTI, élu en Conseil national en septembre 2005, est mort en janvier 2010. Le SATEF est donc  statutairement et juridiquement réputé sans Secrétaire général depuis cette date à ce jour. Les positions traditionnelles du SATEF à propos de la gestion démocratique des œuvres sociales ne sont, à se fier aux comptes-rendus de presse sus-cité, pas le moins du monde respectés. De plus, rien n’indique que cette revendication soit pertinente en le contexte actuel où il est plus urgent de surveiller les dérives prévisibles dans l’élaboration du prochain code du travail algérien.

 

De toute façon, le ministère de l’éducation nationale garde certainement en mémoire la position de principe, nécessairement intangible, du SATEF, défendue lors de la dernière réunion à revêtir un cachet officiel et public, qui a eu lieu début avril 2006. Le SATEF ne peut travailler en cachette. Le SATEF ne peut s’autoriser d’exclure un syndicat de travailleurs de l’éducation de sa part de représentativité.  Nous ne rencontrons ni le sigle CLA, ni le syndicat des COSP, ni celui des services gestionnaires des établissements scolaires, ni le syndicat autonome des adjoints de l’éducation, ni celui des directeurs d’établissements scolaires, ni celui des inspecteurs, ni celui des PTLT… il n’y a pratiquement personne au sein de cette commission, à part le SETE-UGTA qui donne à l’occasion l’air d’y être présent comme pour entendre une sentence à son encontre tout en prenant acte de la non-exigence de son bilan de la gestion des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation !

 

Si le Ministère de l’éducation décide de lui-même qui représente qui au sein des syndicats, et quels syndicats devront représenter les travailleurs de l’éducation, et qui siègera à cette commission, alors :

 

-          Vivement la publication de la liste rouge des travailleurs interdits de prendre part à la gestion des œuvres sociales de l’éducation !

 

-          Après l’UGTA, que le ministère assume la gabegie « réformée » conséquence de ses cachotteries, de ses manœuvres, de sa sélectivité beni-ne33emiste !

 

-          Le SATEF se démarque et rejette ces manœuvres et dénonce par avance ce qui en découlera. Il n'a statutairement ni même informellement mandaté personne à siéger à quoi que ce soit, comme il ne justifie en rien tout éventuel détachement dont l'administration aurait gratifié quiconque aurait accepté de lui mettre le sigle SATEF dans la poche.

 

Tahar Hamadache,

Secrétaire national à l’information élu en Conseil national du SATEF.

 

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http://www.echoroukonline.com/ara/national/69964-1364.html

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بن بوزيد يخير نقابات التربية بين الإلتزام وسحب الـ1364 مليار

2011.03.07

بلقاسم عجاج

توصلت النقابات المستقلة الى افتكاك قرار وزاري، يقضي بتنصيب رسمي للجنة المشتركة ما بين النقابات ووزارتي التربية الوطنية، والعمل والمكلفة بوضع خطة جديدة لتسيير ملف الخدمات الاجتماعية، الذي يعتبر سر الصراع الدائر بين النقابات المستقلة والمركزية النقابية بالنظر الى الأموال الضخمة التي يحملها الملف والتي بلغت سنة 2010 ما قيمته 1364 مليار سنتيم، ما جعله بؤرة من بؤر التوتر في قطاع التربية وعاملا للإضرابات، في الآونة الأخيرة.

• وحسب مضمون القرار الذي حصلت الشروق على نسخة منه، والمسلم للنقابات، خلال اجتماع التنصيب الرسمي للجنة، المكونة من 8 أعضاء عن كل نقابة من مجموع النقابات السبع، 6 منها مستقلة وواحدة ممثلة للمركزية النقابية، لقطاع التربية، فقد تعهد بن بوزيد، في قرار إنشاء اللجنة الوطنية، بأن مهمة اللجنة إصدار قرار بديل عن القرار الوزاري 94/158، الذي يوكل حصريا التسيير للمركزية النقابية، وحدد تاريخ 28 مارس للتوصل إلى صيغة توافقية لإصدار القرار البديل، وفي حال العكس، تتكفل وزارتا التربية الوطنية، والعمل بإصدار القرار في آجال 10 أيام.   
• وكشف مصدر من داخل اللجنة لـ"الشروق" أن ممثلي الوزارتين طالبا بعدم تسريب المعلومات، وهو ما ورد فيما سمي بـ "ميثاق شرف" لتسيير الجلسات، واستهل ممثلا الوزارتين الوصيتين اللقاء بمناقشة المبادئ العامة من أجل الوصول إلى القرار الوزاري الجديد.
• وكانت النقابات المستقلة قد اتهمت وزير التربية الوطنية، في تصريحات سابقة لـ"الشروق"، بإعطاء صبغة سياسية وأمنية ومغالطة تاريخية لعملية إسناد الخدمات الاجتماعية للمركزية النقابية، حينما صرح الوزير بن بوزيد، قبل عام من قبة البرلمان، بأن إسناد تسيير أموال الخدمات الاجتماعية للمركزية النقابية راجع لتفادي وضع تلك الأموال في يد النقابة الإسلامية للعمال التابعة لحزب "الفيس" المحل، أنذاك، وعدم استغلالها من قبل "الفيس" لشراء أسلحة.
• ويشار أن المركزية النقابية تنازلت عن مستحقات عمال القطاع، لمدة 12 سنة، "لأن القانون صدر في سنة 1982 والمركزية تحصلت على القرار في سنة 1994"، وهو تنازل ضمني من المركزية النقابية عن أموال عمال التربية.

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