23 janvier 2010

L’amiral Mike Mullen reconnaît la défaite des États-Unis en Afghanistan


les propos tenus par l’amiral Michael Glenn « Mike » Mullen, chef d’état-major des armées des États-Unis, lors d’une conférence donnée 10 décembre 2009 sur les derniers développements de la guerre en Afghanistan.

mullen

Selon ce document, Mullen déclare que « 2009 aura été la troisième année d’une détérioration continue et significative de la sécurité en Afghanistan (…) et d’un niveau de violence supérieur de 60% par rapport à 2008. » L’avenir, selon Mike Mullen, ne semble guère plus réjouissant : « Au point où en sont les choses, nous ne sommes certainement pas en train de gagner. Et, face à l’insurrection, il n’y a pas le choix : ou vous êtes en train de l’emporter, ou vous êtes en train de perdre. (…) Il est urgent de renverser la situation aussi rapidement que possible ». Et d’insister sur la nécessité de conduire d’avantage d’opérations clandestine de contre-terrorisme : « Nous l’avons fait en Irak, il est important de le faire en Afghanistan. »

La prochaine arrivée, à Kaboul, de 30′000 soldats, en « renfort », ne saurait donc suffire à « renverser la situation », selon l’amiral en chef.

Les talibans font partie du paysage politique

Cette défaite des États-Unis et de leurs subalternes européens de l’OTAN en Afghanistan a été confirmée aujourd’hui par le secrétaire américain à la Défense Robert Gate, en visite au Pakistan voisin , qui a indiqué que « les talibans font partie du paysage politique en Afghanistan ». « La question est de savoir s’ils sont prêts à jouer un rôle légitime dans le processus politique en cours, à savoir participer aux élections » a ajouté le chef du Pentagone.

Cette déclaration devant la presse intervient au moment où le président afghan Hamid Karzaï dévoile, sans rire, un pan de son nouveau « programme de réconciliation » avec talibans, qu’il présentera lors d’une conférence internationale sur l’Afghanistan prévue à Londres le 28 janvier.

Karzaï a indiqué, dans une interview à la BBC, qu’il allait proposer un travail et un salaire aux insurgés pour qu’ils abandonnent la lutte armée, et qu’il allait utiliser les fonds de la communauté internationale pour cela. « Les talibans doivent accepter la démocratie » à encore indiqué le chef de l’État afghan, en omettant de préciser le genre de démocratie qu’il entend imposer, et pour laquelle il a déjà démontré e plus grand mépris en se faisant réélire par des fraudes massives lors du scrutin présidentiel de novembre dernier.

En guise de réponse, Qari Muhammad Yussuf (1) , porte-parole des Talibans, a indiqué en fin de journée que pour la résistance « seule une victoire totale est envisageable : soit les armées d’occupation quittent l’Afghanistan, soit leurs soldats seront tués jusqu’au dernier. »

Agata Kovacs, pour Mecanopolis

1 commentaire:

pattdejaguar a dit…

preuve evident de la defaite des atlantiste ils sont telement faible qu'ils cherche un parlement pour organisé des votes en faveur de la puissance des guerrier taliban afin de les calmé mort de rire les moudjahidines ont été formel soit ils part soit ils crevents tous jusqu'aux dernier comme dit la fouine c'est ça!!!!!!