Mercredi 12 mai
A l'appel d'Ittijah (Union des associations arabes civiles) à Haïfa, en Palestine occupée, et d'autres organisations, dont le comité de défense des libertés, que préside Ameer Makhoul, les masses palestiniennes de l'intérieur se sont massées pour une manifestation devant le tribunal de Petah Tikva, qui devait statuer sur le sort réservé aux dirigeants enlevés, Omar Saïd (le 24 avril) et Ameer Makhoul (6 mai).
Les deux dirigeants ont été accusés par la Shabak (services de renseignements sionistes) d'être en contact avec un agent du Hezbollah et de lui avoir fourni des renseignements. C'est l'accusation ordinaire que les services sécuritaires, aussitôt suivis par les médias sionistes, lance chaque fois qu'ils veulent enlever des dirigeants ou militants palestiniens de l'intérieur. Cela leur permet de briser la direction nationale palestinienne dans les territoires occupés en 48 (appelés Etat d'Israël), dont l'impact social et politique se développe de jour en jour.
Jinane, épouse d'Ameer Makhoul, a précisé à la presse, avoir après été sauvagement expulsée avec ses deux filles de la salle du tribunal par les policiers sionistes: "Ameer a été enlevé, notre maison a été saccagée, c'est du terrorisme d'Etat. Il n'y a aucun autre terme qui peut traduire les pratiques israéliennes. " L'épouse de Omar Saïd a elle aussi décrit la terreur semée par les policiers sionistes lors de l'enlèvement de son mari, le 24 avril dernier.
Une manifestation se prépare à Kfar Kanna, à l'appel du Rassemblement national démocratique, pour poursuivre la mobilisation des masses palestiniennes et réclamer la libération de Omar Saïd et de Ameer Makhoul.
Omar Saïd a pu voir son avocat, il y a juste quelques jours, pour dix minutes, mais Ameer Makhoul n'a pu le rencontrer. L'arrestation de Omar a été prolongée de quatre jours, et celle d'Ameer de cinq jours, même si la police sioniste (Shabak) avait réclamé 12 jours de prolongation.
خلال التظاهرة الاحتجاجية امام قاعة المحكمة
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