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28/10/2010 Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi soutenir le Tribunal spécial sur le Liban (TSL) enquêtant sur
l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri, lors d'un entretien avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri qui a réaffirmé ses critiques, selon l'Elysée.
"Personne au Liban n'est opposé à la justice mais il faut savoir quel est le moyen pour y arriver", a déclaré à la presse Nabih Berri, après trois quarts d'heure de discussions avec le chef d'Etat. "Nous devons parler (du TSL) non seulement avec les autres pays mais aussi entre Libanais", a-t-il ajouté.
Lors de l'entretien, "Nabih Berri a redit sa position et celle de son parti sur le Tribunal" de l'ONU, a précisé la présidence française, en évoquant l'affaire des faux témoins. "Le président a redit sa position qui est notre soutien au Tribunal", a-t-on ajouté de même source.
Mercredi, des enquêteurs du tribunal de l'ONU se sont vu empêcher mercredi l'accès à des dossiers dans la clinique de la gynécologue Imane Chrara, après une altercation avec des femmes. Cet incident n'a pas été évoqué par Sarkozy et Berri mais la France juge important que le procureur du TSL "poursuive son action et que ceci n'entraîne pas de trouble au Liban", selon la présidence.
Lors d'un point-presse, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, a affirmé que "les tentatives d'entraves au travail du TSL ne sont pas acceptables". "Nous les condamnons avec la plus grande fermeté", a-t-il dit. "Comme l'a réaffirmé le TSL" mercredi, "les intimidations n'empêcheront pas le tribunal d'accomplir sa mission", a insisté le porte-parole.
A l'Elysée, Nabih Berri a aussi indiqué que Nicolas Sarkozy avait exprimé "son intention de se rendre au Liban". "Il a dit qu'il était prêt à y aller mais il n'y a pas de date", a précisé l'Elysée.
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