Oui l’opposition syrienne reçoit des propositions d’armement
lundi 11 avril 2011 - 18h:57Al-Manar
L’opposant syrien vivant en France et chef de la Commission arabe des droits de l’homme, D. Haytham Mannaa, a assuré avoir en personne reçu trois propositions de la part de trois parties distinctes, disposées à lui fournir des armes pour entamer un conflit armé contre le régime syrien.
L’une de ses propositions, a-t-il expliqué au journaliste libanais travaillant en France, Nidal Hémadé, avait été suggérée par un homme d’affaires syrien, naturalisé par un pays européen. Il était venu le rencontrer dans un café parisien, accompagné de trois autres hommes, dont en employé d’une chaîne de télévision satellitaire financée par un pays du Golfe. Tandis que les deux autres propositions d’armements ont été formulées par une partie libanaise en rivalité avec les autorités syriennes.
Les parties intéressées par le recours armé contre le régime syrien sont au nombre de trois selon Mannaa :
des parties syriennes entretenaient des liens étroits avec l’administration américaine ;
des parties libanaises s’estimant avoir essuyé dernièrement un coup fatidique de la part du régime syrien ;
Des syriens ayant fait fortune à l’étranger et en animosité avec le régime, sans entretenir aucun lien, ni de près ni de loin avec la situation interne syrienne.
des parties libanaises s’estimant avoir essuyé dernièrement un coup fatidique de la part du régime syrien ;
Des syriens ayant fait fortune à l’étranger et en animosité avec le régime, sans entretenir aucun lien, ni de près ni de loin avec la situation interne syrienne.
S’agissant du lien entre certaines parties libanaises et ce qui se passe dernièrement en Syrie, Mannaa a confié à Hémadé que certains Syriens perçoivent des émoluments mensuels de la part du chef du courant du Futur, Saad Hariri, pour exclusivement s’en prendre au Hezbollah, plus que pour défendre les intérêts du peuple syrien.
« Les fils du Liban sud savent très bien les sentiments que leur éprouvent le citoyen syrien qui a accueilli dans sa maison les déplacés libanais durant l’offensive israélienne de juillet » a tenu Mannaa à affirmer, accusant tous ceux qui tentent de dresser le peuple syrien contre la résistance libanaise ou palestinienne de « suivre un agenda étranger, répugné par tous les Syriens, en gros et en détail ». Et de menacer ceux tous ceux qui touchent des sommes d’argent de la part de Libanais ou d’Américains d’être traduits en justice.
Mannaa a nié la présence d’éléments du Hezbollah à Deraa, lors des confrontations, comme l’avait prétendu l’ex-député syrien de l’opposition Maamoune Homsi. (Voir photo de Homsi avec le président américain). Ce que le Hezbollah a lui aussi démenti.
Un responsable syrien d’une faction de l’opposition, baptisée « la déclaration de Damas », Abdel Razik Eid avait quant à lui argué que des éléments iraniens s’étaient également rendu à Deraa. Eid est connu pour ses liens étroits avec Hariri, qu’il se plaît à qualifier de « Mahathir des Arabes », en allusion au dirigeant malaisien qui était parvenu à secourir son pays des retombées de la crise financière qui s’est abattu sur lui, suite à des magouilles boursières douteuses.
Le président de la commission arabe des droits de l’homme a également émis des doutes quant à l’origine des communiqués publiés de temps à autre, portant la signature de certaines tribus ou familles de Deraa, ou de l’union des tribus syriennes : « Tous ces communiqués ont pour source Washington, mais sont diffusés via le parti de la Réforme, dirigé par Farid AlGhadiri, qui a visité la Knesset israélienne en juin 2007, ou via des pseudonymes qui travaillent avec lui », a-t-il conclu à la fin de son entrevue avec Hémadé.
2ème épisode : Deux oppositions égyptiennes (à venir)
11 avril 2011 - Al-Manar
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