23 mai 2011

Le vol par Ahava des ressources naturelles palestiniennes enfin étalé au grand jour

lundi 23 mai 2011
Who Profits




En utilisant la boue extraite dans une zone occupée, la société viole le droit humanitaire international (les lois relatives aux occupations de territoires), qui interdit le pillage des ressources naturelles des territoires sous occupation.
(JPG) Après des années de dénégations vigoureuses de la part des Laboratoires Ahava de la Mer Morte, société israélienne de cosmétiques qui a sa principale usine de production dans une colonie illégale en Cisjordanie, il est établi par des preuves écrites qu’ils violent le droit international en volant les ressources palestiniennes.
Ces documents ont été récemment découverts par Who Profits, un projet de recherche de la Coalition israélienne pour la paix, qui documente sur l’activité commerciale et industrielle dans l’occupation israélienne des territoires palestiniens et syriens.
Avant cette manifestation de la preuve, les représentants d’Ahava ont prétendu à maintes reprises que la société ne faisait pas usage des ressources naturelles de la Cisjordanie : « La boue et les matériaux utilisés pour les produits cosmétiques Ahava ne sont pas extraits dans une zone occupée. Les minerais proviennent de la partie israélienne de la mer Morte qui est incontestée au niveau international » (1).
Les dernières conclusions apportent la preuve que la société a bien reçu une licence pour l’excavation de minéraux en 2004, par l’Administration civile israélienne qui représente le gouvernement israélien en Cisjordanie occupée, et que le site d’exploitation sur la rive occupée du nord de la mer Morte est actuellement en activité.
En utilisant la boue extraite dans une zone occupée, la société viole le droit humanitaire international (les lois relatives aux occupations de territoires), qui interdit le pillage des ressources naturelles des territoires sous occupation.
La société ne s’est pas encore remise de son revers en relations publiques suite au rapport explosif publié (2) le 5 mai dernier par B’Tselem, l’une des principales organisations israéliennes de défense des droits de l’homme, qui qualifie Ahava de profiteur de l’occupation.
Les représentants d’Ahava n’ont pas encore répondu au rapport de B’Tselem, et la réputation de la société est aujourd’hui encore plus entachée par cette preuve écrite qui étale au grand jour ses violations du droit international.

18 mai 2011
Contacts :
Merav Amir, Who Profits - +972-50-8575728 - whoprofits@yahoo.com
Nancy Kricorian, CODEPINK Women for Peace - 646-234-8529 - nancy@stolenbeauty.org

(JPG)
La société israélienne Ahava dans la colonie Mitzpe Shalem, en Cisjordanie occupée
Laboratoires Ahava de la mer Morte :
Environ 37% des parts de la société sont détenus par la colonie de Cisjordanie de Mitzpe Shalem, 37% par Hamashbir Holdings (fonds d’investissements de B. Gaon Holdings et de la famille Livnat), environ 18% par Shamrock Holdings (fonds d’investissements de la famille Roy E. Disney) et 7,5% par la colonie de Cisjordanie de Kalia.
Sources : Who Profits


Voir sur cette société Ahava :

Diffusé par courriel le 22 mai par l’équipe du site Who Profits - traduction de l’anglais : Info-Palestine.net

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