Nakba 63 : Israël Tue Des Palestiniens Les Accusant D’Avoir Violé Ses Frontières - Mais Quelles Frontières ?
L’entité coloniale juive sioniste a violemment réprimé les manifestations palestiniennes en commémoration de la Nakba - Catastrophe - en tuant 15 manifestants et en blessant des centaines d’autres se justifiant en les accusant d’avoir violer « ses «frontières». Cette forteresse coloniale qui s’appelle elle-même Israël n’a pas de frontière. Elle s’est livrée à une tuerie sur le Golan syrien occupé et a violé la souveraineté du Liban y tuant également plusieurs manifestants, les Palestiniens martelant inlassablement : « La Nakba c’est fini le moment du Retour est arrivé! » Soutien au Retour des Palestiniens dans TOUTE la Palestine.
Pour la première fois depuis 63 ans des milliers de Palestiniens accompagnés de supporters arabes se sont précipités aux frontières de ce qui fut leur pays La Palestine pour rappeler au monde entier qu’ils comptaient bien retourner dans leur pays dont ils ont été chassés par l’entité coloniale juive sioniste après un nettoyage ethnique des plus sanglant bien documenté forcés de vivre dans des camps de réfugiés en Syrie, au Liban, en Jordanie et ou de s’exiler dans d’autres pays plusieurs centaines de leurs villages ayant été détruits par les colons juifs sionistes.
800 000 Palestiniens avaient ainsi été contraints en 1948 - menacés d’extermination par des colons juifs sionistes puissamment armés et soutenus par les grandes puissances coloniales de l’époque - de quitter leur pays obligés d'abandonner tous leurs biens volés ensuite par ces colons juifs sionistes. Ils sont actuellement plus de 4 millions de ces Palestiniens et leurs descendants chassés de chez eux à réclamer leur droit au retour en conformité avec la Résolution 194 du CSONU.
Cette année leur slogan pour commémorer la Nakba 63 c’était :
« la Nakba c’est fini c’est le moment du retour ! »
Sur le Golan syrien occupé des milliers de réfugiés palestiniens se sont rassemblés aux alentours du village syrien d’Ain Eltineh situé en face du village druze dans la partie du Golan occupé et colonisée par l’entité coloniale juive sioniste depuis 1973, Madjal Shams. Certains manifestants palestiniens ont alors franchi « la frontière » érigée par cette entité coloniale en violation du droit international et ont pénétré dans le village druze de Madjal Shams. Selon les habitants ils étaient plusieurs dizaines à avoir franchi les barbelés. Les soldats de l’entité coloniale juive sioniste ont alors ouvert le feu tuant 2 manifestants et en blessant 170 autres selon l’agence syrienne d’information Sana (les quotidiens israéliens parlent de 4 morts). La police israélienne a passé la nuit à ratisser toutes les maisons du village druze de Madjal Shams à la recherche de Palestiniens voulant - ce qui est leur droit - entrer chez eux en Palestine.
Au Liban qui compte également une importante communauté de réfugiés palestiniens, des milliers d’entre eux se sont également rassemblés dans la ville de Maroun a-Ras symbole de la résistance à l’entité sioniste lors de la guerre de 2006. Venus en cars sur lesquels étaient inscrits les noms de leurs villes et villages palestiniens d’où leurs familles ont été expulsées par les colons juifs sionistes tels Haifa, ou Oum el Fahm, ils brandissaient des drapeaux palestiniens en chantant :
«Nous voulons qu’on nous rende notre terre ».
Selon l’un des organisateurs de cette tentative de Retour, Ayad Abou al-Aynayn, cité par le site d’Al Manar TV :
« le but de cette marche est de rappeler aux nouvelles générations nées hors des frontières de la patrie que des terres de nos pères et grand pères ont été usurpées par les Juifs, qu'on a été chassé de là-bas et que nous devons récupérer ces terres"
Pendant ce rassemblement de milliers de Palestiniens certains se sont approchés de la clôture électrique mais ont été repoussés par l’armée libanaise déployée sur le site qui a tiré en l’air pour essayer de faire reculer les manifestants. Certains ont commencé à jeter des pierres en direction des soldats de l’entité coloniale juive sioniste stationnés de l’autre côté des barbelés qui eux ont répliqué par des tirs à balles réelles visant notamment la tête et la poitrine des manifestants. Selon l’armée libanaise 10 manifestants ont été tués et 112 blessés. Tous se trouvaient au moment de l’attaque -car il s’agit bien d’une attaque armée à distance contre des civils non armés - par l’armée israélienne en territoire libanais aucun n‘avait franchi les barbelés.
L’armée israélienne en état d’alerte et qui avait décrété la zone nord de l’entité sioniste « zone militaire interdite « pour toute la journée du Dimanche a donc ouvert le feu sur des civils non armés violant également la souveraineté nationale du Liban, un acte de guerre. Le porte parole de l’armée israélienne, le brig gl Yoav Mordechai, a confirmé que les soldats israéliens avaient ouvert le feu lorsque les manifestants s’étaient approchés de la clôture confirmant également qu’ils étaient conscients qu’il y avait eu des morts de l’autre côté de cette clôture. Autrement dit les tirs n’étaient pas des tirs de sommation comme il se doit en pareilles circonstances mais bien des tirs pour tuer des civils donc des actes et crimes de guerre.
D’autres manifestations ont également eu lieu à Gaza au point de passage désaffecté d’Eretz où un Palestinien a été tué et 60 autres blessés. Selon l’agence palestinienne Maan des tanks israéliens ont tiré des obus sur les civils palestiniens non armés des tirs de mitraillettes ont également été signalés visant là aussi la tête et le ventre avec l’intention de tuer.
En Cisjordanie occupée où selon la radio israélienne plus de 10 000 policiers et garde frontières de l’entité coloniale juive sioniste ont été déployés en plus des sept bataillons supplémentaires (3500 soldats) de l’armée c’occupation sioniste un bouclage total de cette partie de la Palestine occupée a été instauré après des manifestations importantes dans plusieurs villes le camp de réfugiés de Chouafat mais surtout au point de contrôle de Kalandia. Un Palestinien a été tué et 150 ont été blessés par des tirs de balles en caoutchouc contre ces civils palestiniens non armés. Samedi déjà un jeune adolescent palestinien de 16 ans avait été tué à Jérusalem occupée au cours de manifestations contre l’occupation colonisation par l’armée d’occupation juive sioniste.
En Egypte une grande marche vers la Bande de Gaza était prévue en soutien aux Palestiniens mais elle a été empêchée par le gouvernement militaire actuellement au pouvoir sous la pression des Sionistes. Malgré tout des centaines d’Egyptiens se sont rassemblés devant l’ambassade d’Israël au Caire pour commémorer la Nakba 63 exigeant l’expulsion de l’ambassadeur de l’entité coloniale juive sioniste et la fermeture de cette « ambassade ». Des incidents ont éclaté et la police égyptienne à lancé des gaz lacrymogènes et commencé à tirer avec des balles en caoutchouc contre les manifestants. 350 manifestants ont été blessés.
En Jordanie des centaines de Palestiniens ont essayé de s’approcher de la ligne de séparation avec l’entité coloniale juive sioniste mais en ont été empêché par les forces de police du roi Hussein soutien inconditionnel au régime de Tel Aviv. Plusieurs manifestants ont été blessés. Des centaines de personnes appartenant aux syndicats, partis d’opposition et à la société civile se sont rassemblés devant le bureau de l’ONU à Amman pour exiger l’application du droit au retour des Palestiniens chez eux en Palestine. Des manifestations ont également eu lieu partout dans le monde pour soutenir le droit au retour des Palestiniens.
Face à cette vaste campagne réclamant que justice soit faite au peuple palestinien qu’ils puissent rentrer chez eux dans toute la Palestine et rétablir leurs droits et leur état l‘entité coloniale juive sioniste quant à elle a le toupet de vouloir déposer une plainte auprès du CSONU contre la Syrie et le Liban pour selon elle violation du droit international et des résolutions du CSONU, l’agresseur colonisateur se faisant comme d’habitude passer pour la victime.
« La Nakba c’est fini le moment du Retour est arrivé ».
Tous ceux qui soutiennent la justice de la cause palestinienne doivent impérativement tenir compte de cette exigence des réfugiés palestiniens et les soutenir pour qu'ils puissent rentrer chez eux en Palestine celle d'avant l'installation de l'entité coloniale juive sioniste.
800 000 Palestiniens avaient ainsi été contraints en 1948 - menacés d’extermination par des colons juifs sionistes puissamment armés et soutenus par les grandes puissances coloniales de l’époque - de quitter leur pays obligés d'abandonner tous leurs biens volés ensuite par ces colons juifs sionistes. Ils sont actuellement plus de 4 millions de ces Palestiniens et leurs descendants chassés de chez eux à réclamer leur droit au retour en conformité avec la Résolution 194 du CSONU.
Cette année leur slogan pour commémorer la Nakba 63 c’était :
« la Nakba c’est fini c’est le moment du retour ! »
Sur le Golan syrien occupé des milliers de réfugiés palestiniens se sont rassemblés aux alentours du village syrien d’Ain Eltineh situé en face du village druze dans la partie du Golan occupé et colonisée par l’entité coloniale juive sioniste depuis 1973, Madjal Shams. Certains manifestants palestiniens ont alors franchi « la frontière » érigée par cette entité coloniale en violation du droit international et ont pénétré dans le village druze de Madjal Shams. Selon les habitants ils étaient plusieurs dizaines à avoir franchi les barbelés. Les soldats de l’entité coloniale juive sioniste ont alors ouvert le feu tuant 2 manifestants et en blessant 170 autres selon l’agence syrienne d’information Sana (les quotidiens israéliens parlent de 4 morts). La police israélienne a passé la nuit à ratisser toutes les maisons du village druze de Madjal Shams à la recherche de Palestiniens voulant - ce qui est leur droit - entrer chez eux en Palestine.
Au Liban qui compte également une importante communauté de réfugiés palestiniens, des milliers d’entre eux se sont également rassemblés dans la ville de Maroun a-Ras symbole de la résistance à l’entité sioniste lors de la guerre de 2006. Venus en cars sur lesquels étaient inscrits les noms de leurs villes et villages palestiniens d’où leurs familles ont été expulsées par les colons juifs sionistes tels Haifa, ou Oum el Fahm, ils brandissaient des drapeaux palestiniens en chantant :
«Nous voulons qu’on nous rende notre terre ».
Selon l’un des organisateurs de cette tentative de Retour, Ayad Abou al-Aynayn, cité par le site d’Al Manar TV :
« le but de cette marche est de rappeler aux nouvelles générations nées hors des frontières de la patrie que des terres de nos pères et grand pères ont été usurpées par les Juifs, qu'on a été chassé de là-bas et que nous devons récupérer ces terres"
Pendant ce rassemblement de milliers de Palestiniens certains se sont approchés de la clôture électrique mais ont été repoussés par l’armée libanaise déployée sur le site qui a tiré en l’air pour essayer de faire reculer les manifestants. Certains ont commencé à jeter des pierres en direction des soldats de l’entité coloniale juive sioniste stationnés de l’autre côté des barbelés qui eux ont répliqué par des tirs à balles réelles visant notamment la tête et la poitrine des manifestants. Selon l’armée libanaise 10 manifestants ont été tués et 112 blessés. Tous se trouvaient au moment de l’attaque -car il s’agit bien d’une attaque armée à distance contre des civils non armés - par l’armée israélienne en territoire libanais aucun n‘avait franchi les barbelés.
L’armée israélienne en état d’alerte et qui avait décrété la zone nord de l’entité sioniste « zone militaire interdite « pour toute la journée du Dimanche a donc ouvert le feu sur des civils non armés violant également la souveraineté nationale du Liban, un acte de guerre. Le porte parole de l’armée israélienne, le brig gl Yoav Mordechai, a confirmé que les soldats israéliens avaient ouvert le feu lorsque les manifestants s’étaient approchés de la clôture confirmant également qu’ils étaient conscients qu’il y avait eu des morts de l’autre côté de cette clôture. Autrement dit les tirs n’étaient pas des tirs de sommation comme il se doit en pareilles circonstances mais bien des tirs pour tuer des civils donc des actes et crimes de guerre.
D’autres manifestations ont également eu lieu à Gaza au point de passage désaffecté d’Eretz où un Palestinien a été tué et 60 autres blessés. Selon l’agence palestinienne Maan des tanks israéliens ont tiré des obus sur les civils palestiniens non armés des tirs de mitraillettes ont également été signalés visant là aussi la tête et le ventre avec l’intention de tuer.
En Cisjordanie occupée où selon la radio israélienne plus de 10 000 policiers et garde frontières de l’entité coloniale juive sioniste ont été déployés en plus des sept bataillons supplémentaires (3500 soldats) de l’armée c’occupation sioniste un bouclage total de cette partie de la Palestine occupée a été instauré après des manifestations importantes dans plusieurs villes le camp de réfugiés de Chouafat mais surtout au point de contrôle de Kalandia. Un Palestinien a été tué et 150 ont été blessés par des tirs de balles en caoutchouc contre ces civils palestiniens non armés. Samedi déjà un jeune adolescent palestinien de 16 ans avait été tué à Jérusalem occupée au cours de manifestations contre l’occupation colonisation par l’armée d’occupation juive sioniste.
En Egypte une grande marche vers la Bande de Gaza était prévue en soutien aux Palestiniens mais elle a été empêchée par le gouvernement militaire actuellement au pouvoir sous la pression des Sionistes. Malgré tout des centaines d’Egyptiens se sont rassemblés devant l’ambassade d’Israël au Caire pour commémorer la Nakba 63 exigeant l’expulsion de l’ambassadeur de l’entité coloniale juive sioniste et la fermeture de cette « ambassade ». Des incidents ont éclaté et la police égyptienne à lancé des gaz lacrymogènes et commencé à tirer avec des balles en caoutchouc contre les manifestants. 350 manifestants ont été blessés.
En Jordanie des centaines de Palestiniens ont essayé de s’approcher de la ligne de séparation avec l’entité coloniale juive sioniste mais en ont été empêché par les forces de police du roi Hussein soutien inconditionnel au régime de Tel Aviv. Plusieurs manifestants ont été blessés. Des centaines de personnes appartenant aux syndicats, partis d’opposition et à la société civile se sont rassemblés devant le bureau de l’ONU à Amman pour exiger l’application du droit au retour des Palestiniens chez eux en Palestine. Des manifestations ont également eu lieu partout dans le monde pour soutenir le droit au retour des Palestiniens.
Face à cette vaste campagne réclamant que justice soit faite au peuple palestinien qu’ils puissent rentrer chez eux dans toute la Palestine et rétablir leurs droits et leur état l‘entité coloniale juive sioniste quant à elle a le toupet de vouloir déposer une plainte auprès du CSONU contre la Syrie et le Liban pour selon elle violation du droit international et des résolutions du CSONU, l’agresseur colonisateur se faisant comme d’habitude passer pour la victime.
« La Nakba c’est fini le moment du Retour est arrivé ».
Tous ceux qui soutiennent la justice de la cause palestinienne doivent impérativement tenir compte de cette exigence des réfugiés palestiniens et les soutenir pour qu'ils puissent rentrer chez eux en Palestine celle d'avant l'installation de l'entité coloniale juive sioniste.
Lundi 16 Mai 2011
Myriam Abraham
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