11 janvier 2010

Congrès Mondial Amazigh



Dimanche 10 Janvier 2010

Halte au projet de déstabilisation du Congrès Mondial Amazigh


Congrès Mondial Amazigh

Azul


Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) est l’unique organisation pan amazighe dont la mission est de défendre notamment au niveau international et grâce aux instruments juridiques internationaux, les droits légitimes du peuple amazigh. Depuis sa création en 1995, le CMA poursuit sa tâche en toute indépendance et dans la transparence. De manière courageuse et sans aucune compromission, le CMA dénonce sans relâche les lois et les actes anti-amazighs et en même temps, propose des solutions concrètes conformes aux normes juridiques internationales en matière de droits individuels et collectifs.

Sur les places internationales et en particulier à l’ONU, les gouvernements n’apprécient guère les interventions orales du CMA au cours des séances plénières, ni la distribution de documents qui relatent les violations des droits des Amazighs et encore moins les rapports alternatifs qui apportent la contradiction aux rapports gouvernementaux. La simple présence de la délégation du CMA irrite au plus haut point les délégations officielles des Etats.

Par ailleurs, même lorsque les sujets fâchent les gouvernements, le CMA les remet sans cesse sur la table, comme par exemple la question de l’impunité qui protège les auteurs des crimes commis en Kabylie au cours du printemps noir 2001, le respect du droit à l’autodétermination pour le peuple Kabyle et pour les autres peuples de la nation amazighe, si telle est leur volonté, la question cruciale de l’exploitation des ressources naturelles (terres, eaux, forêts, minerais, ressources halieutiques, etc) au profit des populations locales et la restitution des terres spoliées aux Amazighs, la dénonciation systématique du colonialisme, de la militarisation, du racisme, des interdits et des violences anti-Amazighs, etc.

Les gouvernements n’apprécient guère également ce drapeau amazigh qui flotte désormais de Siwa à l’Archipel Canarien, comme un emblème unificateur de la nation amazighe. De même et peut être plus grave pour des Etats-Nations arc-boutés sur des frontières artificielles héritées de la colonisation, le CMA prône le dépassement du sentiment exigu des nationalités pour aller vers un ensemble nord africain qui rapprocherait les peuples par delà les frontières actuelles. Le CMA recommande même l’abolition de ces frontières qui saucissonnent Tamazgha (Afrique du Nord et Sahara) et réclame au moins, la liberté de circulation totale dans cette région, avec une simple carte d’identité. Il est honteux et inacceptable que la frontière algéro-marocaine soit fermée depuis plus de 14 ans et qu’on impose des visas aux Touaregs lorsqu’ils voyagent dans leur propre territoire saharien découpé par les frontières de 5 Etats !


Le CMA en tant que structure indépendante qui contribue avec d’autres organisations à redonner confiance au peuple et à oeuvrer à son émancipation, est devenu insupportable aux yeux des Etats d’Afrique du Nord qui seraient prêts à payer cher pour le neutraliser, le détruire, ou au moins l’affaiblir.

Ce travail de destruction des résistances citoyennes a déjà été mis en place par les gouvernements des Etats de Tamazgha avec une certaine efficacité. En Algérie, la violence Etatique, la répression, la paupérisation et la corruption sont utilisés comme des instruments pour annihiler tout ce qui peut contester l’ordre maffieux et assassin établi. Que reste t-il du mouvement citoyen des Aarchs de Kabylie ? Que reste t-il du mouvement associatif et même des partis politiques à ancrage Kabyle ? Que reste t-il des intellectuels ? De la presse indépendante ? Au Maroc, on retrouve le même schéma, appliqué avec la même redoutable efficacité, surtout après la création de l’Ircam. Le Makhzen marocain considère qu’il ne peut plus rien donner à l’amazighité, pas même une chaîne de télévision amazighe alors qu’il y en a 7 en arabe, pas même la possibilité de donner des prénoms amazighs à nos enfants, pas même la possibilité d’écrire en Tamazight sur les panneaux de signalisation, etc. Tous les problèmes du peuple amazigh du Maroc sont dissous dans l’Ircam et pour le reste, c’est la politique de «la carotte et le bâton». Tous ceux/celles qui contestent et qui protestent contre les injustices, comme notre collègue Chakib El-Kheyari, membre du Conseil Fédéral et les jeunes membres du Mouvement Culturel Amazigh de Meknes, de Imteghren et de Warzazate, ils sont confrontés aux harcèlements policiers et judiciaires, avant d’être jetés en prison de manière arbitraire. En Tunisie et en Libye, les Amazighs n’ont tout simplement pas droit à la parole et les Touaregs ont pris les armes mais sans résultats significatifs à cause des ingérences extérieures (Algérie, Libye, France notamment) qui utilisent les mêmes procédés qu’ailleurs pour empêcher toute possibilité de s’organiser de manière autonome et durable.

Ainsi, après avoir cassé ou affaibli les mouvements démocratiques et citoyens dans les différents pays de Tamazgha, les pouvoirs nord-africains ont décidé de s’attaquer au CMA dont le travail obstiné commence à porter ses fruits au niveau international. Mais les gouvernements ont du mal à nous attaquer de front car non seulement nos revendications et nos méthodes de travail sont légales et légitimes, mais aussi parce que notre organisation est présente dans plus de 15 Etats d’Afrique du Nord et d’Europe, ce qui la rend insaisissable. Alors, ils utilisent la bonne vieille méthode de «diviser pour régner», en ayant recours à leurs relais dans le mouvement amazigh ou à des Amazighs instrumentalisé s, ou bien encore à des personnes dont le souci de l’ego personnel l’emporte sur la cause qu’ils prétendent défendre.

Il en ainsi de Rachid Raha qui, ne pouvant accéder à la présidence du CMA par les voies démocratiques, c’est-à-dire en se faisant élire dans une assemblée générale représentative, légitime et légale, a opté pour le «coup d’Etat» ou plus exactement le coup tordu. Refusant de se soumettre au choix d’une large majorité du bureau d’organiser le congrès à Meknès, il a prétendu qu’il allait organiser le congrès du CMA à Tizi-Wezzu, bien que nous-mêmes avions tout essayé pour que le congrès de 2008 se tienne en Kabylie, mais en vain. Nous avons été jusqu’à porter plainte contre le Wali de Tizi-Wezzu au mois de juin dernier mais comme il fallait s’y attendre, la justice algérienne ne nous a pas suivi. Après avoir constaté l’impossibilité de nous réunir en Kabylie, nous avons opté pour le Maroc et précisément la ville de Meknès. Rejetant la loi de la démocratie et de la raison, Rachid Raha prétendait à ce moment-là que nous étions des menteurs et que le congrès pouvait avoir lieu à Tizi-Wezzu. Malheureusement pour lui, il a été stoppé le 30 octobre 2008 à l’aéroport Houari Boumedienne d’Alger, puis refoulé vers le Maroc, avec une poignée de personnes dont la plupart n’étaient même pas informées de la réalité du problème. Et au lieu de reconnaitre sa faute, au lieu de s’excuser pour ses mensonges, au lieu de constater comme nous l’avions fait que le pouvoir algérien était réellement un pouvoir totalitaire qui n’accepte même pas une réunion des Amazighs chez eux en Kabylie, M. Raha a préféré la fuite en avant, en s’auto-proclamant «président de l’aéroport» ! Comment peut-on prétendre être «président» sans avoir été élu ? Comment peut-on oser s’imposer de la sorte au mépris de toutes les règles ? Il a ensuite poursuivi son délire sur internet en accusant, le président légitime d’avoir «détourné de l’argent», d’avoir reçu de l’argent de la Libye ou de faciliter l’émigration vers l’Europe. Plus le propos est mensonger et grossier, plus il a de chance de convaincre l’opinion, pense t-il certainement.

Nous avons déjà publié des réponses à ces graves accusations mais nous les rappelons ici :

Les 30000 Euros accordés par le gouvernement Catalan étaient destinés au financement du 5° congrès du CMA, prévu dans un premier temps en juillet 2008, en Kabylie. Comme il n’était pas possible de l’organiser en Kabylie, le bureau qui est l’instance décisionnelle en matière de détermination des date, lieu et organisation des congrès du CMA, a choisi Meknès, au Maroc. L’agence catalane pour la coopération et le développement (ACCD) qui a versé la subvention au CMA au nom de la Generalitat de Catalunya, a été informée de ce changement et n’y a vu aucun inconvénient. Le plus important pour les Catalans était que le financement accordé soit utilisé pour la tenue du congrès, le reste (lieu, date, etc) relevant des prérogatives des instances du CMA. Monsieur Daniel Peluffo, représentant de l’ACCD, était d’ailleurs présent au congrès de Meknès et y a pris la parole. Il n’y a donc absolument aucun problème sur ce sujet avec le gouvernement Catalan. En conséquence, dire qu’il y a eu «détournement de fonds», est un pur mensonge qui nous a amenés à porter plainte contre Rachid Raha, Ferroudja Moussaoui et Hachemi Touzene, pour diffamation. Même si nous n’espérons pas grand’chose d’une justice aux ordres (dans les pays d’Afrique du Nord), nous avons quand même porté plainte, par principe.

Concernant les prétendues sommes qu’aurait donné la Libye au CMA, c’est une manière facile de détourner l’attention, comme si ce pays avait le monopole de la corruption. Nul besoin en effet d’aller jusqu’à Tripoli pour cela. Rabat et Alger sont au moins autant des capitales de la corruption. En ce qui nous concerne, les membres du CMA qui se sont rendus en Libye depuis 2005 n’ont jamais reçu plus que les remboursements de leurs billets d’avion. Les autorités libyennes ne sont pas bêtes au point de donner de l’argent à des personnes ou à une organisation qu’elles ne contrôlent pas. En acceptant de nous rendre en Libye, nous savions que ce genre de «rumeurs» allait nous empoisonner la vie, mais nous n’avions pas le droit, en tant qu’ONG, de refuser une proposition de dialogue et encore moins de nous détourner de nos frères Amazighs libyens. A ce sujet, il est important de préciser que les visites du CMA en Libye ont toujours été décidées en accord avec les membres du CMA en Libye et jusqu’à présent, ces visites sont perçues de manière très positive par la grande majorité du mouvement amazigh de ce pays. Ajoutons à cela le fait que, les contacts avec les autorités libyennes ont toujours été transparents (le CMA a toujours informé ses membres et l’opinion publique de ses visites en Libye) et que cela n’a en rien modifié la position et l’action du CMA concernant la défense des droits des Amazighs dans ce pays (voir notamment les rapports remis à l’ONU, lettre ouverte à Mouammar Kaddafi, communiqués de dénonciation des agressions contre les membres du CMA à Yefren, interventions orales à l’ONU sur le racisme anti-amazigh en Libye à l’occasion de la conférence mondiale contre le racisme, etc). Le fait que Khalid Zerrari, vice-président du CMA, ait été interdit d’entrer en Libye le 19 novembre dernier alors qu’il se rendait à l’enterrement de notre collègue M’hamed Hamrani, membre du Conseil Fédéral, n’est-il pas la preuve que l’équipe dirigeante actuelle ne souffre d’aucune compromission avec le régime libyen ? Dialoguer, négocier, mais sans jamais céder sur l’essentiel, c’est-à-dire sur les droits et les libertés fondamentales du peuple amazigh, tel est le credo de la direction actuelle du Congrès Mondial Amazigh.

Les questions de corruption et de trafic d’influence sont toujours délicates et c’est la raison pour laquelle nous ne faisons pour notre part, de procès d’intention à personne, préférant nous en tenir aux interrogations et aux constats. Au chapitre des questions, Messieurs Raha et Abrika et Mme Moussaoui, viennent de passer au moins 3 semaines entre le Maroc, la France et la Belgique. N ’ont-ils pas un emploi ? Si oui, seraient-ils en vacances ? Dans tous les cas, qui finance les frais de leurs déplacements et de leur séjour ? Au chapitre des faits vérifiables, il suffit d’ouvrir les pages du journal de Rachid Raha (le monde amazigh), pour se rendre compte que ce journal n’existe que grâce à la publicité offerte par la BMCE-Bank , une banque marocaine privée présidée par M. Othman Ben Jelloun, homme d’affaires fassi, élu «banquier arabe de l’année 2008». Tapez son nom sur Google pour découvrir qui est cet homme et quelle est l’ampleur de son empire financier. Dans le même journal de M. Raha, on trouve également à chaque numéro, plusieurs publicités de l’Ircam, dont Mme Raha est membre du Conseil d’Administration. A chacun de tirer ses conclusions.

Rachid Raha nous accuse également d’encourager l’émigration clandestine, en utilisant carrément l’expression «traite des êtres humains», en ignorant probablement la signification de cette expression. Les membres de nos instances qui vivent dans les pays de Tamazgha n’ont-ils pas le droit de représenter le CMA à l’étranger ? N’ont-ils pas le droit de participer aux rencontres internationales et de se former ainsi aux rouages du droit international relatif aux droits de l’homme ? Sur ce sujet, c’est encore un mauvais procès qu’on essaye de nous intenter pour semer le trouble dans les esprits. Nous rappelons d’abord que si nous tenons tant à organiser nos congrès dans les pays de Tamazgha, c’est d’abord une manière pour nous d’exercer notre droit de nous réunir chez nous, mais c’est aussi pour éviter que nos rencontres en Europe ne soient l’occasion pour certains, de fuir leur pays. Mais pour nous, le problème n’est pas de savoir si les citoyens Amazighs utilisent tel ou tel procédé pour émigrer, mais c’est surtout de savoir pourquoi ils partent ? La misère, le chômage, les injustices, la répression, les violations des droits de l’homme, voilà les raisons qui poussent les gens à s’exiler au péril de leur vie. Mais poser la problématique de cette façon, cela n’intéresse probablement pas M. Raha car cela revient à pointer du doigt les gouvernements qui sont les vrais responsables des drames que vivent les citoyens.

En Algérie, le principal agent de la déstabilisation du CMA s’appelle Belaid Abrika qui fait mine de se mettre au second plan en mettant en avant sa potiche Ferroudja Moussaoui. En 2005, le Conseil Fédéral du CMA décide d’organiser une manifestation des 2 côtés de la frontière algéro-marocaine pour réclamer son ouverture. Au moment de l’exécution de cette décision, Ferroudja Moussaoui, alors membre de ce Conseil, s’y oppose au motif qu’une telle manifestation allait mettre en péril «l’intégrité territoriale de l’Algérie» et qu’il fallait garder cette frontière fermée car d’après elle, «c’est par là que rentre la drogue marocaine en Algérie». Du pur discours gouvernemental ! En juin 2008 alors que nous étions dans la salle d’audience de la Cour de Tizi-Wezzu pour le procès intenté contre le Wali, elle s’était rangée aux côtés du représentant de l’Etat algérien, en déclarant que cette plainte n’était pas utile et même «irrecevable». Quant à Belaid Abrika, si tout le monde en Kabylie sait comment il a contribué à casser le mouvement des Aarchs, ailleurs et avec son look, il peut encore faire illusion. En 2001, le CMA avait proposé aux Aarchs une invitation à l’UE et à l’ONU pour poser le problème de la répression en Kabylie. M. Abrika s’y était farouchement opposé en déclarant qu’il ne fallait pas «internationaliser le problème Kabyle». Tout le monde sait également que Belaid Abrika est obstinément contre l’autonomie de la Kabylie et ses partisans ont même agressé des militants du MAK lors de la traditionnelle marche du 20 avril 2007 à Tizi-Wezzu. De même, alors qu’il détient les dossiers des victimes du printemps noir de Kabylie, il n’a jamais accepté de les remettre au CMA qui les lui a réclamés pour porter plainte auprès de la Cour Pénale Internationale, ni ne l’a fait lui-même. Comment peut-il se permettre aujourd’hui d’intervenir dans un colloque sur l’autonomie du Rif ou sur l’impunité, à Bruxelles ? Qui veut-il encore tromper ? Après la casse du mouvement des Aarchs il veut s’attaquer désormais au Congrès Mondial Amazigh, organisation qui ne le concerne pourtant ni de près ni de loin. Que M. Abrika nous dise plutôt comment faire en sorte que la justice condamne les criminels qui ont endeuillé la Kabylie durant le printemps noir de 2001, pour qu’enfin les victimes, leurs parents et proches puissent retrouver la paix de leur âme. Qu’il nous dise comment faire face à la politique de la terre brûlée (dans tous les sens du terme) employée par le pouvoir algérien en Kabylie, etc...

En tout état de cause, ce qui est essentiel pour nous, c’est la préservation de l’indépendance du CMA et donc de sa crédibilité tant auprès du mouvement amazigh que des instances internationales et de nos amis et partenaires étrangers. Or avec le trio Raha-Abrika- Moussaoui, c’est l’assurance de la fin d’un Congrès Mondial Amazigh indépendant et intransigeant sur le respect des droits du peuple amazigh. M. Abrika ne se cache même pas d’être le collaborateur de M. Ouyahya, chef du gouvernement algérien et les principaux soutiens de M. Raha au Maroc, sont membres du Conseil d’Administration de l’Ircam ainsi que des personnes qui espèrent un jour être appelées à siéger au sein de cet Institut. Rappelons à ce propos que l’hostilité d’un certain nombre d’administrateurs de l’Ircam envers le CMA et en particulier envers son Président, Belkacem Lounes, a commencé en 2004 lorsque le CMA avait non seulement salué la démission courageuse de 7 membres du Conseil d’Administration de l’Ircam (pour dénoncer les blocages gouvernementaux) mais demandé aux autres membres d’en faire de même. Certain-e-s parmi ces dernier-e-s n’avaient pas du tout apprécié d’être ainsi interpellés par le CMA.

Il est également important de bien comprendre que ce qui sépare les instances légitimes et légales du CMA issues du congrès de Meknès par rapport aux usurpateurs, ce n’est pas une différence d’opinion ou de stratégie, mais une différence de valeurs. Il s’agit de respect de la démocratie pour les uns, contre la méthode du putsch pour les autres, c’est l’honnêteté contre le dol, c’est la vérité par les faits avérés contre les mensonges et les accusations gratuites, c’est la légitimité issue du vote contre l’usurpation, c’est la volonté de construire durablement en respectant les règles (respect des statuts, respect des principes démocratiques) contre l’opportunisme. Comment pouvons-nous critiquer les régimes antidémocratiques qui nous gouvernent dans les pays de Tamazgha en ayant recours nous-mêmes aux mêmes méthodes ?

Nous attirons également l’attention sur certains médias malveillants (en Algérie et au Maroc) et de certains sites internet qui pêchent par excès d’amateurisme, en publiant de manière complaisante, des informations mensongères et diffamatoires. On se demande parfois où se trouve la déontologie professionnelle lorsque l’on cautionne l’illégalité et les coups bas ? Il est essentiel de savoir défendre Tamazight, mais proprement, en gardant toujours une place pour la morale. En attendant, nous informons de nouveau l’opinion publique que le récepissé brandit par Rachid Raha est illégal car aussitôt annulé par le récepissé délivré par la Préfecture de Paris au nom de Belkacem Lounes, Président élu. Et afin de mettre un terme à la confusion que tente de semer l’équipe des «pirates», le CMA a porté plainte contre eux, pour usurpation de qualité et faux et usage de faux.

D’une manière générale, les actes de déstabilisation du CMA doivent nous pousser toutes et tous à la réflexion, notamment sur la capacité des Amazighs à réussir individuellement et leur inaptitude à se réaliser collectivement. Comment prétendre appartenir au monde civilisé en acceptant des comportements de républiques bananières ? Peut-on s’émanciper sans respecter les mêmes règles et la même rigueur pratiquées par les nations développées ?

Autant de questions fondamentales parmi d’autres, auxquelles nous devons chercher des réponses pour pouvoir aller de l’avant. Pour autant, nous ne désespérons pas, même si le chemin est ardu et semé d’embûches.

Paris, le 14/11/2959 - 26/11/2009

Le Bureau du CMA

Congrès Mondial Amazigh, BP 124 – 108, Rue Damremont 75018 Paris, France
Web :
www.congres- mondial-amazigh. org

Email:
congres.mondial.amazigh@wanadoo.fr

Aucun commentaire: