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| 05/05/2010 Chaque mercredi, des centaines de Gazaouis défient l'interdiction israélienne de pénétrer dans un "no man's land" à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, imitant la campagne de "résistance populaire" des Palestiniens de Cisjordanie contre le "mur de l'apartheid" israélien.
Les manifestants se retrouvent à proximité de la zone-tampon de 300 mètres --imposée par l’entité sioniste pour des raisons sécuritaires-- pour protester contre ce qu'ils considèrent être une confiscation de leurs terres. Il y a une semaine un jeune manifestant, Ahmed Salim, 20 ans, qui selon l'armée s'était approché trop près de la clôture de sécurité bouclant Gaza, a été mortellement touché par un tir israélien. Ces manifestations diffèrent de la stratégie de la résistance armée à Gaza qui prône la la fin de l’occupation israélienne.. "Nous ranimons la Résistance populaire qui était morte. Nous ne nous présentons pas comme une alternative à la résistance armée", explique à l'AFP Mahmoud Al-Zaq, qui a lancé ce nouveau mouvement, avec l'aide de politiciens, d'intellectuels et de militants des droits de l'Homme. Selon un porte-parole du Hamas, "ces manifestations servent la résistance armée en révélant les crimes de l'ennemi". "La résistance populaire est une forme de lutte qui attire la solidarité internationale", se félicite-t-il. De plus en plus de Gazaouis se tournent vers la "résistance populaire", à l'image des activistes palestiniens de Cisjordanie qui manifestent chaque vendredi contre la barrière de sécurité érigée par l’occupation israélienne depuis 2002, rebaptisée par eux "mur de l'apartheid". Les habitants de Gazaouis ont commencé il y a un mois à organiser à leur tour ces marches hebdomadaires. source : Manar |
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