15 mai 2010

SPECIAL NAKBA

Palestine 1948: l'année de la Nakba



Palestine -Al Nakba 1948
envoyé par Chayma31 - L'info internationale vidéo.

1948: L'année de la Nakba


1948 Al Nakba
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Jérusalem, la capitale éternelle de la Palestine





Rapport spécial pour le 61ème anniversaire de la Nakba

Paru sur le site Alterinfo le 15 mai 2009
Par Bureau Central Palestinien des Statistiques

En ce jour où les Palestiniens, en Palestine occupée et en diaspora, commémorent la Nakba, nous avons pensé qu’il pouvait être intéressant de diffuser ce Rapport du Bureau Central Palestinien des Statistiques, qui fournit des données exactes et récentes sur la société palestinienne.
Derrière la froideur des chiffres et des pourcentages, se dessine de façon poignante l’image d’une Palestine jeune et vivace, mais dévastée par 61 ans d’occupation sioniste impitoyable.
La résistance des Palestiniens, dont l’entité sioniste devra bien un jour admettre, de gré ou de force, qu’ils sont indéracinables et indestructibles, n’en est que plus admirable. (ISM)

(Al Masara, 13 mars 2009. Les jeunes Palestiniens défient l'armée d'occupation) (Photo Anne Paq/Activesills.org)


Le Bureau Central Palestinien des Statistiques décrit la Nakba de Palestine comme une période noire de l’histoire moderne du peuple palestinien. Les Palestiniens ont été chassés de leur patrie, et leurs maisons et leurs propriétés leur ont été volées ; ils ont été exilés et déplacés dans le monde entier et ont été soumis à toutes sortes de souffrances et de problèmes. Plus des trois-quarts de la Palestine Historique ont été occupés lors de la Nakba de 1948. De plus, 531 villes et villages palestiniens ont été détruits, et 85% de la population palestinienne a été exilée et déplacée.

Nakba : nettoyage ethnique et remplacement de population

Une Nakba, en termes littéraires, exprime une catastrophe telle qu’un tremblement de terre, une éruption volcanique et un ouragan. Cependant, la Nakba de la Palestine fut un processus de nettoyage ethnique, aussi bien que la destruction et l’exil d’une nation désarmée pour la remplacer par une autre nation. Contrairement aux catastrophes naturelles, la Nakba palestinienne fut le résultat de projets militaires humains et une conspiration d’Etats qui ont entraîné une tragédie majeure pour le peuple palestinien. Plus de 800.000 des 1.4 millions de Palestiniens (la population palestinienne vivant en 1948 dans 1.300 villes et villages palestiniens) ont été chassés de leur patrie vers la Cisjordanie et la Bande de Gaza, les pays arabes voisins et d’autres pays dans le monde.

Selon des preuves documentées, les Israéliens ont pris le contrôle de 774 villes et villages pendant la Nakba et ont détruit 531 villes et villages palestiniens. Les atrocités des forces israéliennes comprennent également 70 massacres de Palestiniens et la mort de 15.000 Palestiniens pendant la période de la Nakba.

Situation démographique : le nombre de Palestiniens a été multiplié par 7 depuis la Nakba de 1948

Selon des données statistiques, la population palestinienne en 1948 était de 1,4 personnes, comparée aux 10,6 millions à la fin de 2008. C’est ainsi que le nombre de Palestiniens dans le monde est 7 fois plus important qu’à l’époque de la Nakba. De plus, les chiffres montrent que le nombre total de Palestiniens vivant en Palestine Historique (entre le Jourdain et la Méditerranée) était, fin 2008, de 5,1 millions de personnes, comparé au chiffre de 5,6 millions de Juifs. A la lumière du nouveau chiffre révisé de la population totale selon le Recensement de la Population et du Logement de 2007, on évalue que les populations palestiniennes et juives en Palestine Historique seront égales en nombre vers 2016.

Les données statistiques montrent que les réfugiés dans le Territoire Palestinien constituent 43,6% de la population du Territoire Palestinien. Les chiffres de l’UNRWA à la fin 2008 montrent que le nombre de réfugiés palestiniens enregistrés dans les 5 zones d’opération de l’UNRWA totalisent 4,7 millions de personnes, ce qui constitue 44,3% de la population palestinienne totale dans le monde. 41,8% vivent en Jordanie, 9,9% en Syrie, 9% au Liban, 16,3 en Cisjordanie et 23% dans la Bande de Gaza.

Environ un tiers des réfugiés palestiniens enregistrés vivent dans 59 camps de réfugiés, dont 10 en Jordanie, 10 en Syrie, 12 au Liban, 19 en Cisjordanie et 8 dans la Bande de Gaza. Les estimations de l’UNRWA représentent un chiffre minimum puisque il ne prend pas en compte les réfugiés non enregistrés. De plus, l’estimation n’inclut pas les Palestiniens qui ont été déplacés entre 1949 et la guerre de 1967, ni les non réfugiés qui sont partis ou qui ont été expulsés pendant la guerre de 1967. Elle exclut également les 154.000 Palestiniens qui n’ont pas quitté leurs maisons en 1948 et qui sont estimés à 1,2 million de Palestiniens, à la date du 61ème anniversaire de la Nakba. Le ratio par genre est de 103,7 hommes pour 100 femmes. De plus, le pourcentage d’individus de moins de 15 ans est de 40% de la population exclue et de 3,1% de plus de 65 ans. Ce qui montre que c’est une société jeune, comme la population palestinienne dans son ensemble.

La population palestinienne dans le Territoire Palestinien est estimée à 3,88 millions à fin 2008, dont 2,42 millions en Cisjordanie et 1,46 million dans la Bande de Gaza. La population palestinienne dans le gouvernement de Jérusalem est estimée à 379.000 à fin 2008, dont 62,1% vit dans les parties de la ville qui ont été annexées par la force en 1967. Les résultats du Recensement de la Population et du Logement de 2007 indiquent que 43,6% de la population du Territoire Palestinien sont des réfugiés, avec 27,2% de réfugiés en Cisjordanie et 67,9% dans la Bande de Gaza. Le taux de fertilité dans le Territoire Palestinien est considéré comme élevé comparé à d’autres pays. Le taux de fertilité était en 2007 de 4,6 naissances : 4,1 naissances en Cisjordanie et 5,3 dans la Bande de Gaza.

Densité de Population : La Nakba a fait de la Bande de Gaza l’endroit le plus peuplé au monde

La densité de population dans le Territoire Palestinien atteint 645 personnes/km² : 427 personnes/km² en Cisjordanie et 4.010 personnes/km² dans la Bande de Gaza en 2008. En Israël, la densité de population atteignait en 2008 334 personnes/km² pour les Arabes et les Juifs.

Colonies : la plupart des colons vivent à Jérusalem pour la judaïser

Selon les données, le nombre de colonies israéliennes en Cisjordanie était en 2008 de 144. Des estimations montrent que le nombre de colons juifs en Cisjordanie était en 2008 d’un demi-million. Les chiffres montrent que la plupart des colons juifs vivent dans le gouvernorat de Jérusalem, représentant 54,6% du nombre total de colons en Cisjordanie, dont 42% en J1 (les parties de Jérusalem annexées par Israël en 1967).

L’expansion et le mur d’annexion avalent environ 15% de la Cisjordanie

La longueur totale du mur d’expansion et d’annexion est de 770 kilomètres. 409 kilomètres (53,1%) du mur sont terminés. La construction de 248 kilomètres supplémentaires est planifiée et 113 kilomètres sont en construction. Le mur isole 733 km² de terre. Le mur oriental, qui s’étend du nord au sud, fait environ 200 kilomètres de longueur. Ce mur permet à l’occupation israélienne d’isoler et de contrôler la Vallée du Jourdain, considérée comme le grenier de la Palestine et principale source alimentaire du peuple palestinien.

Usage de la terre : les restrictions israéliennes privent les Palestiniens de plus d’un tiers de la Cisjordanie

Le Territoire Palestinien fait 6.020 km², dont 5.655 km² en Cisjordanie et 365 km² dans la Bande de Gaza. Le pourcentage de terre construite pour des colonies israéliennes est de 3,3% de la Cisjordanie (sans compter les zones qui entourent les colonies, les sites militaires, les rocades, etc.). Les données du Bureau des Nations Unies pour la Coordination Humanitaire (OCHA) indiquent que 38% de la Cisjordanie est interdite aux Palestiniens.

L’eau dans le Territoire Palestinien

Les chiffres préliminaires de l’Autorité Palestinienne de l’Eau pour l’année 2008 indiquaient que la quantité d’eau achetée pour l’usage domestique à la Compagnie Israélienne de l’Eau (Mekorot) s’élevait à 47,8 millions de m3 en Cisjordanie. Les données montrent que la quantité d’eau acheté à Mekorot avait augmenté pendant la période 2005-2008 : respectivement 42,2, 43,9, 49,4 et 47,8 millions de m3.

La quantité annuelle d’eau disponible dans le Territoire Palestinien était de 335,4 millions de m3 en 2007. Les chiffres montrent également que la quantité d’eau fournie pour l’usage domestique dans le Territoire Palestinien était de 175,6 millions de m3 en 2007, et que l’allocation par personne d’eau fournie pour l’usage domestique dans le Territoire Palestinien est de 135,8 litres/jour/personne. Elle ne s’élève qu’à 46,6 litres/jour/personne dans le gouvernorat de Tubas. Les chiffres de l’année 2008 indiquaient que 123 localités (22,9%) dans le Territoire Palestinien, toutes en Cisjordanie, représentant 177.275 personnes, n’avaient pas de réseau d’eau public.

En ce qui concerne les principales sources d’eau, les données montrent que 116 localités étaient reliées au réseau d’eau public dans le Territoire Palestinien en 2008, et que ces localités reçoivent leur eau de la compagnie israélienne Mekorot, pour 454.000 personnes (12,1% de la population totale du Territoire Palestinien).

110 des localités reliées au réseau d’eau public en Cisjordanie en 2008 reçoivent l’eau de la compagnie israélienne Mekorot, alors que 112 des localités reliées au réseau d’eau public en Cisjordanie reçoivent l’eau du Service de l’Eau de la Cisjordanie. Toutefois, dans la Bande de Gaza, 17 des localités reliées au réseau d’eau public ont accès à l’eau par des puits, et seules 6 localités par la compagnie israélienne Mekorot.

Les résultats indiquent que 157 localités dans le Territoire Palestinien dépendent de puits, comme alternative au réseau d’eau public. 421 localités dans le Territoire Palestinien dépendent de puits recueillant l’eau de pluie comme alternative au réseau d’eau public. Les chiffres de 2008 montraient que 88,2% des ménages dans le Territoire Palestinien vivaient dans des logements reliés au réseau d’eau (84,2% en Cisjordanie et 97% dans la Bande de Gaza).

Lutte continue pour libérer la terre et édifier l’Etat – les Martyrs

Le nombre des martyrs de l’Intifada Al-Aqsa entre le 29 septembre 2000 et le 31 décembre 2008 s’élevait à 5.901 (5.569 hommes et 332 femmes). Le nombre de martyrs en Cisjordanie atteignait le chiffre de 2.162 (2.038 hommes et 124 femmes). Le nombre de martyrs dans la Bande de Gaza s’élevait à 3.702 (3.496 hommes et 206 femmes). Les autres martyrs étaient sur la terre de 1948 et en dehors du Territoire Palestinien. L’année 2002 était l’année la plus sanglante de l’Intifada, lorsque 1.192 Palestiniens ont été tués, suivis par l’année 2004, avec 895 Palestiniens tués. Le nombre de martyrs de moins de 18 ans est de 969 (18,1%).

Prisonniers

Selon les données du Ministère des Prisonniers et Ex-Prisonniers diffusé pour la Journée du Prisonnier (17 avril 2009), Israël a arrêté plus de 68.000 Palestiniens pendant l’Intifada Al-Aqsa. Le rapport indique également qu’il y a plus de 11.000 Palestiniens derrière les barreaux israéliens, dont 68 femmes, 400 enfants, des centaines de malades et 334 personnes arrêtées avant la signature des Accords d’Oslo. Les détenus incluent également 95 personnes qui ont passé plus de 20 ans en détention et des dizaines de détenus arabes.

Les chiffres du Ministère indiquent également qu’Israël, depuis 1967, a arrêté 800.000 personnes, ce qui représente 25% de la population. Ce pourcentage est le plus élevé au monde, et ne prend pas en compte les milliers de personnes qui ont été arrêtées et détenues pendant de courtes périodes avant d’être relâchées.

Pauvreté : les Palestiniens souffrent de pauvreté après 61 ans de Nakba

Depuis 1948, et à cause des mesures israéliennes, des vols des ressources naturelles par Israël et de la dépendance croissante sur l’économie israélienne, l’économie palestinienne a subi des dégâts très graves et une détérioration de tous les indicateurs économiques et sociaux de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza. La qualité de vie du peuple palestinien a empiré. Selon les estimations, le taux de pauvreté parmi les ménages palestiniens en 2007, selon les normes de consommation, a atteint 34,5%, dont 23,6% en Cisjordanie et 55,7% dans la Bande de Gaza. Le revenu mensuel de 57,3% des ménages palestiniens est en-dessous du seuil de pauvreté national : 47,2% en Cisjordanie et 76,9% dans la Bande de Gaza.

La Santé : les ratios des spécialistes de la santé par rapport à la santé sont toujours très bas

Selon les données 2008, le nombre de médecins inscrits à l’Association des Médecins en Cisjordanie est de 2.941, soit 0,8 médecin pour 1.000 personnes. D’un autre côté, le nombre de médecins inscrits à l’Association des Médecins dans la Bande de Gaza en 2007 était de 3.452, soit 2,4 médecins pour 1.000 personnes. De plus, selon les statistiques 2008, il y a 1,5 infirmières pour 1.000 personnes en Cisjordanie, alors qu’il y a, selon les chiffres 2007, 3,2 infirmières pour 1.000 personnes dans la Bande de Gaza. Le nombre de sages-femmes pour 1.000 personnes est de 0,16 en Cisjordanie, selon les données 2008, et de 0,1 pour 1.000 dans la Bande de Gaza, selon les données 2007.

Les chiffres 2007 montraient que le nombre d’hôpitaux en service dans le Territoire Palestiniens est de 77 : 53 hôpitaux en Cisjordanie, et de 24 dans la Bande de Gaza. Les données montrent également que 24 hôpitaux étaient gérés par des Directeurs de la Santé Publique, 25 par le secteur privé, 2 par des institutions militaires et 1 par l’UNRWA. D’autre part, les chiffres de 2007 indiquaient que le nombre de lits d’hôpitaux dans le Territoire Palestinien était de 5.067 lits, ou 1,3 lit pour 1.000 personnes, 2.939 en Cisjordanie et 2.128 dans la Bande de Gaza. Les chiffres 2007 montraient également que le nombre de centres de premiers soins étaient de 665, 532 en Cisjordanie et 133 à dans la Bande de Gaza. 414 centres sont dirigés par des Directeurs de la Santé Publique, 198 par des ONG et 53 par l’UNRWA.

Les naissances prématurées et de nouveau-nés en sous poids sont les principales causes de mortalité infantile (25,7% dans le Territoire Palestinien : 36,2% à Gaza et 13,4% en Cisjordanie). Les difficultés prénatales constituent la principale cause de mortalité parmi les enfants de moins de 5 ans, de l’ordre de 44,1% : 46,7% en Cisjordanie et 41,9% dans la Bande de Gaza.

Les infections du système respiratoire sont la troisième cause de la mortalité infantile : 24,1% de nourrissons en meurent dans le Territoire Palestinien, 40,1% en Cisjordanie et 10,3% dans la Bande de Gaza.

Les maladies cardiaques étaient la cause principale de la mortalité parmi les personnes âgées (60 ans et plus) en 2007 : 28,3% dans la Territoire Palestinien, 30% en Cisjordanie et 25,5% dans la Bande de Gaza.

Agriculture : les mesures israéliennes s’étendent aux arbres, aux pierres et aux animaux

Les estimations indiquent que le nombre d’arbres détruits du 28 septembre 2000 au 30 novembre 2008 dans le Territoire Palestinien est de 1,6 million d’arbres. Les zones détruites représentent environ 2.845 dunums (284,5 ha) de serres, 13.237 dunums (1.323,7 ha) de légumes et 14.310 dunums (1.431 ha) de terres cultivées.

De plus, 15.889 moutons et chèvres ont été tués, 1.362 têtes de bétail et 1.312.000 volailles, et 18.508 ruches ont été détruites.

En ce qui concerne l’infrastructure et les structures agricoles, pendant la même période, 471 puits et leur équipement ont été détruits, 38.508 dunums (3.850 ha) de réseau d’irrigation, 1.074.990 mètres de canalisations, 1.883 bassins d’irrigation, 930 hangars agricoles et 1.866 d’étables et de granges. Le PCBS estime les pertes directes de terre agricole et les besoins pour la consommation immédiate et l’infrastructure à 170 millions de US$ (plus de 124 millions d’€), et les pertes quotidiennes du secteur agricole et poissonnier ont été de 311.000 US$ (228.000 €) pendant l’attaque israélienne contre la Bande de Gaza.

Les résultats de l’enquête montrent que 1.835.000 dunums (183.500 ha) de terre agricole palestinienne étaient cultivés dans le Territoire Palestinien pendant l’année agricole 2006/2007, dont 90,1% en Cisjordanie et 9,9% dans la Bande de Gaza. Les arbres fruitiers constituaient 63,5% des zones cultivées dans le Territoire Palestinien, alors que les cultures de légumes et de plein champ occupaient respectivement 10,2% et 26,3% des zones cultivées palestiniennes. Dans la Bande de Gaza, 73,3% des terres cultivées dépendant de l’irrigation, comparés à seulement 8,3% en Cisjordanie.

Le logement : des logements surpeuplés et un nombre élevé de logements endommagés par l’occupation

Le nombre total d’unités de logement qui ont été endommagées par l’occupation israélienne à Jérusalem de 2001 à fin mai 2008 est d’environ 797, avec une zone totale de 90.061 m² et un nombre total de pièces démolies de 2.990.

En ce qui concerne les pertes dans la Bande de Gaza pendant l’attaque israélienne de fin 2008 à la mi-janvier 2009, le nombre d’unités d’habitation complètement détruites est de 4.100, et les bâtiments et unités d’habitation partiellement endommagés est d’environ 17.000.

Les données indiquent que le nombre moyen de personne par pièce dans les unités d’habitation dans les camps était de 1,8 personne en 2007, alors que 12,9% des foyers dans les camps du Territoire Palestinien vivent dans des unités d’habitation dont la densité est de 3 ou plus personnes par pièce. Le pourcentage de foyers dans les camps de Cisjordanie était de 15,7%, alors qu’il est de 11,5% dans les camps de la Bande de Gaza.

Marché du travail : taux de chômage élevés et faible participation à l’activité économique

Le taux de d’activité dans le Territoire Palestinien en 2008 s’élevait à 41,3% (39,8% parmi les réfugiés et 42,5% parmi les non réfugiés). Le taux d’activité en Cisjordanie s’élève à 43% (42,4 parmi les réfugiés et 43,3% parmi les non réfugiés) comparé au 38,1 % dans la Bande de Gaza (37,5% parmi les réfugiés et 43,3% parmi les non réfugiés). Le taux de chômage dans le Territoire Palestinien est de 26% (29,6% parmi les réfugiés et 23,4% parmi les non réfugiés). Le taux de chômage en Cisjordanie est de 19% (19,9% parmi les réfugiés et 18,5% parmi les non réfugiés) comparé au 40,6% dans la Bande de Gaza (39,2% parmi les réfugiés et 43,4% parmi les non réfugiés).

Le secteur des services est considéré comme le secteur d’emploi le plus important pour les réfugiés en Cisjordanie, à 30,6%, suivi par le secteur commercial, 20,8%. Dans la Bande de Gaza, le secteur des services emploie plus de la moitié des actifs (52%) réfugiés, suivi par l’agriculture, le secteur de la chasse et de la pêche à 28,4%.

Le salaire journalier moyen dans le Territoire Palestinien est de 91NIS (16€) (87,8NIS pour les réfugiés et 93,3NIS pour les non réfugiés). En Cisjordanie, le salaire journalier moyen est de 98,6NIS (17,5€) (100,2NIS pour les réfugiés et 97,8NIS pour les non réfugiés). Dans la Bande de Gaza, il était de 60,9NIS (11€) (63,6NIS pour les réfugiés et 54.7NIS pour les non réfugiés).

Le ratio de dépendance (1) dans le Territoire Palestinien était pour 2008 de 5,9 : 4,9 en Cisjordanie et 8,5 dans la Bande de Gaza.

Enseignement : les Palestiniens investissent dans l’enseignement comme une option stratégique

Les données primaires pour l’année scolaire 2007/2008 indiquaient que le nombre d’école dans le Territoire Palestinien est de 2.430 établissements, répartis comme suit : 1.833 écoles gouvernementales en Cisjordanie, 309 écoles UNRWA et 288 écoles privées. 1.829 d’entre elles sont en Cisjordanie, et 621 dans la Bande de Gaza. Le nombre d’élèves dans ces écoles est de 1,1 million, dont 551.000 garçons et 549.000 filles. Le nombre d’élèves en Cisjordanie est de 654.000 et dans la Bande de Gaza de 448.000, répartis comme suit : 767.000 dans des écoles gouvernementales, 253.000 dans les écoles de l’UNRWA et 78.000 dans des écoles privées.

Le nombre d’enseignants est de 43.559 (19.430 hommes et 24.129 femmes), dont 27.448 en Cisjordanie et 16.111 dans la Bande de Gaza.

Le taux d’analphabétisme parmi les Palestiniens de 15 ans et plus en 2008 était de 5,9% (2,9% de garçons et 9,1% de filles).

Dans le Territoire Palestinien, il y a 11 universités et 13 collèges universitaires assurant l’enseignement jusqu’au baccalauréat : 3 universités et 4 collèges universitaires dans la Bande de Gaza, et 8 universités et 9 collèges universitaires en Cisjordanie. Il y a 19 collèges intermédiaires (2) : 14 en Cisjordanie et 5 dans la Bande de Gaza. Les données de l’Institution Al-Haq montrent que 12 écoles et universités ont été fermées sur ordres militaire israélien jusqu’au 22 mai 2006. L’enseignement a été empêché par des agressions israéliennes dans 1.125 écoles et universités. De plus, 359 écoles, départements d’enseignement et universités ont été bombardées par les troupes israéliennes, qui ont également transformé en casernes 43 écoles, tué 845 étudiants et blessé 4.780 étudiants et personnels du secteur de l’enseignement.

Macro-économie : une hausse des prix et Gaza sous siège, et un déclin des résultats du secteur économique

Le coût moyen de la vie dans le Territoire Palestinien a augmenté de 43,13% en 2008 par rapport à 2000, 45,68% en Cisjordanie et 36,48% dans la Bande de Gaza. Le taux est beaucoup plus élevé qu’en Israël, en dépit de la disparité évidente des salaires entre Israël et le Territoire Palestinienne, à cause de la dépendance économique de l’occupation et la proportion élevé d’importations venant du marché israélien, en particulier la nourriture et le fuel qui sont les produits les plus consommés sur le marché, et le contrôle palestinien et israélien sur les quantités et les prix de ces produits.

Les prix ont augmenté dans le Territoire Palestinien au cours des dernières années, en particulier dans la seconde moitié de 2007 et en 2008 ; les violations répétées israéliennes de fermeture des carrefours frontaliers, et les barrages en augmentation dans le Territoire palestinien, en plus des agressions israéliennes répétées contre la terre, le droit et la richesse, ont eu un impact significatif sur l’économie palestinienne et donc sur l’augmentation des prix.

Les Comptes nationaux palestiniens 2007 en prix constants indique que le Produit Intérieur Brut (PIB) dans ce qui reste de la Cisjordanie et dans la Bande de Gaza était de 4.535,7 millions de US$ (3.323.393€). Le PIB par habitant s’élevait à 1.297,9 US$ (951€) (3). De plus, il y a eu un déclin du PIB dans la Cisjordanie restante et la Bande de Gaza dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, le bâtiment, l’administration publique et les activités de défense, les secteurs miniers, manufacturiers, la fourniture de l’eau et de l’électricité, avec une baisse respective de 25,6%, 10%, 6,9%, 3,4% en 2007 comparés à 2006.
(…)

Echanges commerciaux

Les données disponibles au BCPS révèlent que c’est en 2001 et 2002 que le niveau le plus bas des exportations et des importations fut le plus bas en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, à cause de l’Intifada Al-Aqsa, et a commencé à augmenter à partir de 2003. La valeur des importations en 2007 s’élevait à 3.141,3 millions US$, alors que la valeur des services importés pour la même année était de 104,7 millions US$. La valeur des exportations en 2007 totalisait 513 millions US$. La valeur des services exportés à Israël étaient de 121,8 millions US$ pour la même période. La balance commerciale nette pour les marchandises avait un déficit de 2.628,3 millions US$ en 2007, en augmentation de 9,9% par rapport à 2006. La balance commerciale nette pour les services en 2007 a enregistré un excédent de 17.2 millions US$.

Structures économiques : défier le siège

Les résultats finaux du Recensement 2007 et l’actualisation au 31 décembre 2008o montre que le nombre d’établissements économiques dans le Territoire Palestinien, entre le 20 octobre 2007 et le 10 novembre 2007, était de 132.938 établissements. Ce chiffre ne comprend pas les parties du gouvernorat de Jérusalem annexées par Israël en 1967. Le chiffre comprend 94.270 établissements dans la Cisjordanie restante et 38.668 dans la Bande de Gaza. 109.476 établissements travaillent dans le Territoire Palestinien, dans le secteur privé, le secteur des ONG et les sociétés gouvernementales. Ces établissements emploient 299.754 personnes.

Société de l’Information

Les résultats de l’Enquête sur les Communications et la Technologie de l’Information de 2007 ont montré que 21.1% de l’ensemble des entreprises du Territoire palestinien étaient équipées d’ordinateurs, 23.1% dans la Cisjordanie et 16.3% dans la Bande de Gaza. Le pourcentage des entreprises qui utilisent Internet est de 12.7 % de l’ensemble des entreprises ; 67.8% des entreprises qui utilisent des ordinateurs sont reliées à Internet (68% en Cisjordanie et 67.3% dans la Bande de Gaza). 2,1% de l’ensemble des entreprises ont à la fois des transactions commerciales électroniques via Internet ou des réseaux.

Le nombre d’employés du secteur privé spécialisés dans le champ de l’informatique et de la communication est estimé à 10.000 personnes, soit 3,5% de l’ensemble des travailleurs. Le nombre d’étudiants spécialisés dans ces domaines est d’environ 5.000, soit 3% du nombre total d’étudiants pour l’année 2008.

Quand on étudie les tendances de la technologie de l’information dans la société palestinienne, l’utilisation devrait doubler au cours des 5 prochaines années. L’infrastructure et l’accès aux technologies de l’information se sont développés de façon significative entre 2000 et 2006, le pourcentage des ménages ayant un ordinateur était de 33% en 2006, soit 3 fois le pourcentage de 2000.

L’accès à Internet pour les ménages a augmenté de 10 fois entre 2000 et 2006, pour atteindre 15% ; la possession d’un téléphone portable a augmenté en 2006, comparé à l’année 2000, pour atteindre 81%.

Notes :

(1) Le ratio de dépendance se définit comme le nombre d’individus sans emploi rapporté au nombre d’individus avec emploi
(2) Collèges qui ne comportent que les classes de 6ème et de 5ème
(3) Pour exemple, le PIB par personne en France en 2007 était de 33.800 US$ (27.600€).

Source : PCBS
Traduction : MR pour ISM

Lien de l'article: http://www.alterinfo.net/Rapport-special-pour-le-61eme-anniversaire-de-la-Nakba_a32465.html


Avant et au jour de la Nakba, les bandits sionistes commettent de graves massacres

Paru sur le site du Centre Palestinien d'Information le 14 mai 2009


(Photo CPI)

Gaza – CPI
Pour tuer et chasser un maximum de Palestiniens, les bandits sionistes n’épargnaient rien, avant et pendant la Nakba (la catastrophe de 1948). Des tueries, des déportations, de vols… Les assassins sionistes ouvraient même le ventre de femmes enceintes pour tuer les fœtus.

Voilà en résumé quelques-uns de ces massacres.

Le massacre de Haïfa : Le 6 mars 1937, les terroristes des bandes Itsel et Lihi lancent une bombe dans le marché de la ville. 18 Palestiniens ont été tués et 38 autres ont été blessés.

Le massacre d’Al-Quds : Le 31 décembre 1937, un terroriste de la bande sioniste Itsel lance une bombe dans le marché de légumes de la ville, tuant dix Arabes et en blessant des dizaines d’autres.

Le massacre de Haïfa : Le 6 juillet 1937, des terroristes de la bande sioniste Itsel font exploser deux voitures piégées dans le marché de la ville. 21 tués, 52 blessés.

Le massacre d’Al-Quds : Le 15 juillet 1938, un terroriste de la bande sioniste Itsel lance une bombe sur les croyants qui sortent d’une mosquée de la ville. 10 morts, 3 blessés.

Le massacre de Haïfa : Le 25 juillet 1938, une voiture piégée par la même bande sioniste Itsel explose et laisse 35 morts et 70 blessés.

Le massacre de Haïfa : Le 26 juillet 1938, les terroristes de la bande Itsel lance une bombe dans le marché de la ville. 47 Arabes tombent en martyre.

Le massacre d’Al-Quds : Le 26 août 1938, une voiture piégée est explosée par la bande sioniste Itsel, tuant 34 Arabes et en blessant 35 autres.

Le massacre de Haïfa : Le 27 mars 1939, les terroristes de la bande Itsel lance deux bombes dans le marché de la ville. 27 Arabes tombent en martyre. 39 autres sont blessés.

Le massacre du village Al-Cheikh, au sud-est de Haïfa : Le 12 juin 1939, les bandes sionistes de Haganah attaquent le village et kidnappent cinq de ses habitants pour les tuer plus tard.

Le massacre de Haïfa : Le 19 juillet 1939, les terroristes sionistes lancent une bombe dans le marché de la ville. 9 Arabes tombent en martyre et quatre autres sont blessés.

Le carnage de Haïfa : Le 20 juin 1947, les terroristes des bandes Itsel et Alihi dissimulent une bombe dans le marché de la ville. 78 Arabes tombent en martyre. 24 autres sont blessés.

Le massacre d’Al-Abbassiya : Le 13 décembre 1947, l’organisation terroriste Aragon attaque le village d’Al-Abbasiyya, à l’est de la ville de Jaffa. Les bandits ouvrent le feu sur des civils et tuent 9 Arabes et en blessent sept.

Le massacre Al-Khassasse : Le 13 décembre 1947, une force de Balmakh effectue une attaque contre le village d’Al-Khassasse. Elle tue dix personnes, tous enfants et femmes.

Massacre de Bab Al-Amoud : Le 29 décembre 1947, les bandits d’Aragon font exploser un baril d’explosif à côté de Bab Al-Amoud, une des portes de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. 14 Arabes y laissent la vie et 27 autres en sortent blessés. Le lendemain, de la même manière et sur le même lieu, les mêmes bandits tuent 11 Arabes et 2 Britanniques.

Le massacre d’Al-Quds : Le 12 décembre 1947, un terroriste de la bande sioniste Aragon lance une bombe, d’une voiture roulant à toute vitesse, sur des civils. Bilan : 11 morts.

Le massacre de Cheikh Brik : Le 30 décembre 47, des bandits sionistes attaquent le village de Cheikh Brik, près de Haïfa, et y tuent 40 habitants.

Le carnage du village Al-Cheikh, sur la montagne Al-Karmel : Le 31 décembre 1947, une force de Balmakh attaque le village, au réveillon du nouvel an. Elle tue 60 personnes.

Le massacre de l’hôtel Samir Amis : Le 5 janvier 1948, dans le quartier Al-Yaqtamoun de la ville d'Al-Quds, la bande Aragon fait exploser cet hôtel et tue tous ses occupants. 19 personnes tombent en martyre et plus de 20 autres sont blessés, tous des Arabes.

Le massacre d’Al-Quds : Le 5 janvier 1948, un membre de l’organisation sioniste Aragon lance une bombe sur le portail de Jaffa et tue 18 Arabes et en blesse 41.

Le massacre de Sarayas Al-Arabiya : Le bâtiment de Sarayas Al-Arabiya se trouvait devant la célèbre horloge de la ville de Jaffa et abritait le siège du Comité National Arabe. Le 8 janvier 1948, les bandits sionistes mettent une voiture piégée. Son explosion tue 70 Arabes et en blesse des dizaines d’autres.

Le massacre des Sarayas Al-Qadima : Le 14 janvier 1948, des membres de la bande sioniste Aragon stationne une voiture piégé à côté des anciens bâtiments Al-Saraya Al-Qadima (les bâtiments administratifs) de la ville de Jaffa et de ses environs. 30 Arabes y laissent la vie.

Le massacre de Haïfa : Le 16 janvier 1948, plusieurs terroristes sionistes déguisés en soldats britanniques entrent dans un magasin commercial, non loin de l'immeuble Al-Maghrabi, dans la rue Saladin de la ville de Haïfa, sous prétexte d'inspection. Ils y cachent une bombe. Son explosion détruit le bâtiment et tue 31 hommes, femmes et enfants. Plus de 60 autres Palestiniens sont également blessés.

Massacre de Yazour : Le 22 janvier 1948, plusieurs membres de Haganah attaquent les habitants du village de Yazour, 5 km au sud-est de la ville de Jaffa. Ils tuent 15 personnes ; la plupart étaient encore dans leur lit !

Le massacre de la rue Abbas : Le 28 janvier 1948, plusieurs terroristes sionistes laissent tomber, à partir du haut quartier d'Al-Hader, un baril rempli d'explosifs sur la rue arabe d'Abbas pour détruire plusieurs maisons, tuer 20 Arabes et en blesser une cinquantaine.

Le massacre de Tira : Le 10 février 1948, un groupe de terroristes sionistes stoppent un certain nombre d’Arabes qui retournent à leur village de Tira, dans la ville de Tulkarem. Ils ouvrent le feu sur eux pour tuer 7 personnes et en blesser 5.

Le massacre du village de Saassaa : Le 14 février 1948, une force de la brigade Balmakh, branche de l'organisation sioniste Haganah, investit le village et détruit une vingtaine de maisons sur leurs habitants qui hissent pourtant des drapeaux blancs. Environ 60 habitants du village, des femmes et des enfants en majorité, périrent.

Le massacre du bâtiment Al-Salam : Le 20 février 1948, la bande terroriste Chterne vole une jeep militaire britannique pour la bourrer d’explosifs et la mettre devant le bâtiment Al-Salam, dans la ville d'Al-Quds. Son explosion tue 14 Arabes et en blesse 26 autres.

Le massacre d’Al-Hosseïnia : Le 13 mars 1948, dans ce village, la bande de Haganah détruit plusieurs maisons avec des explosifs et tue plus de 30 habitants.

Le massacre d'Al-Ramla : Le 30 mars 1948, dans le marché de la ville d'Al-Ramla, 25 Arabes sont assassinés par des terroristes sionistes.

Le massacre du train Caire-Jaffa : Le 31 mars 1948, cette ligne ferroviaire rapide est dynamitée par la bande sioniste Chterne. 40 personnes tombent en martyre et plus de 60 autres sont blessées.

Le massacre du train Jaffa-Haïfa : Le 31 mars 1948, un groupe de la bande Haganah fait exploser cette ligne ferroviaire, à proximité de Netanya. 40 personnes trouvent la mort.

Le massacre d’Abou Kébir : Le 31 mars 1948, des divisions de Haganah attaquent le quartier Abou Kabir de la ville de Jaffa. Ils détruisent des maisons et tuent les gens qui fuient leurs maisons.

Le massacre de Dir Yacine : Le 9 avril 1948, des membres des bandes sionistes Chterne et Aragon attaquent le village de Dir Yacine, à 6 km à l'ouest de la ville d'Al-Quds, et assassinent tous ceux qui se trouvent sur leur chemin. De plus, ils mutilent leurs victimes et les jettent dans le puits du village. Ils laissent au moins 254 martyrs, femmes, enfants et personnes âgées en majorité.

Le massacre de Qalwina : Le 12 avril 1948, une force de l'organisation sioniste terroriste de Balmakh attaque le village de Qalwina, 7 km au loin de la ville d'Al-Quds. Plusieurs maisons sont dynamitées et 14 personnes au moins périssent.

Le massacre d'Al-Lajoun : Le 13 avril 1948, ce village de la sous-préfecture de Jénine est attaqué par la bande sioniste Haganah et 13 habitants sont tués.

Le massacre de Nasser Ad-Dine : Le 14 avril 1948, les bandes Aragon et Chterne envoient une force dont les membres étaient habillés en Arabes au village de Nasser Al-Dine, 7 km au sud-ouest de la ville de Tabaria. Elle ouvre le feu sur ses habitants pour en tuer 50 personnes. A savoir que ce village ne comptait que 90 habitants.

Le massacre de Tabaria : Le 19 avril 1948, les bandes sionistes font exploser une maison et tuent 14 personnes.

Le massacre de Haïfa : Le 22 avril 1948, du côté de Hadar Al-Karmel, la ville de Haïfa est attaquée par des bandes sionistes, dans la nuit. Elles occupent des rues, des maisons et des bâtiments publics. Elles tuent 50 Arabes et en blessent 200 autres. Les habitants veulent faire fuir leurs enfants et leurs femmes vers la zone du port, une étape avant d’aller à la ville d'Akka. Mais ce groupe est aussi attaqué par des Sionistes. 100 personnes tombent en martyre et 200 autres sont blessés.

Le massacre de Aïne Al-Zaïtoune : Le 4 avril 1948, dans la localité d’Aïne Al-Zaïtoune, ce village arabe de la sous-préfecture de Safad, environ 70 captifs arabes sont exécutés, les mains enchaînées, raconte l'écrivaine juive Natiba Ben Yahouda dans son livre "Derrière les falsifications".

Le massacre de Safad : Le 13 mai 1948, dans la ville de Safad, la bande terroriste sioniste Haganah assassine 70 jeunes.

Le massacre d'Abou Chocha : Le 14 mai 1948, des soldats sionistes de la brigade Jafati encerclent de tous les côtés le village d'Abou Chocha, à environ cinq kilomètres de la ville d'Al-Ramla. Ils bombardent le village avec des balles réelles et des obus de mortier pour tuer 60 de ses habitants.

Le massacre de Beit Drass : Le 21 mai 1948, une force sioniste, épaulée par des blindés, encercle le village de Beit Drass pour empêcher l'arrivée de tout secours. Puis elle bombarde intensément le village en usant de ses canons et de ses obus de mortier. Un grand nombre d'enfants, de femmes, de personnes âgées qui veulent fuir le village est exterminé sur les entrées du village. Cet affreux massacre laisse 260 martyrs.

Le massacre d’Al-Tantoura : Le 22 mai 1948, les Sionistes pratiquent un massacre. Ce qui s’est passé dans le village d'Al-Tantoura était un vrai carnage collectif, confirme l'Israélien Théodore Kats, dans son mémoire de DEA présenté à l'université de Haïfa. Il souligne que le village a été occupé la nuit du 22 au 23 mai 1948, par l'escadron 33 de la brigade Aleksanerouni. Pour des heures durant, les soldats de l’occupation poursuivent et tuent des habitants. Plus tard, le cimetière contenant les 200 corps des victimes de ce carnage sera transformé en un parking servant la plage de la colonie sioniste de Dor, sur la Méditerranée, au sud de la ville de Haïfa.

Le massacre d'Al-Ramla : Le 1er juin 1948, dans la ville d'Al-Ramla, des officiers sionistes donnent aux habitants le choix entre quitter leur ville ou l'emprisonnement collectif. Ce n'est qu'une ruse. Ils assassinent beaucoup de ses habitants et jettent leurs corps sur la route publique Al-Ramlah-Allad. 25 familles y restent seulement.

Le massacre de Jamzo : Le 9 juillet 1948, une brigade sioniste de l'armée sioniste sous le nom de Yaftah se divise en deux parties. Une s’oriente vers la route du sud pour occuper le village d'Annaba et puis celui de Jamzo. Dans ce dernier, les soldats chassent les habitants et ouvrent le feu sur eux pour tuer 10 personnes.

Le massacre d'Al-Lad : Le 11 juillet 1948, une unité commando sous la direction du terroriste Mouchet Dayan investit la ville Al-Lad en tirant sur tout ce qui bouge. Les Arabes, au nombre de 176, qui se protègent dans la mosquée de Dahach, sont massacrés. Ainsi, le nombre total du carnage s'élève à 426 martyrs !

Le massacre d’Al-Majdal : Le 17 octobre 1948, la brigade de Lihi guidée par le même terroriste de Mochet Dayan attaque la ville d'Al-Majdal, inspecte les maisons et tire sur leurs habitants pour liquider des familles entières. 200 Arabes dont des femmes et des enfants tombent en martyre.

Le massacre d’Ad-Dwayma (département d’Al-Khalil, Hébron) : Le 29 octobre 1948, les bandits d’une brigade de l’organisation terroriste sioniste présidée par Mouchet Dayan investissent les maisons et tirent sur les familles. Deux cent personnes tombent en martyre.

Le massacre d’Aylbon : Le 30 octobre 1948, l'armée de l'occupation israélienne occupe la zone d’Aylbon et rassemble ses jeunes, au nombre de 14, pour les tuer sur-le-champ.

Le massacre d'Al-Hawla : Le 30 octobre 1948, la division Krmili de l'armée de l’occupation israélienne occupe le village d'Al-Hawla et rassemble environ 70 Palestiniens pour leur tirer dessus.

Le massacre d'Arab Al-Mowassi : Arab Al-Mowassi est une tribu arabe palestinienne dont les maisons étaient éparpillées à Akka, Tabaria et Safad. Le 2 novembre 1948, l'armée de l'occupation israélienne met la main sur 16 jeunes de cette tribu et les tue, sous prétexte qu'ils ont coopéré avec l'Armée de Sauvetage.

Le massacre de Majd Al-Koroum : Le 5 décembre 1948, une force de l’armée israélienne entre dans le village de Majd Al-Koroum sous prétexte qu’elle recherche des armes. Elle regroupe les habitants dans une place du village pour en exécuter huit personnes.

Le massacre d'Om Al-Chof : Le 30 décembre 1948, une unité de la bande sioniste Al-Atsal trouve un fusil et un pistolet chez des réfugiés palestiniens. Les bandits tuent alors, de façon inconsidérée, 7 jeunes parmi les habitants.

Le massacre d'Al-Safsaf : Le 30 décembre 1948, dans le village palestinien d'Al-Safsaf, sous-département de Safad, des bandes sionistes interpellent 52 hommes pour leur tirer dessus et en tuer une dizaine. Et les femmes les supplient de laisser leur vie sauve, en vain. Trois d’entre elles sont violées. Quatre autres sont tuées.

Le massacre de Jiz : Le 31 décembre 1948, dans le département d'Al-Ramla, des bandes sionistes investissent le village de Jiz pour tuer 13 de ses habitants, dont une femme et un nourrisson !

En dépit de tous les assassinats, les carnages collectifs et les déportations pratiqués par les forces de l’occupation israélienne à l'encontre du peuple palestinien, ce peuple reste résistant. Il refuse et refusera de céder et continuera à se montrer fort face aux Sionistes qui veulent tout prendre.

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7qlzIHGyTwvf0ZQ9N03cJhD%2fz5nyzgvprcw%2bTKDvVsplK1g%2fWm2r%2bdublwTDwBWFgPmd7jXN71OUq%2baFn39LWiyNRxFWCwv3OwlxcP9g38WU%3d

Commémorant la Nakba, les habitants de Beit Hanoun demandent le droit au retour

Commémorant le 61ème anniversaire de la Nakba palestinienne, la Catastrophe de 1948, les habitants de Beit Hanoun en foule ont demandé aux Palestiniens de trouver au fond d’eux-mêmes la force de rester inébranlables et de résister, et d’intensifier les efforts pour demander leur droit au retour.

(Photo ISM)

L’anniversaire de la Nakba a lieu pour les Palestiniens le vendredi 15 mai. Le Jour de l’Indépendance d’Israël, le 15 mai 1948, est observé selon le calendrier hébreu et a été commémoré cette année le 29 avril.

Les foules à Beit Hanoun ont souligné l’importance de la restauration de l’unité, de manière à ce que les Palestiniens restent déterminés, ensemble, et insistent sur leur droit au retour dans les villes et villages d’où ils ont été chassés en 1948.

« Ceux qui abandonnent ce droit », a dit un manifestant, « ne doivent pas être considérés comme des Palestiniens.”

L’événement était organisé par la branche locale du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), au nord de la Bande de Gaza.

Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM

Lien de l'article: http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11926&type=temoignage&lesujet=Réfugiés


Le blocus de Gaza représente une nouvelle Nakba pour les habitants de la Bande de Gaza

Paru sur le site du Centre palestinien d'Information le 13 mai 2009

(Photo CPI)

Gaza – CPI
Le comité gouvernemental pour la lutte contre le blocus a dit que la continuation du blocus sioniste sévère imposé injustement habitants de la Bande de Gaza, depuis plus de 2 ans et demi successifs, représente une nouvelle Nakba.

Le bureau d'information du comité a dit, aujourd'hui mercredi 13/5, dans un communiqué à l'occasion de la 61ème commémoration de la Nakba, que le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza représente toutes les sortes de souffrances de la Nakba palestinienne.

Il a attiré l'attention que la commémoration de la Nakba vient cette année simultanément avec une autre Nakba qui a frappé la Bande de Gaza après le renforcement du sévère blocus, et la fermeture des passages qui ont interdit l'entrée de tous les besoins nécessaires des habitants de la Bande.

Le comité a souligné que le peuple palestinien s'attache à son droit au retour vers ses villages et maisons dont quiconque ne possède le droit d'y abandonner.

Le communiqué a appelé les pays et gouvernements arabes ainsi que les organisations internationales à intervenir, immédiatement, pour sauver les habitants de la Bande de Gaza qui s'exposent à une nouvelle Nakba à cause du blocus sioniste.

Il a appelé l'ONU et les organisations des droits de l'homme à porter leurs responsabilités morales et humaines et presser sur les autorités de l'occupation pour ouvrir les passages et finir le blocus injuste.

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7krh0HbcjM%2b1XWdfgGPkAj9Cqukh3peDRX%2bVf7Xuud3rp0IspDjomhM5%2f8ihtvCgNkjb%2bdGqzDZVPK8mSvkwkE9Nh5TqTK2GRUdb0NtHU6aE%3d



Le gouvernement britannique porte la responsabilité des souffrances du peuple palestinien



(CPI)

Gaza – CPI
Dr. Ahmed Bahar, président du Conseil Législatif Palestinien, confirme que le retour est un droit sacré, individuellement et collectivement, politiquement et civilement. Céder sur ce droit sera considéré comme une trahison majeure.

Dans une conférence de presse organisée hier jeudi à la commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948), Bahar a dit que le gouvernement britannique porte une responsabilité historique dans les souffrances qu’endure le peuple palestinien. En effet, ce sont les Britanniques qui avaient fait pour promesse aux Juifs de leur donner un Etat sur la terre de la Palestine.

Par ailleurs, Bahar a catégoriquement condamné le silence tenu par le monde et ses institutions des droits de l’homme face aux bombardements des occupants israéliens contre les civils et leurs biens.

Il a aussi montré son étonnement du retard que prend le dossier de restauration de la bande de Gaza.

Il a appelé la Ligue Arabe, l’organisation de la Conférence Islamique, les organisations des droits de l’homme à prendre position aux côtés des causes justes du peuple palestinien, à poursuivre les leaders de l’occupation israélienne pour leurs crimes de guerre commis à l’envers de femmes, d’enfants, de civils.

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7isop9aQtXWIBCSCPqwB8VeC8XFs2a%2fkjOnHFfPbKz3FZrFljT5ktnFYSbFCFyDRaYRFxAfJ%2b6%2b%2fekAty8gRnM%2bBzbMI92N5h10JjGGvJ5Xw%3d


Le parti de Lieberman propose d’interdire la commémoration de la Nakba Arabe
Par Reuters


Le parti du Ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, veut interdire aux Arabes israéliens de commémorer l'anniversaire de ce qu'ils appellent "la catastrophe" ou la Nakba, en 1948, lorsque 700.000 Arabes (Palestiniens - ndt : Les Sionistes ne prononcent jamais le terme Palestiniens) ont perdu leur maison dans la guerre qui a conduit à la création de l'État d'Israël.

Le parti ultranationaliste, Yisrael Beitenu, a déclaré qu'il proposerait la semaine prochaine une loi interdisant cette pratique et condamnant les contrevenants à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans.

"Le projet de loi vise à renforcer l'unité dans l'État d'Israël et à empêcher que la Fête de l’Indépendance soit une journée de Deuil», a déclaré le porte-parole du parti, Tal Nahum.

L'initiative risque d'alimenter les tensions raciales attisées par la demande de Lieberman, lors de la campagne électorale en Février, de faire voter une loi demandant à tous les citoyens (ndt : y compris les Arabes) de prêter serment de fidélité à la nature juive de l'état d'Israël

Les Arabes, qui représentent 20% de la population israélienne, disent que la demande de serment les visait et ont accusé Lieberman de racisme.

Cette année, Israël a célébré son indépendance le 29 avril, conformément au calendrier lunaire hébraïque. Les réfugiés palestiniens dans le monde et les citoyens arabes d'Israël commémorent la Nakba le 15 mai, soit au lendemain de la fin du mandat britannique en Palestine en 1948.

Les cérémonies en Cisjordanie ont eu lieu un jour plus tôt cette année parce que le 15 mai tombait un vendredi, le jour de repos musulman.

À Ramallah, des centaines de Palestiniens, certains portant d’énormes clés en bois pour symboliser les clés de leurs maisons d’où ils se sont enfuis en 1948, ont participé au rassemblement.

"Je suis venu ici pour montrer que nous croyons qu'un jour, nous reviendrons. Si ce n’est pas moi, alors ce sera mon fils», a déclaré Mohammad Hassan, 79 ans.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, en visite en Syrie, devait faire une allocution télévisée au cours de la journée pour commémorer la Nakba.

Le gouvernement de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans lequel le parti de Lieberman est un allié essentiel, n'a pas souscrit à l’objectif soutenu par les pays occidentaux et arabes d’un État palestinien.

Il s’est également fermement opposé à la division de Jérusalem et au droit au retour des réfugiés palestiniens, et Netanyahu a récemment demandé que les Palestiniens, dans le cadre de tout futur accord de paix, reconnaissent Israël comme "Etat juif".

Source : http://www.haaretz.com/
Traduction : MG pour ISM

Lien de l'article: http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11930&type=communique&lesujet=Racisme

Commémoration de la Nakba : 61 ans d’épuration ethnique en Palestine - Lettre ouverte à M. Alain Juppé

le 14/5/2009 7:20:00 (17 lectures)

A l’occasion de la commémoration du 14 mai 1948, jour de la création de l’Etat d’Israël, le CAP diffuse une lettre adressée le 25 avril 2009 à Alain Juppé et à tous les conseillers municipaux de Bordeaux.

Cette date signifie pour les Palestiniens, la Nakba, c’est-à-dire la grande catastrophe : la création de l’Etat d’Israël a reposé sur l’expulsion de 800 000 Palestiniens et la destruction de près de 500 villages. Depuis 1948, l’Etat d’Israël mène une politique d’épuration ethnique contre les Palestiniens.

Les massacres de janvier 2009 à Gaza témoignent de cette politique génocidaire toujours inscrite dans les objectifs du sionisme.


( Photo Comité action Palestine) : Camp de réfugiés palestiniens

Lettre ouverte à Mr Alain Juppé, maire de Bordeaux

Bordeaux est jumelée avec la ville israélienne d'Ashdod depuis 1984. Fondée en 1956 sur les ruines du village palestinien d'Isdud détruit en 1948 par les forces militaires juives lors de la création d'Israël, la ville d’Ashdod est l'exemple même de la politique sioniste de destruction de la Palestine et de mystification de son histoire . Les 4000 habitants palestiniens de l'époque ont tous été expulsés et se sont pour la plupart réfugiés dans la région de Gaza. Après plus de 60 ans, ces Palestiniens et leurs descendants sont des réfugiés qui attendent toujours, comme les 6 millions de réfugiés palestiniens, l’application de leur droit au retour sur les terres dont ils ont été chassés. Pourtant à Ahsdod chaque année, 10 000 nouveaux colons venus de Russie, d’Amérique Latine et de France viennent s’installer.

Bordeaux s’enorgueillit d’être la jumelle de cette ville coloniale au point de colporter les mythes sionistes de sa création et de nier sa véritable histoire. En effet suite à un bref déplacement à Ashdod en novembre 2006 afin de redynamiser ce jumelage, Jacques Valade déclarait au Journal Sud-Ouest (30/11/2006): « une ville de 200 000 habitants, désormais le premier port du pays alors qu'il y a cinquante ans, il n'y avait que du sable ». Nous avions dénoncé cette réécriture de l’histoire dans un courrier adressé à Mr Valade le 20 décembre 2006. Cette lettre est restée sans réponse et on peut toujours lire sur le site de la ville de Bordeaux que Ashdod est construite sur un site biblique (sic). Deux mille années d’histoire de la localité, et notamment son passé arabe, sont tout simplement passées sous silence.

Enfin, il est possible de lire sur votre blog en date du 10 janvier 2009, alors que les massacres perpétrés à Gaza par l’armée israélienne sont à leur paroxysme (massacres que vous dénoncez d’ailleurs), que vous êtes attaché à l’intégrité d’Israël et que vous admirez son peuple, si créatif et si courageux. De quelle intégrité voulez-vous parler ? De son intégrité morale ? Les plans sionistes de colonisation de la Palestine et d’épuration ethnique de ses habitants autochtones depuis le début du 20ème siècle sont maintenant connus de tous. Par ses mythes fondateurs « d’une terre sans peuple pour un peuple sans terre », Israël a tout simplement réécrit l’histoire . De son intégrité territoriale, principe de droit international ? Nous ne vous apprendrons pas que l’Etat d’Israël n’a pas de frontières définies. Concernant Ashdod, cette ville est d’ailleurs située dans la partie palestinienne du plan de partition voté à l’ONU en novembre 1947. Seraient-ce donc ces mensonges et cette négation de l’histoire qui forgent votre admiration ?

Aujourd’hui, nous constatons que dans le cadre de ce jumelage une convention de partenariat entre l’association des centres d’animation de quartiers de Bordeaux et les centres de quartiers d’Ashdod a été actée à l’unanimité des conseillers municipaux de la ville de Bordeaux présents (délibéré du 27/10/2008). Ainsi il est prévu, entre autres, qu’un groupe de 15 jeunes d’Ashdod soit accueilli en juillet 2009 pour rencontrer des jeunes bordelais et qu’ils réfléchissent ensemble à la notion d’enrichissement par la diversité culturelle (Revue Maillage, décembre 2008). Est-ce cette histoire réécrite par les sionistes que les jeunes bordelais vont apprendre des jeunes colons d’Ashdod ? Est-ce du soutien massif de l’immense majorité des israéliens aux massacres de Gaza que les jeunes de Ashdod sont invités à témoigner comme marque de tolérance et de respect mutuel entre les cultures ?

Depuis sa création, le Comité Action Palestine n’a de cesse de dénoncer les mensonges sionistes et ceux qui collaborent à cette propagande en niant le peuple palestinien et son droit à l’autodétermination. Comme nous l’avons annoncé à plusieurs reprises, notre association fera tout le nécessaire pour empêcher les actions menées dans le cadre de ce jumelage, et in fine pour qu’il soit arrêté. C’est pourquoi, nous vous demandons que cette rencontre de jeunes soit annulée. Les jeunes bordelais n’ont pas à cautionner la politique collaborationniste de leur ville.

En Palestine occupée, le peuple Palestinien est toujours debout, uni depuis plus de soixante ans contre l’infernale machine de guerre coloniale israélienne et contre tous ceux qui la soutiennent. Il nous indique la voie à suivre.

Nous, membres du Comité Action Palestine, nous sommes à ses côtés sur ce chemin pour réaffirmer que la Palestine est arabe, et soutenir sa lutte jusqu’à la victoire de la résistance et la satisfaction des revendications légitimes :

- La fin de l’occupation et le droit à l’autodétermination,

- Le droit inaliénable au retour des réfugiés palestiniens chez eux

- La libération de tous les résistants emprisonnés

Lien de l'article: http://www.comiteactionpalestine.org/modules/news/article.php?storyid=136

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