04/10/2010
Le bureau de l'ancien directeur de la Sûreté, le général Jamil Sayeed, a indiqué avoir été notifié, dimanche, par ses avocats que le premier juge d'instruction de Damas a émis trente-trois mandats d'arrêt par contumace contre des personnalités ayant fourvoyé l’enquête sur l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri.
Selon un communiqué du bureau de Sayeed, les "33 mandats d'arrêt ont été émis à l'encontre de juges, officiers, hommes politiques, journalistes et d'autres personnalités libanaises, arabes et étrangères".
Il s'agit notamment de l'ancien chef de la commission d'enquête, Detlev Mehlis, son adjoint, Guehard Lehmann, le député Marwan Hamadé, le directeur des FSI, le général Achraf Rifi, le chef de la branche des renseignements des FSI, Wissam Hassan, les anciens juges d'instruction, Sakr Sakr et Élias Eid, le procureur auprès de la Cour de cassation, le juge Saïd Mirza, l'ex-ministre de la Justice Charles Rizk et celui de l'intérieur Hassan Sabe', le conseiller de Saad Hariri, Hani Hammoud, l'ancien vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, le journaliste libanais Farès Khachan et les faux témoins.
En réaction, l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, a nié toute motivation politique derrière ces mandats. "Il s'agit d'une affaire purement judiciaire. La question n'est pas liée à la relation entre le Premier ministre ». « Hariri est parfaitement au courant de ses obligations envers la Syrie », a-t-il encore ajouté.
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Jumblatt à l’ambassadeur syrien: les mandats d’arrêt sont légaux et que le criminel soit puni Le chef du Parti socialiste progressiste, le député Walid Jumblatt, a reçu dans sa rédisence à Klimonso l'ambassadeur syrien au Liban, Abdel Karim Ali,.
A l'issue de l'entretien, l'ambassadeur syrien a souligné que les mandats d'arrêt syriens émis contre plus d'une vingtaine de personnalités dans le sujet des faux témoins ont un caractère juridique et ils n'influenceront pas la bonne relation libano-syrienne.
Pour sa part, le député Jumblatt a indiqué que les mandats d'arrêt sont légaux.
"Nous n'avons pas de problème. Que le criminel soit puni" a-t-il ajouté.
Sur un autre plan, le chef du Parti progressiste socialiste, le député Walid Joumblatt, s'est dit favorable au règlement du désaccord sur la clause du financement du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) de façon consensuelle sans avoir besoin d'être voté au Conseil des ministres.
"Sinon, j'adopterai une position politique en adéquation avec l'entente nationale et avec la ligne politique que j'adopte depuis août 2009" a-t-il ajouté. |
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