11 octobre 2010

Printemps berbère : que s'est-il passé dans la nuit du 19 au 20 avril 1980 ?

transmis par Tahar Hamadache dans sa newsletter "projets-algerie"



Contribution : RETOUR SUR LE PRINTEMPS BERBÈRE Que s’est-il passé dans la nuit du 19 avril 1980 ?
Par : Ramdane Achab
Hend Sadi Maîtres-assistants de mathématiques au Centre universitaire de Tizi-Ouzou en 1980
Arab Aknine Étudiant en sciences exactes au Centre universitaire de Tizi- Ouzou en 1980.

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Mardi 5 octobre 2010 2 05 /10 /2010 21:02
Que s'est-il passé dans la nuit du 19 avril 1980 (tout le débat) Le lecteur trouvera ici, mes contributions au débat, celle de Hend Sadi, Ramdane Achab et Arab Aknine, ainsi que les échanges, parfois vifs qui ont eu lieu sur le site Kabyle.net.
Blog   : de Ramdane HAKEM
 Ou :
Printemps berbère : Que s’est-il passé dans la nuit du 19 avril 1980 ?Le témoignage de Ramdane Hakem
Ou encore :
PRINTEMPS BERBERE Que s’est-il passé dans la nuit du 19 avril 1980 ? Le témoignage de Ramdane Hakem
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19 avril 1980 : De la misère de l’analyse ou de l’analyse misérable (?) Par Gérard Lamari
lundi, 11 octobre 2010
Ou : Contribution : QUE S’EST-IL PASSÉ DANS LA NUIT DU 19 AVRIL 1980 ? De la misère de l’analyse ou de l’analyse misérable (?)

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Ca nous remet dans le bain, vivifie les mémoires des anciens et éclairent les consciences des plus jeunes ou des "alors-absents".
Ca se prête à recoupements avec les récentes déclarations à deux chercheurs japonais du président de la République d'Alors, M. Chadli Bendjedid. Et avec les échanges que ces déclarations suscitent par le biais de la presse nationale et des sites web.
On pourrait penser que les récentes déclarations de M. Bendjedid ne sont qu'un effort de réflexion à postériori, à la faveur de près de vingt années de retraite certainement bien méritées. Le fait est que, semble-t-il, ses récentes déclarations viennent réaffirmer des positions qui étaient les siennes en avril 1980 déjà, comme si, depuis ce temps, il n'y eut ni le département de tamazight de Tizi Ouzou, acquis en son temps présidentiel, en janvier 1990, ni la présidence de Mohamed Boudiaf
sous laquelle un second département de tamazight a été acquis pour l'université de Béjaïa, la présidence de Liamine Zeroual et l'introduction de tamazight dans le préambule de la Constitution et
l'institution du HCA, ni la présidence de Abdelaziz Bouteflika sous laquelle, malgré ses déclarations négatrices de campagne électorale, tamazight est "également" hissée  au rang de langue nationale et
un troisième institut de langue et culture amazigh est acquis pour l'université de Bouira.
Voici donc quelques bribes de déclarations (mêlées de témoignage d'un militant d'époque) faites  par M. Bendjedid le avril 1980, retrouvées sous ce lien : http://www.kabyles.net/le-printemps-berbere-par-les,5259.html
"C’est le 17 avril, lendemain de la grève générale observée par toute la Kabylie, que choisit le colonel Chadli pour évoquer la crise. Il le fit dans un discours prononcé à la clôture d’un séminaire sur la planification au Palais des nations. Nous étions un petit groupe à avoir écouté son intervention, retransmise à la radio, dans une salle de classe du CUTO. Je me souviens de la gravité du visage du camarade arabisant qui nous en avait traduit la teneur. Le colonel annonçait sa détermination à nous « combattre par tous les moyens ». Ce n’était plus quelques étudiants égarés qui étaient mis en cause, mais une région. Il concluait ses mises en gardes, ses menaces par cette insulte à l’endroit des berbéristes kabyles : « nous avons frappé le colonialisme à la tête, et voilà qu’il remue la queue. »

L’assaut des forces de sécurité à tous les foyers de contestation n’était plus qu’une question de temps. Il fut donné le 20 avril 1980 au petit matin".

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