Communiqué de l’assemblée générale des enseignants du Mardi 03 Mai 2011
Les enseignants réunis en AG considèrent que les événements qu’a vécus notre université, à savoir l’émergence de la violence sous toutes ses formes dans l’espace universitaire, son amplification et sa médiatisation outrancière par le recteur, ainsi que les accusations inacceptables du conseil de direction envers le corps enseignant et les violations répétées de l’éthique universitaire par une gestion par la menace et l’intimidation, constituent la ligne de rupture avec l’administration rectorale. Les limites du tolérable ont été franchies. Cette rupture est consommée non seulement avec le corps enseignant, mais aussi avec nos collègues ATS et les étudiants.
Dans le souci d’apporter un éclairage sur la situation inquiétante qui prévaut au sein de notre université, une délégation des enseignants a été mandatée lors de l’AG du 26 avril 2011 pour prendre attache avec M. le Wali ainsi que les élus APW de la wilaya de Béjaia.
L’assemblée générale a entendu le compte-rendu de l’entrevue accordée par M. le Wali à la délégation des enseignants. Ce compte-rendu fait ressortir que la logique d’apaisement visant à préserver la pédagogie prônée par les enseignants est partagée par M. le Wali. Ce dernier a écouté les arguments présentés par les enseignants, et a manifesté sa disponibilité pour agir, dans le respect de ses prérogatives et des franchises universitaires. La délégation a insisté sur la gravité de la situation que connaît notre université, conséquence de la gestion catastrophique de ses affaires, et a convenu de remettre un dossier à M. le Wali.
Suite aux échanges qui ont eu lieu entre la délégation des enseignants et des élus APW, le P/APW a adressé un courrier à M. le ministre de l’enseignement supérieur dont une copie a été lue lors de l’assemblée générale.
L’AG a décidé d’élargir la saisine aux parlementaires locaux (députés et sénateurs). Cette démarche est dictée par l’importance du rôle de l’université dans la région, et par la responsabilité de tout un chacun dans son développement et son équilibre.
Concernant la pétition, le premier décompte confirme l’adhésion de centaines de collègues à la nécessité d’en finir avec les dérives qui imprègnent la gestion de notre université. Cela passe dans un premier temps par un changement immédiat au sein de notre établissement, pour évoluer ensuite vers la consécration du principe de la gestion démocratique. L’assemblée a décidé de poursuivre l’opération auprès des enseignants qui n’ont pas été touchés. La date limite des signatures est fixée au mardi 10 Mai. Les pétitions des collègues de certains départements qui ont exprimé une sensibilité particulière seront intégrées dans les dossiers à soumettre aux différentes parties.
Aussi, pour répertorier toutes les atteintes à la pédagogie et à la recherche, et dans le cadre de la réappropriation de nos prérogatives d’enseignants, une boîte e-mail (memorandumdegage@gmail.com) a été créée. Des comptes-rendus des témoignages recueillis seront portés à la connaissance des enseignants. L’objectif de cette initiative est non seulement la dénonciation de ces pratiques érigées en système de gestion de notre université, mais encore leur bannissement, et ce quelle que soit l’équipe administrative qui sera en poste.
Enfin, dans le cadre de la coordination avec les autres composantes de la communauté universitaire, une délégation a été désignée. Elle aura pour tâche de rencontrer les parties concernées pour arrêter une démarche commune dans le respect des spécificités de chacune d’elles. L’AG retient la proposition d’une action commune dont la nature sera définie en concertation avec toutes les composantes de la famille universitaire.
Le Bureau de l’AG
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merci à Tahar Hamadache de nous avoir tenu informés.
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