01 mai 2011

Les forces bahreïnies s'en prennent aux manifestants


Les forces bahreïnies s'en prennent aux manifestants
IRIB - La tuerie du peuple bahreïni se poursuit. Les forces de sécurité du régime s'en sont pris, férocement, aux manifestants, dans le village de Karzakan, situé, dans la banlieue de la capitale, Manama. Les forces de sécurité du régime ont encerclé, également, avec des chars et des blindés, la ville d'Ad-Diraz. Les hélicoptères du régime, aussi, ont survolé les villes qui étaient, vendredi, le théâtre de manifestations anti-gouvernementales, pour terroriser la population. Les Bahreïnis ont bravé l'interdiction de rassemblements et de manifestations, pour descendre, vendredi, dans les rues de diverses villes du pays, afin de protester contre les violences du régime des Al-e Khalifa. Les manifestants ont réclamé le départ du despote et ont appelé la communauté internationale à réagir aux crimes de ce régime qui n'a que trop régné, dans ce pays. Dans le même temps, l'ambassadeur de la République islamique d'Iran, en Russie, a déclaré que le massacre du peuple bahreïni sans défense restera, comme une page noire, dans l'histoire de l'humanité. "Nous assistons, actuellement, au massacre du peuple bahreïni, par les forces de sécurité du régime des Al-e Khalifa. L'Occident, loin d'y réagir, empêche le peuple bahreïni de faire entendre sa voix à la communauté internationale" a souligné Seyyed Reza Sajjadi. Au cours de ces derniers jours, plusieurs citoyens bahreïnis ont été arrêtés, pour avoir participé à des manifestations pacifiques, et certains d'entre eux ont été condamnés à mort, par des tribunaux militaires. Al-Mohafezaj, en charge de l'information, au Centre des droits de l'Homme de Bahreïn, a révélé que les citoyens bahreïnis condamnés à mort avaient été torturés, pour avouer ce qu'ils n'avaient jamais commis. "Il s'agit d'un procès politique", a-t-il indiqué, avant de rappeler que les tortures pratiquées, à l'encontre des prisonniers, allaient à rebours de l'article 6 de l'Accord international sur les droits civiques. Ce dernier a fait savoir, également, que 80 femmes sont détenues dans les geôles du régime bahreïni. Elles sont accusées d'avoir participé à des manifestations pacifiques contre le régime. "Le Centre des droits de l'Homme de Bahreïn est en contact permanent avec des organisations internationales, afin d'obtenir leur libération", a-t-il précisé. Il n'y a pas l'ombre d'un doute que ce qui se passe, actuellement, à Bahreïn, est un exemple manifeste de violation des droits de l'Homme et de crimes contre l'humanité. Parallèlement, l'attitude de l'Occident impose des constatations, car les pays occidentaux, qui sont intervenus, militairement, en Libye, sous prétexte de défendre les droits de l'Homme, donnent leur feu vert à la tuerie du peuple bahreïni.

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