Dossier : L’empreinte de la guerre d’Algérie sur les villes françaises
 Pendant la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962), les  déplacements forcés de populations civiles ont entraîné un  bouleversement sans précédent du milieu rural. Afin de mieux contrôler  la population colonisée, les autorités françaises ont décrété la  création de « zones interdites » et le déplacement des populations qui  s’y trouvaient vers des « centres de regroupement » [
1].  Ceux-ci eurent d’importantes répercussions sur les programmes  d’aménagement du milieu rural : dans les dernières années de la guerre,  les pouvoirs publics tentèrent d’en transformer une partie en de  « nouveaux villages » censés favoriser la « modernisation » des  campagnes algériennes.
Les « regroupements » de populations : stratégie militaire et contrôle des civils
En Algérie, la répression de l’insurrection et les opérations  militaires contre le Front de libération nationale (FLN) s’accompagnent  d’un important encadrement de la population colonisée. Dans les Aurès,  plusieurs mesures sont prises en ce sens au cours de l’année 1955,  posant les bases de ce qui deviendra la « pacification ». Outre  l’enrôlement d’Algériens dans les troupes supplétives, la création des  Sections administratives spécialisées (SAS), confiées à des officiers  chargés de surveiller et d’encadrer les populations, vise à renforcer un  quadrillage administratif considéré comme insuffisant (Mathias 1998).  Les zones interdites et le déplacement des ruraux vers les  « camps/centres de regroupement », s’inscrivent dans une même logique.
Dans ce sud-est algérien où l’insurrection a connu une certaine  ampleur, la faible présence de l’administration coloniale ne permet pas  d’assurer un contrôle exhaustif d’une population majoritairement rurale  et vivant en habitat dispersé. Dès novembre 1954, les responsables  civils et militaires des Aurès déterminent une zone comprenant la  plupart des 
douars [
2]  aurésiens, interdisent en son sein toute présence et circulation  humaines, et imposent à la population de se déplacer vers les  principales villes de la région. Le recours à cette stratégie se  poursuit dans les Aurès au cours de l’année 1955, sans qu’aucune  doctrine d’ensemble ne soit définie : elle apparaît pour la première  fois dans les directives du général Parlange, officier des Affaires  indigènes du Maroc, nommé en mai 1955 commandant civil et militaire des  Aurès-Nementchas (CCMAN). La mission de ce général consiste à renforcer  le réseau administratif – et, pour lui, le regroupement est l’un des  moyens pour y parvenir : dès janvier 1956, il propose d’en généraliser  la pratique afin de faciliter la « reprise du contact » entre les  populations et l’administration [
3].
Entre 1956 et 1957, l’arrivée en Algérie d’officiers ayant servi en  Indochine et la montée en puissance corrélative de la Doctrine de la  guerre révolutionnaire (DGR) dans les cercles de réflexion et de  décision militaires contribuent à une reformulation de cette première  doctrine de « regroupement » et à sa diffusion massive comme instrument  de la « guerre contre-révolutionnaire » menée contre le FLN. Jusqu’alors  principalement limités aux Aurès, des programmes de regroupement sont  mis en œuvre au cours du premier semestre 1957 en différents points du  Constantinois (le nord et l’est, surtout), sur les ordres de Maurice  Papon, qui dirige alors la région de Constantine et se montre fervent  défenseur de la DGR. Dans les mois qui suivent, des centres de  regroupements sont créés sur l’ensemble du territoire algérien,  notamment suite aux directives du général Raoul Salan, ancien  d’Indochine et commandant en chef des forces armées en Algérie depuis  novembre 1956. De 1957 à 1959, la domination idéologique de la DGR au  sein de l’armée explique la croissance continue des camps de  regroupements, qui deviennent une sorte d’habitude opérationnelle : même  après mars 1959, date à laquelle des directives civiles tentent d’en  interdire la pratique, elle est massivement utilisée, jusqu’au milieu de  l’année 1961, notamment lors de la mise en œuvre du Plan Challe  (1959-1961).
Présenté par les acteurs militaires comme un moyen de protéger la  population rurale contre le FLN, le regroupement des populations a  surtout pour but de faciliter les opérations dans des zones « évacuées »  de leurs habitants, où les nationalistes ne disposent plus des  ressources logistiques nécessaires pour mener une lutte de guérilla. À  défaut d’un quadrillage administratif exhaustif, le regroupement permet  également un contrôle direct des ruraux algériens qui, déplacés dans des  lieux créés 
ex nihilo, sont placés sous la surveillance des  officiers de SAS et soumis à leur discipline. Pour les autorités  coloniales, le regroupement est une technique visant à assurer la  sécurité du territoire et l’homéostasie [
4]  de cet ordre social particulier qui caractérise la situation coloniale.  Il facilite la surveillance d’une population qui, de par sa proximité  socio-historique avec les membres du FLN, reste susceptible de lui  apporter son soutien  logistique, voire politique : considérée comme un  « milieu vivant » où « prolifère » la « subversion révolutionnaire »  (Rigouste 2008), elle reste donc toujours potentiellement suspecte aux  yeux de l’autorité coloniale.
Cette forme particulièrement poussée de contrôle et de mise sous  surveillance des civils a certainement gêné le FLN dans une lutte de  guérilla qui nécessite, en premier lieu, le soutien des populations  colonisées. Pour autant, elle ne parvient pas à instituer une rupture  radicale entre les ruraux et les nationalistes : la création des centres  de regroupement, dans lesquels se trouvent souvent les familles des 
moudjahidines, déplace ainsi l’un des principaux enjeux de la guerre dans un espace clos que le FLN tente généralement d’investir, ici 
comme ailleurs,  mais avec plus de difficultés, par la mise en place d’une  « organisation politico-administrative » visant l’encadrement des  populations. [
5]
 
- Centre de regroupement de l’Atlas blidéen
La destruction des campagnes
De 1954 à 1962, le regroupement a contribué à un bouleversement sans  précédent des campagnes algériennes : d’après Michel Cornaton, près de  2 350 000 personnes ont été regroupées par l’armée, auxquels s’ajoutent  1 175 000 ruraux à avoir fui les zones interdites pour chercher refuge  dans les périphéries et surtout les bidonvilles des principales cités  algériennes (Cornaton 1967).
La création de zones interdites et le regroupement des populations  entraînent un bouleversement considérable du milieu rural. Souvent, les  villages sont détruits afin qu’ils ne puissent servir de refuge au FLN,  et les populations déplacées sont coupées de leurs moyens de subsistance  traditionnels, l’agriculture et l’élevage. Ce processus de destruction  crée une situation particulièrement problématique pour les pouvoirs  publics, le déplacement contribuant à renforcer la crise du logement et  de l’emploi. Dans les camps de regroupement, les Algériens vivent sous  tentes et, si certains peuvent continuer à cultiver leurs terres sous la  surveillance de l’armée [
6],  trouver un emploi dans les villes proches ou dans les troupes  supplétives des SAS, le chômage frappe la plupart d’entre eux et leur  survie dépend essentiellement des ressources distribuées par l’État.
Les crédits alloués pour ces distributions s’avèrent le plus souvent  insuffisants face aux importants besoins générés par le regroupement :  aussi l’idée d’une planification comme préalable nécessaire à tout  déplacement s’impose-t-elle rapidement dans les cercles de  l’administration locale. Dans les Aurès, au début de l’année 1956, le  général Parlange incite ses subordonnés à ne pas regrouper sans que  « les plans de masse sommaires de l’organisation des villages aient été  établis » [
7].  Il s’agit, avant toute opération, d’évaluer si la création d’un  « centre viable » est possible, et d’agir en fonction par une sélection  rationnelle du terrain, une prévision des besoins et un équipement  minimal des lieux, devant permettre aux regroupés de ne pas dépendre  uniquement des secours distribués par l’État. À défaut de préserver les  conditions de vie, la planification de telles opérations doit donc  amortir les effets socio-économiques du déracinement.
Sur le terrain opérationnel, ces directives seront toutefois peu  suivies : dans cette histoire, les enjeux stratégiques et militaires  dominent toujours les impératifs socio-économiques. La « diffusion » du  regroupement sur l’ensemble du territoire algérien contribue alors à une  précarisation sans précédent des ruraux et, malgré les directives qui  tentent d’imposer cette planification, les deux problèmes du logement et  de l’emploi restent, sur toute la durée de la guerre, au cœur des  préoccupations des officiers de SAS chargés de l’administration des  camps.
Des « centres viables » aux « nouveaux villages » : transformer le milieu rural
Toutefois, dans ces directives, l’idée d’un possible aménagement du  milieu rural se superpose rapidement à celle d’une planification  préalable des déplacements. À partir de 1956, pour un nombre croissant  de hauts fonctionnaires ou d’acteurs militaires, la planification ou  l’amélioration des centres de regroupement sont pensés comme des moyens  devant permettre une acculturation sociale et économique des campagnes  algériennes, considérées comme « archaïques » au regard des critères du  « monde moderne ». Les autorités du CCMAN jouent un rôle pionnier en la  matière, formulant dès janvier 1957 une catégorisation distinguant les  « centres provisoires », créés pour des besoins opérationnels, des  « centres définitifs », qui appellent « une implantation rationnelle  commandée par une évolution » [
8].  Ces deux catégories sont rapidement reprises par les autorités  régionales de Constantine, puis par le ministre de l’Algérie : dès lors,  il existe une politique officielle de « regroupement » qui, sans  remettre en cause l’enjeu premier de cette forme d’action (la lutte  contre le FLN), affirme contribuer à la création de nouveaux centres  ruraux devant favoriser la transformation des campagnes algériennes.
Cette idée se renforce après l’arrivée au pouvoir de Paul Delouvrier,  délégué général du gouvernement nommé par De Gaulle en février 1959.  L’idée que le regroupement peut contribuer à l’acculturation du milieu  rural est mise en avant par certains hauts fonctionnaires présents dans  son environnement immédiat. La doctrine officielle va alors mettre  l’accent sur l’impératif socio-économique de cette politique, désormais  présentée comme un effort de « modernisation » de l’Algérie. À partir de  1960, et dans le cadre du Plan de Constantine, Delouvrier développe le  programme des « 1 000 villages », présentant l’amélioration des camps  existants comme une occasion unique pour amorcer cette transformation  décisive : le « village » idéal doit être fait de maisons construites en  dur sur des modèles contemporains, il doit posséder les infrastructures  caractéristiques des villes « modernes » (hydraulique, rues, routes,  électricité, mairies), et offrir à ses habitants des instruments de  production améliorés. Les « nouveaux villages » sont alors présentés  comme des « unités sociologiques viables », symbolisant « les progrès du  bled » et attestant de la volonté modernisatrice de l’État français en  Algérie [
9].
 
- « Nouveau village » du Plan de Constantine
Mais il ne s’agit pas uniquement d’équiper le milieu rural : pour ses  promoteurs, ce programme doit contribuer au développement de l’Algérie  en favorisant la transformation des modes de vie du 
fellah. Une  telle action concerne alors l’ensemble des domaines sociaux, qu’il  s’agisse de la vie familiale (hygiène, santé, modes de consommation,  organisation du foyer ou condition féminine), des circuits  socio-économiques (éducation scolaire et formation professionnelle,  rénovation rurale visant une exploitation des sols et une productivité  agricole plus « rationnelles »), ou encore de l’existence communautaire  (habitat concentré autour des services publics, organisation d’élections  locales et gestion des nouvelles communes). Si l’intention première du  regroupement fut bien guidée par l’enjeu sécuritaire et militaire d’une  lutte « contre-révolutionnaire » (Cornaton, 1967), la modernisation via  le regroupement doit, dans un second temps, « faire table rase du passé  en imposant un cadre d’existence nouveau » (Bourdieu et Sayad 1964,  p. 27). Sans pour autant affirmer qu’elle anime l’ensemble des acteurs  de l’État, une telle motivation permet donc de saisir l’un des aspects  de l’action publique qui, dans cette guerre, témoignent d’une ultime  reformulation de la « mission civilisatrice » en une « mission de  modernisation » (Shepard 2008, p. 6), visant 
in fine à réaliser une relative acculturation des ruraux Algériens.
À travers ces « villages », la Délégation générale cherche à  infléchir l’image même du regroupement, l’un des nombreux symboles d’une  guerre qui ne dit pas son nom. En 1961, le bulletin retraçant les  réalisations du Plan de Constantine se félicite ainsi de la « promotion  humaine » rendue possible par leur création : scolarisation, assistance  médicale et sociale, modernisation de l’habitat, création de sources  nouvelles de revenus, développement de la vie sociale, promotion  économique par la formation des travailleurs et par une utilisation plus  rationnelle des possibilités d’exploitation [
10].  Or si le programme « 1 000 villages » a permis une relative  amélioration de certains regroupements, il convient de se montrer  prudent devant un bilan si positif, dont la finalité reste la  valorisation de l’action de l’État en Algérie. Les archives des SAS,  chargées de la mise en œuvre de ce programme, montrent bien les  difficultés rencontrées en la matière (matériel, financement, etc.) et  la relativité des réalisations accomplies. Par ailleurs, il semble  difficile de ne pas souligner les paradoxes d’une telle  « modernisation » sous la contrainte, dont l’origine reste toujours une  violence exercée contre les populations colonisées. La précarisation  reste liée aux opérations « contre-révolutionnaires » mises en œuvre  pour assurer les conditions de la victoire sur le FLN : l’autorité  coloniale aménage de nouveaux centres ruraux pour répondre à un problème  né de son action militaire, elle (re)crée un milieu socio-économique  qu’elle juge plus adapté au « monde moderne » pour le substituer au  monde traditionnel qu’elle a contribué à détruire.
 
- « Nouveau village » du Plan de Constantine
Effets à long terme et « legs colonial » : des questions à explorer
L’histoire des regroupements permet de saisir en quoi le peuplement  algérien fut un enjeu primordial pendant la guerre d’indépendance  algérienne, tant en ce qui concerne le contrôle des populations que les  politiques mises en œuvre pour « réformer » la situation coloniale.  Mouvement de populations d’une forte ampleur, leur devenir après  l’indépendance reste mal connu : il semble toutefois que nombre d’entre  eux soient restés en place après mars 1962, comme le constate Michel  Cornaton lors de ses recherches en Algérie au milieu des années soixante  (1967, p. 237), ou encore Djaffar Lesbet (1983, p. 82). Selon ces deux  auteurs, le « déracinement » et la « dépaysannisation » (Bourdieu et  Sayad 1964) provoqués par ces déplacements contraints sont les causes du  non-retour à la situation antérieure. Cependant, cette question reste à  explorer, l’état actuel des recherches ne permettant pas de savoir vers  quelle forme d’organisation rurale ou urbaine les regroupements ont  évolué au cours du dernier demi-siècle.
Le retour en métropole des acteurs chargés de la formulation ou de  l’exécution de cette politique pose la question d’une possible influence  sur les pratiques d’aménagement du territoire menées en France pendant  la guerre, ou ultérieurement. S’il semble difficile d’établir ici un  lien direct, tant les contextes et les problèmes à résoudre sont  différents, il pourrait être intéressant d’interroger le poids de telles  expériences pour les officiers de SAS s’étant occupés du transfert et  de l’installation des supplétifs algériens en métropole, ou encore pour  d’autres acteurs qui auraient éventuellement, après la guerre, exercé ou  reçu une responsabilité dans les politiques urbaines, notamment dans  celles du logement à destination des populations immigrées [
11].  La question se pose aussi d’un parallèle entre la résorption des  bidonvilles en Algérie et en métropole : pendant la guerre, ce problème  reste d’ailleurs étroitement lié à celui des regroupements, puisque la  croissance des bidonvilles résulte de l’afflux massif des Algériens qui  fuient les zones interdites. La création de « villes nouvelles » en  périphérie des grandes cités algériennes constitue ainsi le pendant  urbain des « nouveaux villages » dans le Plan de Constantine.
L’étude des trajectoires post-indépendance des hauts fonctionnaires  impliqués dans la formulation ou la mise en œuvre de ce dernier  permettrait d’interroger l’hypothèse d’une continuité entre pratiques  coloniales et post-coloniales. Le cas de Paul Delouvrier peut s’avérer, à  ce sujet, des plus intéressants : nommé après son retour en métropole à  la tête du District de Paris, il travaille à la création des « villes  nouvelles » périphériques afin de limiter l’expansion démographique de  la capitale. Ce type de programme n’est pas sans rappeler les projets  d’aménagement général du territoire définis par le Plan de Constantine  après 1959, selon lesquels l’État devait chercher le « désengorgement »  des principaux centres urbains (Alger et Oran surtout), et notamment  réduire les bidonvilles par la création de cités satellites ou de  « grands ensembles » périphériques. Le fait que Paul Delouvrier dirige  l’équipe chargée de l’aménagement de la région parisienne dans les  années soixante, comme d’ailleurs la présence à ses côtés de deux  anciens membres de son cabinet algérien impliqués dans le Plan de  Constantine (Michel Picquard et Jean Poincaré), pourrait ainsi permettre  d’interroger l’hypothèse d’un « legs colonial » dans les politiques  urbaines de métropole (Bayard et Bertrand 2005, p. 37-38).
Bibliographie
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- Bayard,  J.-F. et Bertrand, R. 2005. « La problématique du legs colonial », in  Bayard, J.-F., Bertrand, R., Gordadze, T., Hibou, B. et Mengin, F., Legs colonial et gouvernance contemporaine, Paris : Fonds d’analyse des sociétés politiques (FASOPO), décembre, p. 6-66.
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- Foucault, M. 2004, Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France. 1977-1978, Paris : Seuil.
- Laurens, S. 2009. Une politisation feutrée. Les hauts fonctionnaires et l’immigration en France, Paris : Belin.
- Lesbet, D. 1983. Les 1 000 villages socialistes en Algérie, Office des publications universitaires.
- Mathias, G. 1998. Les sections administratives spécialisées. Entre idéal et réalité (1955-1962), Paris : L’Harmattan.
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- Rigouste, M. 2008. L’ennemi intérieur. La généalogie coloniale et militaire de l’ordre sécuritaire dans la France contemporaine, Paris : La Découverte.
- Rocard, M. 2003. Rapport sur les camps de regroupement et autres textes sur la guerre d’Algérie, Paris : Arthème Fayard/Mille et une nuits.
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