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Le
rapporteur spécial de l'ONU pour les droits de l'homme dans les
Territoires palestiniens occupés, Richard Falk, se déclare mercredi
«écœuré par les violations continues des droits de l'homme dans les
prisons israéliennes», se référant à la grève de la faim engagée par des
centaines de détenus palestiniens. «Je suis écœuré par les violations continues des droits de l'homme dans les prisons israéliennes et j'appelle le gouvernement d'Israël à respecter les obligations internationales en matière de droits de l'homme à l'égard des détenus palestiniens», affirme l'Américain Richard Falk dans un communiqué. Et d'ajouter que l'entité sioniste «doit traiter ces grévistes de la faim selon les standards internationaux, y compris en autorisant les visites des familles», ajoute-t-il. Richard Falk appelle la communauté internationale à veiller à ce qu'Israël respecte les lois et normes internationales en matière de droits de l'homme dans sa façon de traiter les prisonniers palestiniens. Il rappelle dans son communiqué que depuis 1967 «quelques 750 000 Palestiniens, dont 23 000 femmes et 25 000 enfants ont été en détention dans les prisons israéliennes, soit approximativement 20% du total de la population palestinienne des territoires occupés». De plus en plus de grévistes de la faim Dans le même temps, au vu des déclarations de la porte-parole de l'administration pénitentiaire de l'entité sioniste, la grève de la faim des Palestiniens détenus continuait, semble t-il à s'étendre mercredi deux semaines après son lancement. Selon elle, leur nombre serait passé de 1450 à 1550. Des responsables palestiniens ont quand à eux, fait état lundi de 2.000 grévistes de la faim sur près de 4.700 détenus. Mercredi, plusieurs centaines de Palestiniens, essentiellement des étudiants, ont manifesté devant la prison militaire d'Ofer, près de Ramallah en Cisjordanie, affrontant à coups de pierres les militaires israéliens, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de balles caoutchoutées. A Gaza, une cinquantaine d'ex-prisonniers ont annoncé une grève de la faim de solidarité, lors d'un rassemblement dans le centre de la ville. Les grévistes de la faim réclament l'abolition de l'isolement carcéral et de la détention administrative, une disposition héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet l'incarcération sans inculpation ni jugement de suspects pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment. Des discussions sont en cours entre l'administration pénitentiaire et des représentants des prisonniers, avaient indiqué lundi des sources palestiniennes et israéliennes. Source: Libération et autres lu sur Manar website en français |
03 mai 2012
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