Grève de la faim: les Palestiniens mettent en garde Israël
Naplouse |
Le ministre palestinien des
Prisonniers a prévenu mardi Israël que la mort éventuelle d'un des
détenus palestiniens en grève de la faim provoquerait une «explosion de
violences».
«Nous
n'accepterons pas que nos prisonniers reviennent dans des cercueils des
prisons de l'occupant», a déclaré Issa Qaraqaë devant 3000 personnes
rassemblées à Naplouse (sud de la Cisjordanie). «S'il arrive quelque
chose à un prisonnier, l'explosion ne se produira pas seulement à
l'intérieur des prisons mais se propagera à l'extérieur».
Lors d'un autre rassemblement, à Gaza, Khaled al-Batsh, un chef local du groupe radical palestinien Jihad islamique, a mis en garde contre de possibles représailles contre des colons israéliens en Cisjordanie occupée.
«La sécurité des colons se trouve entre les mains de l'administration des prisons», a-t-il dit.
Près d'un tiers des Palestiniens détenus par Israël sont en grève de la faim depuis le début de ce mouvement collectif le 17 avril.
Ils réclament l'abolition de l'isolement carcéral et de la détention administrative, une disposition héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet l'incarcération sans inculpation ni jugement de suspects pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.
Des discussions sont en cours entre l'administration pénitentiaire et des représentants des prisonniers, avaient indiqué lundi des sources palestiniennes et israéliennes.
Des responsables palestiniens ont fait état lundi de 2000 grévistes de la faim sur près de 4700 détenus, mais la porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne Sivan Weizman a indiqué à l'AFP que 1450 prisonniers y participaient.
Deux prisonniers, Bilal Diab et Thaër Halahla, en sont à leur 63e jour de grève de la faim, dans un état de santé précaire.
«Je tiens le gouvernement de Netanyahu responsable de tout ce qui arrive aux prisonniers», a ajouté le responsable palestinien, en allusion au gouvernement israélien.
«Si un des prisonniers en grève de la faim meurt, ce sera la fin de la trêve» avec Israël, avait averti lundi un leader du Jihad à Gaza.
Mardi, quelque 300 Palestiniens se sont rassemblés devant la prison militaire d'Ofer près de Ramallah (Cisjordanie) pour soutenir les détenus.
Des heurts ont opposé jeunes Palestiniens qui lançaient des pierres à l'armée israélienne qui a eu recours notamment à des lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser la foule, a indiqué un correspondant de l'AFP, selon qui un photographe a été grièvement blessé par un jet de pierre.
Lors d'un autre rassemblement, à Gaza, Khaled al-Batsh, un chef local du groupe radical palestinien Jihad islamique, a mis en garde contre de possibles représailles contre des colons israéliens en Cisjordanie occupée.
«La sécurité des colons se trouve entre les mains de l'administration des prisons», a-t-il dit.
Près d'un tiers des Palestiniens détenus par Israël sont en grève de la faim depuis le début de ce mouvement collectif le 17 avril.
Ils réclament l'abolition de l'isolement carcéral et de la détention administrative, une disposition héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet l'incarcération sans inculpation ni jugement de suspects pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.
Des discussions sont en cours entre l'administration pénitentiaire et des représentants des prisonniers, avaient indiqué lundi des sources palestiniennes et israéliennes.
Des responsables palestiniens ont fait état lundi de 2000 grévistes de la faim sur près de 4700 détenus, mais la porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne Sivan Weizman a indiqué à l'AFP que 1450 prisonniers y participaient.
Deux prisonniers, Bilal Diab et Thaër Halahla, en sont à leur 63e jour de grève de la faim, dans un état de santé précaire.
«Je tiens le gouvernement de Netanyahu responsable de tout ce qui arrive aux prisonniers», a ajouté le responsable palestinien, en allusion au gouvernement israélien.
«Si un des prisonniers en grève de la faim meurt, ce sera la fin de la trêve» avec Israël, avait averti lundi un leader du Jihad à Gaza.
Mardi, quelque 300 Palestiniens se sont rassemblés devant la prison militaire d'Ofer près de Ramallah (Cisjordanie) pour soutenir les détenus.
Des heurts ont opposé jeunes Palestiniens qui lançaient des pierres à l'armée israélienne qui a eu recours notamment à des lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser la foule, a indiqué un correspondant de l'AFP, selon qui un photographe a été grièvement blessé par un jet de pierre.
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