L'UE et le CICR inquiets pour les détenus palestiniens en grève de la faim
Le Monde.fr avec AFP |
L'Union européenne (UE), le Comité international
de la Croix-Rouge (CICR) et le gouvernement palestinien ont exprimé
leur inquiétude, mardi 8 mai, pour les détenus palestiniens d'Israël en grève de la faim, certains depuis plus de deux mois.
Le CICR a demandé le transfert à l'hôpital de six d'entre eux dont l'état de santé est jugé très critique. "Nous
demandons instamment aux autorités pénitentiaires de transférer les six
détenus dans un hôpital correct de telle sorte que leur état puisse
être constamment surveillé et qu'ils puissent recevoir les soins médicaux et infirmiers spécialisés, adaptés à leur état", a indiqué dans un communiqué Juan Pedro Schaerer, chef de la délégation du CICR en Israël et dans les territoires occupés.
Les détenus, qui demandent aux autorités israéliennes de mettre fin à leur détention administrative, sont en grève de la faim depuis quara,te-cinq à soixante et onze jours selon les cas. Ils sont en "danger de mort imminent", selon le CICR, dont des délégués leur rendent régulièrement visite depuis le début du mouvement de grève. Le CICR indique par ailleurs "regretter que les autorités israéliennes aient suspendu les visites des familles auprès des grévistes de la faim".
L'Union européenne a appuyé la demande du CICR de permettre aux familles de se rendre auprès de leurs proches détenus. L'UE a par ailleurs demandé à Israël de mettre à disposition toute l'assistance médicale nécessaire aux grévistes et réaffirmé son opposition à la pratique par Israël de la détention administrative, affirmant que "les détenus ont le droit d'être informés des raisons de leur détention et d'avoir un procès équitable sans délai injustifié".
UN APPEL "INSUFFISANT"
Le gouvernement du premier ministre palestinien Salam Fayyad, lors de sa réunion hebdomadaire, a affirmé "tenir Israël pour pleinement responsable de la sécurité des prisonniers en grève de la faim dans les prisons de l'occupation". Dans un communiqué, il a appelé à une intervention internationale "immédiate pour sauver les prisonniers de l'occupation et forcer le gouvernement israélien à répondre à leurs revendications légitimes", citant "la fin des punitions collectives, des fouilles au corps humiliantes et de l'isolement carcéral", ainsi que la privation de visites (en particulier pour les prisonniers de la bande de Gaza).
Le Hamas, qui gouverne Gaza, a jugé dans un communiqué l'appel de l'UE "insuffisant", souhaitant des "mesures concrètes et sérieuses pour assurer la sauvegarde de nos prisonniers dans les prisons de l'occupation, répondre à leurs revendications justes et humanitaires et mettre fin à leurs souffrances, compte tenu de la gravité de leur état de santé".
Lire l'article de notre correspondant à Jérusalem : "Le mouvement de grève de la faim des prisonniers palestiniens en Israël s'étendrait à 2000 détenus"
Les détenus, qui demandent aux autorités israéliennes de mettre fin à leur détention administrative, sont en grève de la faim depuis quara,te-cinq à soixante et onze jours selon les cas. Ils sont en "danger de mort imminent", selon le CICR, dont des délégués leur rendent régulièrement visite depuis le début du mouvement de grève. Le CICR indique par ailleurs "regretter que les autorités israéliennes aient suspendu les visites des familles auprès des grévistes de la faim".
L'Union européenne a appuyé la demande du CICR de permettre aux familles de se rendre auprès de leurs proches détenus. L'UE a par ailleurs demandé à Israël de mettre à disposition toute l'assistance médicale nécessaire aux grévistes et réaffirmé son opposition à la pratique par Israël de la détention administrative, affirmant que "les détenus ont le droit d'être informés des raisons de leur détention et d'avoir un procès équitable sans délai injustifié".
UN APPEL "INSUFFISANT"
Le gouvernement du premier ministre palestinien Salam Fayyad, lors de sa réunion hebdomadaire, a affirmé "tenir Israël pour pleinement responsable de la sécurité des prisonniers en grève de la faim dans les prisons de l'occupation". Dans un communiqué, il a appelé à une intervention internationale "immédiate pour sauver les prisonniers de l'occupation et forcer le gouvernement israélien à répondre à leurs revendications légitimes", citant "la fin des punitions collectives, des fouilles au corps humiliantes et de l'isolement carcéral", ainsi que la privation de visites (en particulier pour les prisonniers de la bande de Gaza).
Le Hamas, qui gouverne Gaza, a jugé dans un communiqué l'appel de l'UE "insuffisant", souhaitant des "mesures concrètes et sérieuses pour assurer la sauvegarde de nos prisonniers dans les prisons de l'occupation, répondre à leurs revendications justes et humanitaires et mettre fin à leurs souffrances, compte tenu de la gravité de leur état de santé".
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