FPLP : position sur le "cessez-le-feu", le "repos" et les armes de la résistance
Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a réaffirmé le 18 janvier 2009 sa position sur le soi-disant "cessez-le-feu", tout en ayant le plus grand respect à l'égard de la décision de nos frères et soeurs dans la résistance, de déclarer un cessez-le-feu d'une semaine avec l'ennemi. De même que nous partageons aujourd'hui la déclaration de victoire avec notre peuple, nous voulons réaffirmer notre rejet de n'importe quel cessez-le-feu et de la politique du soi-disant "repos".
Nous nous sommes toujours opposés à la politique du "repos", parce qu'elle donne l'opportunité à Israël de s'en servir pour attaquer notre peuple et elle augmente la pression de toutes les forces du camp ennemi sur la résistance - non seulement les assauts militaires d'Israël, mais également la pression politique et les attaques qui proviennent des régimes arabes, de l'Union européenne, des Etats-Unis et du soi-disant "quartet". La politique du "repos" devient un piège pour la résistance que nous devrions toujours chercher à éviter, à partir du moment où l'occupation elle-même est une agression. Notre peuple a le droit de résister, en tant que peuple occupé, et si la résistance peut prendre des décisions tactiques sur le déroulement de la lutte, nous ne pouvons jamais laisser cette décision, cette résolution, devenir une arme aux mains de nos ennemis.
Les éléments des forces terrestres ennemies demeurent à Gaza et le siège n'est pas terminé, de même que les check-points, en particulier Rafah, n'ont pas été rouverts. L'ennemi n'a pas déclaré la fin de son siège maritime et leur Armée de l'Air continue d'envahir nos cieux, afin d'essayer d'instaurer la crainte et la terreur au sein de notre peuple qui dénombre plus de 1300 martyrs durant les 3 dernières semaines, plus de 5000 blessés, la destruction de plus de 4000 logements, de quartiers entiers, et de l'essentiel de notre infrastructure civile à Gaza. Les frontières n'ont pas été ouvertes, et à tous les checkpoints, en particulier celui de Rafah, les marchandises destinées à notre peuple restent stockées en l'attente d'un contrôle et d'une sécurisation du point de passage.
L'ennemi essaye de réussir par des moyens politiques là où il a échoué par des moyens militaires. Il a échoué en dépit de sa tactique de la terre brûlée et du massacre de notre peuple, il n'est pas parvenu à anéantir notre résistance ou a faire plier notre peuple. Maintenant, il tente de maquiller son échec par l'accord de Livni-Rice (avec les Etats-Unis) - un accord qui n'a même pas la valeur du papier sur lequel il est rédigé. Le FPLP tient à clarifier cette position: notre peuple n'abandonnera pas ses droits et notre résistance ne baissera pas les bras, mais au contraire, cette dernière agression ne fera que renforcer notre détermination pour consolider notre résistance et la puissance de nos forces.
En outre, le sommet de Sharm el-Sheikh entre les Européens et quelques régimes arabes représente une menace pour le monde arabe. Il est l'acte symbolique d'une tentative de rétablir le colonialisme dans le monde arabe. La "surveillance" de la frontière entre l'Egypte et la Palestine signifie qu'il n'y a aucune souveraineté dans le monde arabe, ni en Egypte ni à Gaza, et que ces puissances coloniales et leurs forces reviennent s'établir dans notre région. La souveraineté est une question critique, et différencie un peuple, une nation libre d'un(e) autre qui est sous le joug du colonialisme et de l'occupation. L'utilisation du terme "contrebande des armes" est encore une autre méthode de transformer notre cause nationale en "question de sécurité" et une tentative de rendre illégales les armes de la résistance de notre peuple occupé. Le droit d'un peuple qui subit l'occupation, à résister par tous les moyens, y compris la lutte armée, est fondamental et inviolable, et nous ne laisserons pas nos droits être liquidés aux prétextes de la "sécurité" ou de la "stabilité".
Le FPLP s'est engagé sur le champ de bataille avec nos frères et soeurs dans toutes les organisations de la résistance, dès le début de l'agression le 27 décembre 2008. Nous avons partagé sur ce champ de bataille et nous continuons à partager le pain et les balles afin de combattre notre vil ennemi sioniste commun et ceux qui le soutiennent. Le FPLP était le premier dans cette agression à lancer un missile contre les forces ennemies et nous serons présents sur les lignes de fronts, chassant l'ennemi alors qu'il se retire du dernier centimètre de la bande de Gaza.
Gloire aux martyrs! La résistance vaincra! Longue vie au peuple palestinien et à la nation arabe! Vive la lutte et la solidarité internationales!
FPLP, 19 janvier 2009
Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a réaffirmé le 18 janvier 2009 sa position sur le soi-disant "cessez-le-feu", tout en ayant le plus grand respect à l'égard de la décision de nos frères et soeurs dans la résistance, de déclarer un cessez-le-feu d'une semaine avec l'ennemi. De même que nous partageons aujourd'hui la déclaration de victoire avec notre peuple, nous voulons réaffirmer notre rejet de n'importe quel cessez-le-feu et de la politique du soi-disant "repos".
Nous nous sommes toujours opposés à la politique du "repos", parce qu'elle donne l'opportunité à Israël de s'en servir pour attaquer notre peuple et elle augmente la pression de toutes les forces du camp ennemi sur la résistance - non seulement les assauts militaires d'Israël, mais également la pression politique et les attaques qui proviennent des régimes arabes, de l'Union européenne, des Etats-Unis et du soi-disant "quartet". La politique du "repos" devient un piège pour la résistance que nous devrions toujours chercher à éviter, à partir du moment où l'occupation elle-même est une agression. Notre peuple a le droit de résister, en tant que peuple occupé, et si la résistance peut prendre des décisions tactiques sur le déroulement de la lutte, nous ne pouvons jamais laisser cette décision, cette résolution, devenir une arme aux mains de nos ennemis.
Les éléments des forces terrestres ennemies demeurent à Gaza et le siège n'est pas terminé, de même que les check-points, en particulier Rafah, n'ont pas été rouverts. L'ennemi n'a pas déclaré la fin de son siège maritime et leur Armée de l'Air continue d'envahir nos cieux, afin d'essayer d'instaurer la crainte et la terreur au sein de notre peuple qui dénombre plus de 1300 martyrs durant les 3 dernières semaines, plus de 5000 blessés, la destruction de plus de 4000 logements, de quartiers entiers, et de l'essentiel de notre infrastructure civile à Gaza. Les frontières n'ont pas été ouvertes, et à tous les checkpoints, en particulier celui de Rafah, les marchandises destinées à notre peuple restent stockées en l'attente d'un contrôle et d'une sécurisation du point de passage.
L'ennemi essaye de réussir par des moyens politiques là où il a échoué par des moyens militaires. Il a échoué en dépit de sa tactique de la terre brûlée et du massacre de notre peuple, il n'est pas parvenu à anéantir notre résistance ou a faire plier notre peuple. Maintenant, il tente de maquiller son échec par l'accord de Livni-Rice (avec les Etats-Unis) - un accord qui n'a même pas la valeur du papier sur lequel il est rédigé. Le FPLP tient à clarifier cette position: notre peuple n'abandonnera pas ses droits et notre résistance ne baissera pas les bras, mais au contraire, cette dernière agression ne fera que renforcer notre détermination pour consolider notre résistance et la puissance de nos forces.
En outre, le sommet de Sharm el-Sheikh entre les Européens et quelques régimes arabes représente une menace pour le monde arabe. Il est l'acte symbolique d'une tentative de rétablir le colonialisme dans le monde arabe. La "surveillance" de la frontière entre l'Egypte et la Palestine signifie qu'il n'y a aucune souveraineté dans le monde arabe, ni en Egypte ni à Gaza, et que ces puissances coloniales et leurs forces reviennent s'établir dans notre région. La souveraineté est une question critique, et différencie un peuple, une nation libre d'un(e) autre qui est sous le joug du colonialisme et de l'occupation. L'utilisation du terme "contrebande des armes" est encore une autre méthode de transformer notre cause nationale en "question de sécurité" et une tentative de rendre illégales les armes de la résistance de notre peuple occupé. Le droit d'un peuple qui subit l'occupation, à résister par tous les moyens, y compris la lutte armée, est fondamental et inviolable, et nous ne laisserons pas nos droits être liquidés aux prétextes de la "sécurité" ou de la "stabilité".
Le FPLP s'est engagé sur le champ de bataille avec nos frères et soeurs dans toutes les organisations de la résistance, dès le début de l'agression le 27 décembre 2008. Nous avons partagé sur ce champ de bataille et nous continuons à partager le pain et les balles afin de combattre notre vil ennemi sioniste commun et ceux qui le soutiennent. Le FPLP était le premier dans cette agression à lancer un missile contre les forces ennemies et nous serons présents sur les lignes de fronts, chassant l'ennemi alors qu'il se retire du dernier centimètre de la bande de Gaza.
Gloire aux martyrs! La résistance vaincra! Longue vie au peuple palestinien et à la nation arabe! Vive la lutte et la solidarité internationales!
FPLP, 19 janvier 2009
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