05 janvier 2009

génocide, pénurie et "farce" à l'ONU



Génocide, Pénurie et « farce » à l’ONU


Eline Briant


05/01/2009


10 nuits après le début de son opération, l’entité sioniste poursuit sans relâche et toujours sans condamnation internationale, ses raids meurtriers…Une fois de plus, les palestiniens de Gaza, ont vécu cette nuit du 5 Janvier au rythme des bombes qui s’abattaient sur leur ville… Se sont exactement 130 « objectifs » attaqués, selon l’armée génocidaire.Alors que le bilan des martyrs ne cesse de grimper, on parle à cette heure de 514 tués dont 87 enfants, et plus de 2450 blessés, l’entité sioniste se vante d’avoir visé mosquées, maisons, véhicules, prétendant bien entendu que tous ces objectifs étaient armés.Et selon notre correspondant à Gaza, 60% des victimes seraient des femmes et des enfants.


Inutile de rappeler que cette agression barbare entraine aussi une dégradation sans précédent de la situation humanitaire dans cette ville pas plus grande que Marseille et demie.En effet, déjà victime d’un blocus totale, Gaza, où s'entassent 1,5 million d'habitants, est victime d’une coupure d’électricité généralisée, une pénurie grave d’essence, entrainant le stationnement forcé de nombre d’ambulances, et du fait de l’absence totale de quelquonc produits, commerces et administrations sont restés fermés. Les rues étaient désertes, à l'exception de files d'attente devant les quelques boulangeries ouvertes en prévision d'un siège prolongé.


Les hôpitaux de la ville de Gaza dépendent maintenant des générateurs de secours, dont l'ONU affirme qu'ils sont "sur le point de céder". Et comme l’objectif sioniste est bien connu, le rapport de l’ONU affirme aussi que "pour la deuxième journée consécutive, les autorités israéliennes ont refusé à une équipe médicale d'urgence du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'entrer dans la bande de Gaza" pour venir en aide au principal hôpital, al-Chiffa. A l'hôpital, une panne des générateurs de secours mettrait en danger 70 patients, dont 30 enfants en bas âge, reliés à des machines dans des unités de soins intensifs.


Et malgré ce rapport très dramatique sur une situation humanitaire désastreuse, tous au Conseil de Sécurité n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour mettre fin à ce carnage. Pour le Hamas, cette incapacité du Conseil de l'ONU à s'entendre, après plus de quatre heures de discussions, n’est qu’une farce. Il n’a fait que baisser l’échine face à l’intransigeance des Etats Unis.

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