à l'Assemblée générale de l'ONU
Accusé de violer le droit international dans sa guerre contre la bande de Gaza, et devant la partialité du Conseil de sécurité, c'est finalement l'assemblée générale de nations Unies qui a mis Israël sur la sellette. Dans une ambiance alourdie par le bombardement du Quartier général de l'ONU à Gaza.
Le président de l'Assemblée, Miguel d'Escoto, a donné le ton en énumérant les violations commises par l'Etat sioniste: "punition collective, usage disproportionné de la force et attaque de cibles civiles dont des maisons, des mosquées, des universités et des écoles".
Réunion convoquée à l'appel de 118 états membres du Mouvement non-aligné, 192 états membres se trouvaient au rendez-vous; Et ce malgré les tentatives israéliennes de l'empêcher, arguant que la question avait été discutée par le Conseil de sécurité.
Justement pour Miguel, la réunion de l'Assemblée vise à exiger le respect de l'appel au cessez-le-feu à Gaza lancé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1860 et qui a été refusé par Israël: " Il est paradoxal qu'Israël, qui doit son existence même à une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies (en 1948), fasse preuve d'autant de dédain pour les résolutions de l'ONU", a dit d'Escoto.
Dans une déclaration, l'ambassadeur de Malaisie, Hamidon Ali, a appelé à l'adoption d'une résolution qui exige "un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes de Gaza et la levée du blocus". "Elle doit aussi appeler à l'établissement d'un tribunal pour enquêter et poursuivre les responsables de crimes de guerre" et "prévoir des sanctions contre Israël, en cas de non-respect", a-t-il ajouté.
Alors qu'il y a de fortes chances qu'une résolution soit adoptée dans ce sens, or la requête de cette instance internationale, la plus représentative et démocratique n'aboutit jamais. Seules les résolutions du Conseil de sécurité sont contraignantes. Démocratie oblige
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